Les citations sur avouer.

Avouer : Confesser une faute. Dévoiler les fautes d'autrui est un grand devoir imposé par l'amour de la vérité.

Il faut rougir de commettre des fautes, et non de les avouer.

Le meilleur expédient pour sortir du labyrinthe des soupçons, c'est de les avouer franchement à la personne même qui en est l'objet.

Je puis bien t'avouer, aujourd'hui, je puis bien te crier, comme j'ai souffert de ne pas émouvoir ton cœur, de n'être pour toi qu'une amie, de n'être pas ta chose, ta femme. J'ai eu faim de toi jusqu'à en hurler.

Avouer un défaut, c'est éviter qu'on nous le reproche.

On pardonne mieux encore à celui que l'on aime l'infidélité confessée que la dissimulation. Avouer une faute, c'est assumer ; mais tromper et se taire, voilà ce qui creuse un abîme entre nous.

Une humiliation avouée est une humiliation redoublée.

Avouer ses faiblesses n'est pas toujours en avoir une de moins.

Je rêve d'un confesseur idéal, à qui tout dire, tout avouer, je rêve d'un saint blasé.

Ne perdez point votre temps et vos peines à vouloir faire avouer ses torts à l'homme suffisant ; car il ne juge que par ce qu'il voit et entend, et il n'entend et ne voit que lui-même.

Dans certains cas, céder est moins dur qu'avouer.

Il y a au fond du caractère de l'homme un besoin de ne pas avouer qu'il se trompe et un désir de ne pas reconnaître que les autres ont raison ; on ne veut pas écouter, de peur d'entendre, et dès qu'on a compris on fait un effort pour se persuader qu'on n'a pas entendu.

Mieux avouer et reconnaître sa faute que de vouloir la justifier ou la soutenir.

Les points les plus secrets de sa vie et les plus chers dans le souvenir, une femme ne les avoue jamais, même à l'heure de son expansion absolue.

Combien de pensées furtives avouées par les yeux, quoique dissimulées par les lèvres !

Avouer un ami ridicule, c'est pousser l'amitié jusqu'à l'héroïsme.

Il n'y a que celui qui avoue ses propres erreurs qui ait le droit d'attaquer celles des autres.

On aime la vérité, on la recherche, on veut l'exiger des autres, quoique l'on n'ait pas toujours soi-même le courage de l'avouer.

Avouer qu'on s'était trompé, c'est rendre le plus éclatant hommage à la perspicacité de son esprit. C'est revivre sa culture, la renforcer, l'éclairer de lumières convergentes. C'est aussi l'extérioriser, la proclamer, l'enseigner. Alors prend naissance la pure jouissance du spirituel.

Que l'homme cache ses mauvaises qualités et ses vices ou qu'il les avoue avec franchise.

Il vaut mieux faire un aveu sincère que de s'excuser de mauvaise grâce.

En avouant ses erreurs, on met la raison au présent et le tort au passé.

Mieux vaut avouer naturellement son ignorance que paraître suffisamment instruit.

On n'avoue jamais : « Je vieillis » sans souhaiter secrètement une contradiction.

On aime mieux dire : « J'ai été bête ! » qu'avouer : « Je suis bête ! ».

S'il est un moyen de parvenir à réparer une faute, ce n'est point en se la dissimulant avec complaisance : c'est en se l'avouant avec fermeté. Toute faute avouée est à demi réparée.

Si tu as fait une injure à quelqu'un, avoue-la plutôt que de te défendre ; en avouant tu mérites d'être pardonné, au lieu qu'autrement tu doubles l'injure et la réparation.

Péché avoué est à demi pardonné, mais pécheur qui ne prend rien ne se pardonne qu'à moitié de ne rien prendre tout en gardant l'autre moitié de son pardon pour s'absoudre à demi de n'avoir rien pris.

II en coûte plus à un ami tendre, pour reprendre son ami, qu'à celui-ci pour avouer son tort.

Qui veut guérir ses imperfections doit commencer par avoir le courage de se les avouer à lui-même.