Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations célèbres d'Alphonse Karr.

1 — Notre citation favorite d'Alphonse Karr :

Photo de Alphonse Karr La femme qui aime et l'homme amoureux sont réellement plus beaux tous les deux. Il est des oiseaux qui ne chantent et qui ne revêtent certaines couleurs éclatantes qu'à l'époque de leurs amours : le feuillage et les fleurs sont la parure des noces de la terre amoureuse fécondée par le soleil ; les fleurs elles-mêmes ne brillent de tout leur éclat et n'exhalent leurs plus suaves parfums qu'au moment où les petites nymphes et les petits gnomes qui les habitent s'aiment et se le disent sous les belles courtines de saphir, de pourpre ou de topaze que forment leurs riches pétales. (L'esprit d'Alphonse Karr publié en 1888.)

2 — Les pensées et citations célèbres d'Alphonse Karr :

Il n'y a pas de haine aussi terrible que celle dont l'origine est de l'amour gâté.

Alphonse Karr - Le testament normand (1853)

L'homme fait des vices des plaisirs qui lui échappent, et des vertus des infirmités qui lui arrivent.

Alphonse Karr - Am Rauchen (1842)

L'espérance et le souvenir ont le même prisme : l'éloignement.

Alphonse Karr - Am Rauchen (1842)

Dans l'amour, il y a une personne qui aime, et l'autre qui est aimée.

Alphonse Karr - Am Rauchen (1842)

Préférez-vous les brunes ou les blondes ? Je crois que les brunes se conservent plus longtemps !

Alphonse Karr - Sur la plage (1862)

Être riche, c'est vivre sans aucune privation ; c'est tenir un équilibre juste et constant entre ses besoins ou ses désirs, et les moyens de les satisfaire.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Il y a des gens tellement grossiers qu'on s'attriste de partager quelque chose avec eux.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)

Quand il ne s'agit que de s'aimer, il n'y a pas de danger à se laisser séduire par les qualités.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)

Les remords d'une belle femme ce sont des regrets.

Alphonse Karr - Nouvelles guêpes (1853)

Tout bonheur se compose de deux sensations tristes : le souvenir de la privation dans le passé, et la crainte de perdre dans l'avenir.

Alphonse Karr - Clothilde (1839)

L'amour produit les nobles ambitions ; l'amour produit le génie.

Alphonse Karr - Hortense (1841)

On finit par entrer en accommodement au moyen de concessions mutuelles.

Alphonse Karr - Encore les femmes (1858)

La toilette d'une femme est un autel aux dieux inconnus.

Alphonse Karr - Encore les femmes (1858)

Il y a plus de joie au ciel pour un pécheur qui se repent que pour dix justes qui restent dans la bonne voie.

Alphonse Karr - Encore les femmes (1858)

Les hommes sont le sexe fort que parce qu'ils ne sont pas le beau sexe.

Alphonse Karr - Les soirées de Sainte-Adresse (1853)

À 75 ans une femme ne meurt pas parce qu'elle est vieille, mais parce qu'on ne l'amuse plus.

Alphonse Karr - Les soirées de Sainte-Adresse (1853)

ll faut faire l'amour comme on mange du poisson, ne pas avaler les arêtes.

Alphonse Karr - La Pénelope normande, le 13 janvier 1860.

Il faut bien aimer les femmes pour ne pas les détester !

Alphonse Karr - Raoul Desloges (1851)

Il est permis de se moquer de l'orgueil, mais ce serait un grand malheur de décourager les orgueilleux.

Alphonse Karr - Sous les orangers (1848)

Il faut tant aimer une femme pour découvrir qu'elle est fâchée, quand sa délicatesse l'empêche de se plaindre !

Alphonse Karr - Agathe et Cécile (1853)

La jeunesse, c'est l'âge le plus heureux, c'est celui où l'homme vit le plus à la fois.

Alphonse Karr - Les soirées de Sainte-Adresse (1853)

Un homme amoureux fait, au moment de nouer un tendre lien, toutes sortes d'imprudences.

Alphonse Karr - Les proverbes, Un mélodrame (1852)

Cachez votre bonheur, soyez heureux tout bas.

Alphonse Karr - Les proverbes, Un mélodrame (1852)

Si l'on ne veut devenir haineux et méchant, il ne faut rien être dans ce pays d'envieux.

