On oublie souvent un bienfait, mais jamais une offense,disait Benoît Champy. Un journaliste et homme politique français, Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, a écrit :
Avoir un véritable ami, c'est un rare et délicieux bienfait du ciel ! Le plus grand lien de l'humanité, celui qui unit tous les hommes entre eux, c'est la bienveillance, ce sont les bienfaits, c'est l'amour.
La reconnaissance d'un bienfait rapproche de la divinité.
Un nom ridicule est un bienfait, il donne l'énergie nécessaire pour devenir un grand homme.
C'est être usurier que de compter sur la reconnaissance, quand déjà on s'est donné le plaisir du bienfait.
Rendre public le bienfait qu'on a reçu, c'est prendre le monde à témoin de l'intention qu'on a d'en demeurer reconnaissant.
Ce que nous aimons, ce que nous détestons le plus dans les autres, c'est encore, c'est toujours nous. Ils oublieront notre bienfait avant que nous l'oublions, ils nous pardonneront nos torts avant que nous les leur pardonnions.
La vie est un bienfait dont le meilleur bienfait est la mort : ne plus craindre pour ceux qu'on aime !
Pour croire que gratis on accorde un bienfait, il faut avoir l'esprit ou méchant ou mal fait.
Un bienfait qui se fait trop attendre est gâté quand il arrive.
Un bienfait n'avilit que les cœurs nés ingrats.
La conscience du bienfait suffit au sage.
Le bienfait se mesure non à l'importance du sacrifice qu'il occasionne, mais à celle de l'homme qui le reçoit.
Un bienfait, quelque faible qu'il soit, lorsqu'il est placé bien et à propos, est plus grand que le monde lui-même.
Accepter un bienfait, c'est donner au bienfaiteur le droit de veiller à ce que son sacrifice ne soit pas perdu. Si l'obligé a plus de cœur que d'amour-propre, cette sujétion n'empoisonnera pas tout à fait sa reconnaissance.
La reconnaissance serait plus douce si elle ne nous rappelait pas que nous avons eu besoin du bienfait.
Accorder un bienfait, et en exiger le retour, c'est rétracter le bien qu'on a fait et en perdre le mérite.
Rien n'accable un ingrat comme un nouveau bienfait.
Le bienfait conserve une empreinte de l'intention du bienfaiteur, comme un air majestueux de sa personne.
L'étalage d'un bienfait en ravit tout le mérite ; il dispense de la reconnaissance, car il paye son auteur en devenant pour lui un moyen d'ostentation, et il serait mal venu s'il se plaignait de l'ingratitude de son obligé.
Le bienfait échappé de la mémoire de son auteur se grave en caractères ineffaçables dans les cœurs reconnaissants.
Au fond d'un cœur reconnaissant un bienfait ne s'oublie jamais.
Un bienfait mal placé est une mauvaise action.
Un bienfait qu'on exalte trop est un reproche pour un ami.
Oubliant le bienfait que nous avons sollicité, nous ne nous souvenons bien que de celui qui est venu nous surprendre.
L'ingratitude est le règlement indispensable, mais frauduleux, de tout bienfait.
Le dernier bienfait d'un mourant éternise la douleur de sa perte : on ne devrait hériter que de ses ennemis.
De la mémoire la puissance, suivant le cœur, a plus ou moins d'effet : Un homme, oublieux pour l'offense, ne l'est jamais pour le bienfait.
Une flatterie heureuse est un bienfait qui n'est jamais perdu.
Un bienfait n'est jamais perdu, mais on ne le retrouve pas toujours.
Un bienfait reçu est la plus sacrée de toutes les dettes : en ne l'oubliant jamais, vous aurez toujours le désir de l'acquitter ; et l'instant de la reconnaissance, loin de vous paraître un fardeau pénible, sera pour votre cœur un vrai soulagement. Vous n'aimez point à devoir : sentez donc le bonheur de rendre plus que vous ne deviez. Je ne croirai jamais qu'avec ce sentiment l'on puisse être réduit à haïr ses bienfaiteurs.
On est d'autant moins obligé de reconnaître un bienfait que le prix n'en est pas fixé.
Dans la balance de la meilleure femme du monde, un gros bienfait ne pèsera jamais autant qu'une petite offense.
Un bienfait est dû comme il est accordé.
Un bienfait emprunte plus de prix à son à-propos qu'à son importance.
L'ingratitude est la monnaie dont se paye le plus souvent un bienfait.
Ne rafraîchissez la mémoire d'un premier bienfait que par un second.
Il y a des hommes qui vous attachent un bienfait au cœur comme on attache un boulet au pied.
Il en coûte quelquefois moins pour oublier une injure que pour reconnaître un bienfait.
Le cœur fait des ingrats bien plus qu'on ne le pense, le bienfait en lui seul trouve sa récompense.
Un bienfait divulgué par son auteur perd tout son prix.
Un bienfait qui se fait trop attendre est souvent gâté quand il arrive.
L'existence est un bienfait prêté par Dieu afin qu'on puisse mériter par nos œuvres la félicité promise.
Faire passer son bienfait par des mains qui ne peuvent pas donner, c'est donner deux fois.
Il n'est pas de bienfait sans obligation, et pas de puissance sans devoir.
Un bienfait est une joie durable et sans fin.
Le prix du bienfait est en notre puissance.
D'un bienfait commencé le cœur jouit d'avance.
Un bienfait tôt ou tard trouve un prix infaillible.
Il n'est pas d'un grand cœur de différer un bienfait, ni de hâter une vengeance.
Un petit présent gagne un ami ; un grand bienfait souvent nous le fait perdre.
Dans la plupart des hommes, la reconnaissance n'est souvent qu'extérieure ou passagère. Le sentiment vif que nous avons du bien, lorsque nous le recevons, fait toujours naître dans notre cœur une sorte de reconnaissance, mais elle s'efface peu-à-peu avec le souvenir du bienfait.
On accorde sans plaisir un bienfait qu'on sait devoir être accepté sans reconnaissance.
Tel brave les tourments qu'un bienfait peut séduire.
L'auteur d'un bienfait est celui qui en recueille le fruit le plus doux.
Tout bienfait porte avec lui sa récompense.
Bienfait qui se fait trop attendre, est gâté quand il arrive.
Un bienfait n'est jamais perdu.
Accomplis un bienfait, et jette-le à la mer?