Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations célèbres de Charles Baudelaire.

1 — Notre citation favorite de Charles Baudelaire :

Photo de Charles Baudelaire En amour comme en littérature, les sympathies sont involontaires ; néanmoins elles ont besoin d'être vérifiées, et la raison y a sa part ultérieure. Les vraies sympathies sont excellentes, car elles sont deux en un — les fausses sont détestables, car elles ne font qu'un, moins l'indifférence primitive, qui vaut mieux que la haine, suite nécessaire de la duperie et du désillusionnement. C'est pourquoi j'admets et j'admire la camaraderie en tant qu'elle est fondée sur des rapports essentiels de raison et de tempérament. Elle est une des saintes manifestations de la nature, une des nombreuses applications de ce proverbe sacré : L'union fait la force. (Conseils aux jeunes littérateurs publiés en 1846.)
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2 — Les pensées et citations célèbres de Charles Baudelaire :

Homme libre, toujours tu chériras la mer ! la mer est ton miroir.

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, L'homme et la mer (1857)

Bien qu'on ait du cœur à l'ouvrage, l'art est long et le temps est court.

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Le guignon (1857)

Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Le voyage (1857)

Le poète jouit de cet incomparable privilège, qu'il peut à sa guise être lui-même et autrui.

Charles Baudelaire - Le spleen de Paris (posthume, 1869)

J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or.

Charles Baudelaire - Épilogue pour les Fleurs du mal II (1861)

Ne mépriser la sensibilité de personne ; la sensibilité de chacun, c'est son génie.

Charles Baudelaire - Fusées, journal intime (1851)

Sois charmante, et tais-toi !

Charles Baudelaire - Fleurs du mal, Sonnet d'automne (1857)

Il n'existe que trois êtres respectables : le prêtre, le guerrier, le poète. Savoir, tuer et créer.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1864)

Il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1864)

Le commerce, c'est le prêté-rendu, c'est le prêt avec le sous-entendu : Rends-moi plus que je ne te donne.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1859)

Tout, en ce monde, sue le crime : le journal, la muraille et le visage de l'homme.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1859)

Travail immédiat, même mauvais, vaut mieux que la rêverie.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1866)

Hygiène, morale, conduite - Trop tard peut-être !

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1865)

Amis (ma mère, amis, moi)

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1865)

Foutre, c'est aspirer à entrer dans un autre, et l'artiste ne sort jamais de lui-même.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1859)

La femme est naturelle, c'est-à-dire abominable.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1864)

Le stoïcisme, religion qui n'a qu'un sacrement : le suicide !

Charles Baudelaire - Fusées, journal intime (1851)

Quand même Dieu n'existerait pas, la religion serait encore sainte et divine.

Charles Baudelaire - Fusées, journal intime (1851)

Soyez béni, mon Dieu, qui donnez la souffrance comme un divin remède à nos impuretés !

Charles Baudelaire - Bénédiction, Les fleurs du mal (1857)

Âme curieuse qui souffres et vas cherchant ton paradis, plains-moi !... sinon, je te maudis !

Charles Baudelaire - Fleurs du mal III, CXXXIII (posthume, 1868)

Toute débauche parfaite a besoin d'un parfait loisir.

Charles Baudelaire - Poème du Haschisch (1860)

Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

Charles Baudelaire - À une passante, Les fleurs du mal (1857)

J'aime passionnément le mystère, parce que j'ai toujours l'espoir de le débrouiller.

Charles Baudelaire - Le spleen de Paris (posthume, 1869)

Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté.

Charles Baudelaire - Fleurs du mal, L'invitation au voyage (1857)

La volupté unique et suprême de l'amour gît dans la certitude de faire le mal. Et l'homme et la femme savent de naissance que dans le mal se trouve la volupté.

Charles Baudelaire - Journaux intimes (1851-1862)

L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu.

Charles Baudelaire - Le spleen de Paris (posthume, 1869)

Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit.

Charles Baudelaire - Le spleen de Paris (posthume, 1869)

Salut ! J'adore ta beauté.

Charles Baudelaire - L'amour du mensonge (1857)

Plus on veut, mieux on veut.

Charles Baudelaire - Fusées (1851)

Dieu serait injuste si nous n'étions pas coupables.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1864)

On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître !

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Femmes damnées (1857)

Un mangeur d'opium est trop heureux pour observer la fuite du temps.

Charles Baudelaire - Voluptés de l'opium (1860)

Vous l'avez voulu ; vive la fatalité !

Charles Baudelaire - Théâtre de séraphin (1860)

Point de chagrins de famille ; point de douleurs d'amour.

Charles Baudelaire - Théâtre de séraphin (1860)

Comment, amour incorruptible, t'exprimer avec vérité ?

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Hymne (1857)

Folle dont je suis affolé, je te hais autant que je t'aime !

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, A celle qui est trop gaie (1857)

Va donc ! sans autre ornement, parfum, perles, diamant, que ta maigre nudité, ô ma beauté !

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, A une mendiante rousse (1857)

Beauté forte à genoux devant la beauté frêle !

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Femmes damnées (1857)

Mainte fleur épanche à regret son parfum doux comme un secret dans les solitudes profondes.

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Le guignon (1857)

J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Spleen (1857)

Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore qui font le héros lâche et l'enfant courageux.

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Hymne à la beauté (1857)

Je frissonne de peur quand tu me dis : Mon ange ! Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Les femmes damnées (1857)

Un homme qui ne boit que de l'eau a un secret à cacher à ses semblables.

Charles Baudelaire - Du vin et du haschisch (1858)

Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche.

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Recueillement (1857)

Garde tes songes ; les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous !

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, La voix (1857)

À la très-bonne, à la très-belle, qui fait ma joie et ma santé, à l'ange, à l'idole immortelle, salut en l'immortalité !

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Hymne (1857)

Bienheureux qui peut avec amour saluer son coucher plus glorieux qu'un rêve !

Charles Baudelaire - Les épaves, Coucher du soleil romantique (1866)

Sous un clair azur tout n'est qu'amour et joie, où tout ce que l'on aime est digne d'être aimé.

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Moesta et Errabunda (1857)

Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer ?

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Femmes damnées (1857)

La plus grande malice du diable est de faire croire qu'il n'existe pas.

Charles Baudelaire - Poèmes en prose (1864)

Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne.

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Je t'adore à l'égal (1857)

Mon cœur multiplié jouit de tous vos vices ! mon âme resplendit de toutes vos vertus !

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Les petites vieilles (1857)

Le beau est toujours bizarre.

Charles Baudelaire - Curiosités esthétiques (1868)
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