Alphonse Karr - Les guêpes (1839-1849)

La jalousie est un mélange de l'amour, de la haine, de l'avarice et de l'orgueil.

Alphonse Karr - Clothilde (1839)

L'amour, c'est une fièvre qui a ses redoublements et sa fin, par la guérison ou la mort du malade.

Alphonse Karr - Hélène (1890)

Un malade, dans son lit d'où peut-être il ne sortira plus vivant, se plaît à espérer le salut et la guérison.

Alphonse Karr - À l'encre verte (1881)

L'amour naît d'un regard, et meurt dans une larme.

Alphonse Karr - Les guêpes (1839-1849)

L'amour vit d'illusions qu'il ne faut pas briser au rude contact de la réalité.

Alphonse Karr - Brillat le menuisier (1859)

La fatigue physique est le meilleur remède aux peines de l'âme et aux anxiétés de l'esprit.

Alphonse Karr - Devant les tisons (1853)

Il y a dans la vie des carrefours où les meilleurs amis se séparent.

Alphonse Karr - Clovis Gosselin (1851)

Amour, mariage et famille, charmantes choses qui occupent l'esprit d'une belle jeune femme.

Alphonse Karr - Brillat le menuisier (1859)

L'amour est une fièvre qui a ses accès et sa fin, par la guérison ou la mort du malade.

Alphonse Karr - Hélène (1890)

Il n'y a de véritables amitiés que celles dont l'origine est oubliée.

Alphonse Karr - Feu Bressier (1844)

L'espérance et le souvenir ont le même charme et le même prestige : c'est l'éloignement.

Alphonse Karr - Les soirées de Sainte-Adresse (1853)

La timidité est une sentinelle avancée de la pudeur.

Alphonse Karr - Au soleil (1890)

La pudeur est la gardienne non seulement de l'honneur, mais aussi du charme.

Alphonse Karr - Au soleil (1890)

La pudeur est la plus sûre des coquetteries.

Alphonse Karr - Encore les femmes (1858)

Les hommes se marient pour rentrer dans la maison ; les femmes se marient pour en sortir.

Alphonse Karr - Sur la plage (1862)

II y a des choses bien au-dessus de l'argent, que l'argent ne peut nous atteindre que de loin.

Alphonse Karr - Sur la plage (1862)

Deux amants silencieux sont semblables à deux harpes montées au même diapason, toujours prêtes, au moindre contact, à confondre leur voix en une céleste harmonie.

Alphonse Karr - Sur la plage (1862)

Je ne crains que ceux que j'aime, mais je les crains diantrement.

Alphonse Karr - Sur la plage (1862)

La femme doit attendre qu'on l'invite à l'amour, comme au bal !

Alphonse Karr - Sur la plage (1862)

Il y a quelque chose de pire que les vices, ce sont les fausses vertus.

Alphonse Karr - Sur la plage (1862)

Un médecin combat les effets d'une maladie en recherchant les causes.

Alphonse Karr - Une poignée de vérités (1858)

La lecture est un moment favorable pour s'absenter, vivre avec les grands morts et relire les anciens.

Alphonse Karr - Le règne des champignons (1885)

Le vulgaire croit que la beauté est la mère de l'amour, c'est l'amour au contraire qui crée la beauté.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)

L'amour est l'origine, la cause et le but de tout ce qu'il y a de grand, de beau et de noble.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)

L'amour, dans le mariage, serait l'accomplissement d'un beau rêve, s'il n'en était trop souvent la fin.

Alphonse Karr - Promenade hors de mon jardin (1856)

La gaieté, le rire, la raillerie, c'est la force des Français.

Alphonse Karr - Au soleil (1890)

Faites-vous belle, c'est un devoir pour les femmes ; il est si doux de vous voir ; les femmes n'ont pas le droit de nous priver du bonheur de les admirer, elles n'ont pas le droit de ne pas être belles.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Il n'y a de jolis enfants que ceux dont on est le père.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Résigne-toi à la vie dans laquelle le hasard t'a mis ; livre-toi aux plaisirs, faute de bonheur.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Ton petit cœur vif et léger n'est pas fait pour le mien : l'amour pour toi, c'est un plaisir ; pour moi, c'est la vie !

Alphonse Karr - Sous les tilleuls (1832)

La femme qui dit à un homme qu'elle l'aime, et qui refuse de le lui écrire, se réserve les moyens de l'abandonner et de le trahir plus tard ; c'est plus qu'un parjure, c'est un faux serment.

Alphonse Karr - Sous les tilleuls (1832)

Autant les femmes sont discrètes sur l'amour qu'elles ont couronné, autant elles aiment à parler de celui qu'elles n'ont pas partagé.

Alphonse Karr - Sous les tilleuls (1832)

Tout homme de courage est homme de parole ; à des vices bas, il ne peut consentir.

Alphonse Karr - Le siècle des microbes (1891)

Quand la femme obéit à ses instincts, ce qu'elle aime le plus dans l'homme, c'est l'audace.

Alphonse Karr - Clothilde (1839)

La plaisanterie, c'est une arme que j'ai choisie avec préméditation.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

S'il faut respecter le bonheur des autres, il faut également traiter le sien avec délicatesse.

Alphonse Karr - Les guêpes (1839-1849)

Les sots sont un ennemi toujours supérieur en nombre.

Alphonse Karr - Les guêpes (1839-1849)

Rien n'arrive dans la vie ni comme on le craint, ni comme on l'espère.

Alphonse Karr - Une poignée de vérités (1858)

Le bon sens réunit tout d'abord la majorité, mais contre lui.

Alphonse Karr - En fumant (1861)

Une femme aime moins son amant pour l'esprit qu'il a que pour l'esprit qu'on lui trouve.

Alphonse Karr - En fumant (1861)

La poésie ne sait parler du bonheur que lorsqu'il est absent, perdu ou passé.

Alphonse Karr - En fumant (1861)

Les injures sont humiliantes pour celui qui les dit, quand elles n'humilient pas celui qui les reçoit.

Alphonse Karr - En fumant (1861)

En politique, plus ça change, plus c'est la même chose.

Alphonse Karr - En fumant (1861)

L'erreur a ses martyrs comme la vérité.

Alphonse Karr - Une poignée de vérités (1858)

La vérité est le nom que les plus forts donnent à leur opinion.

Alphonse Karr - Une poignée de vérités (1858)

Beaucoup de femmes ne s'aperçoivent pas qu'une noble simplicité à beaucoup de succès.

Alphonse Karr - Les guêpes (1839-1849)

J'ai fait pendant quinze ans une guerre assez rude, non seulement aux vices, mais aux vicieux ; non seulement à l'absurdité, mais aux sots ; — mais, en ce temps-là, je n'étais jamais à plus de soixante lieues de ceux que j'attaquais, et au besoin je faisais au moins la moitié du chemin pour demander pardon d'une erreur ou la rectifier, ou pour maintenir une vérité et la soutenir.

Alphonse Karr - Les guêpes (1839-1849)

Les envieux égoïstes s'efforcent d'étouffer et de cacher le bien fait par autrui.

Alphonse Karr - Les guêpes (1839-1849)

Avec de l'imagination, on peut adorer une femme ; il n'est pas aussi facile de l'aimer.

Alphonse Karr - Vendredi soir (1835)

L'amour, le véritable amour purifie tout comme le feu.

Alphonse Karr - Encore les femmes (1858)

La vanité est l'écume de l'orgueil.

Alphonse Karr - En fumant (1861)

En amour, les femmes regardent le commencement, et les hommes la fin.

Alphonse Karr - En fumant (1861)

Relativement aux femmes et à l'amour, l'homme est bien faible... surtout lorsqu'il est fort.

Alphonse Karr - En fumant (1861)

La femme que l'on obtient ressemble quelquefois si peu à celle qu'on a désirée, que ce serait une infidélité faite à la première que de continuer à aimer la seconde.

Alphonse Karr - En fumant (1861)

Ce serait une épouvantable chose que l'avarice, si les avares vivaient toujours.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)

L'amitié de deux femmes n'est jamais qu'un complot contre une troisième.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)

À moins d'être millionnaire, on n'a pas le moyen d'avoir une femme a soi, on ne peut plus aimer que les femmes des autres, et se faire parasite du bonheur conjugal.

Alphonse Karr - Sur la plage (1862)
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