Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations célèbres de Claude Roy.

1 — Notre citation favorite de Claude Roy :

Photo de Claude Roy Si on aime vraiment, et si on sait rire vraiment, le résultat est le même : on s'oublie, ou du moins on s'efface. Le moi est haïssable, de qui n'aime que son moi. Le moi est haïssable, qui se prend au sérieux, parce qu'il ne voit que lui-même et sans aucune distance. L'amour rend gai, et souvent l'amour fou rejaillit en fou rire parce que les amants rient d'être libérés d'eux-mêmes - par l'autre. (Extrait du Permis de séjour publié en 1982.)
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2 — Les pensées et citations célèbres de Claude Roy :

Je suis content de vivre ce matin, mais sans oublier jamais que je suis mortel !

Claude Roy - Moi je, Gallimard (1969)

Aime-toi, le ciel t'aimera.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

Mieux vaut éviter d'être content de soi, mais être content avec soi ne serait pas mal.

Claude Roy - La fleur du temps (1983-1987)

En amour, il suffit souvent de vouloir aimer pour être aimé.

Claude Roy - Lire Marivaux, La Baconnière, 1947.

La plupart des mensonges sont de politesse, même vis-à-vis de soi.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

Si l'angoisse paralyse, la crainte rend intelligent : on cherche à deviner, se prévoir, se déjouer.

Claude Roy - Nous, Gallimard (1972)

L'amour rend aimable, pas seulement les aimés, pas seulement les amants.

Claude Roy - L'ami lointain (1987)

On est plus détendu en rêve qu'éveillé : le rêveur n'a pas d'idées fixes.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

La faute de français anémie une langue.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

Les intelligents très stupides comprennent tout, sauf qu'ils ne comprennent rien d'essentiel.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

À force de prévoir, on ne voit plus rien.

Claude Roy - La fleur du temps (1983-1987)

L'égalité commence le jour où un Blanc peut dire à un Noir tout ce qu'il pense, et vice versa.

Claude Roy - La fleur du temps (1983-1987)

Rien n'est plus difficile que la louange, et rien n'est plus périlleux que l'approbation.

Claude Roy - Le permis de séjour (1977-1982)

Vieillir, c'est changer de peur.

Claude Roy - Le permis de séjour (1977-1982)

On se fait à tout, même à soi.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

L'amour qui réchauffe et vivifie, n'est pas celui qui brûle et consume.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

La peur est une maladie ; qui peut désapprouver quelqu'un d'être malade ?

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

Essaie de te souvenir qu'on ne possède pas la raison. Ne pas discuter pour avoir raison, mais pour être, pour devenir raison. Ne pas avoir l'avantage, mais savoir davantage.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

L'argent ne fait pas le bonheur, mais il aide à acheter.

Claude Roy - La fleur du temps (1983-1987)

Ce qu'a d'aimable l'amour c'est qu'il désintéresse de soi.

Claude Roy - Somme toute (1976)

L'amour commence par l'envie de tout se raconter, pour se terminer par : Qu'as-tu fait aujourd'hui ? - Rien.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

Le ciel du printemps ressemble souvent à la mine de la belle-mère, dit le proverbe.

Claude Roy - Clefs pour la Chine, Gallimard (1953)

L'impatience nourrit la patience, et la patience fortifie l'impatience.

Claude Roy - Jean Vilar (1987)

La première condition du talent, c'est de vivre d'égal à égal avec ses semblables.

Claude Roy - Stendhal par lui-même (1952)

Si vous voulez vivre vieux, ne prenez pas l'habitude. C'est une très mauvaise habitude, que de s'habituer.

Claude Roy - L'amour de la peinture, Gallimard (1955)

La curiosité est une sorte de bravoure.

Claude Roy - Le journal des voyages (1960)

La curiosité est le commencement de la bienveillance.

Claude Roy - Le commerce des classiques (1953)

La clef qui sert est toujours claire.

Claude Roy - Trésor de la poésie populaire française (1954)

Le baiser est un fruit qu'il faut cueillir sur l'arbre.

Claude Roy - Trésor de la poésie populaire française (1954)

L'or, la femme et la toile, on ne les prends qu'à la lumière du jour.

Claude Roy - Trésor de la poésie populaire française (1954)

Une vraie femme nue dans vos bras vaut mieux que dix pin up au mur, même si les pin up sont signées Titien ou Renoir.

Claude Roy - L'amour de la peinture, Gallimard (1955)

La pauvreté est souvent la mère de tous les vices.

Claude Roy - Descriptions critiques, Gallimard (1950)

C'est le propre de l'homme bas et des basses époques que de diviniser l'amour.

Claude Roy - Lire Marivaux (1947)

L'amour, un rien suffit à l'étouffer, le dévier, le défaire.

Claude Roy - Le verbe aimer (1969)

Comprendre, c'est établir un rapport exact.

Claude Roy - Somme toute (1976)

Aimer, c'est établir un rapport juste.

Claude Roy - Somme toute (1976)

Qui croit a besoin de croire.

Claude Roy - L'ami lointain (1987)

Le temps porte conseil : en général celui de ne rien faire.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

Rien n'est plus vrai ni plus durable que la fragilité des sentiments.

Claude Roy - Le permis de séjour (1977-1982)

Le malheur d'aimer, c'est le bonheur de vivre.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

On n'aime pas parce qu'on est amoureux, mais on est amoureux parce qu'on aime.

Claude Roy - La dérobée (1968)

Aimer, c'est demander à une personne le don de ce qu'elle a de plus impersonnel.

Claude Roy - Nous, Gallimard (1972)

On croit qu'on est triste parce qu'on a des idées tristes, mais c'est le contraire.

Claude Roy - La dérobée (1968)

Le verbe aimer, c'est le comble du vague.

Claude Roy - La dérobée (1968)

Ne te presse pas, cela oppresse.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

Si on aime vraiment, et si on sait rire vraiment, le résultat est le même : on s'oublie, ou du moins on s'efface. Le moi est haïssable, de qui n'aime que son moi. Le moi est haïssable, qui se prend au sérieux, parce qu'il ne voit que lui-même et sans aucune distance. L'amour rend gai, et souvent l'amour fou rejaillit en fou rire parce que les amants rient d'être libérés d'eux-mêmes - par l'autre.

Claude Roy - Le permis de séjour (1977-1982)

Ce qui n'est que sentimental est toujours indécent.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

Il y a mieux encore que le calme de la solitude : la présence silencieuse de l'être aimé.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

La logique, c'est comme la loi : si on l'appliquait parfaitement, ce serait la mort.

Claude Roy - Le permis de séjour (1977-1982)

Toute théorie du mal fait plus de mal que l'existence même du mal.

Claude Roy - L'ami lointain (1987)

Un esprit de famille citerne plutôt que de la famille source.

Claude Roy - L'étonnement du voyageur (1990)

Le bonheur rend les sots satisfaits, ils croient l'avoir mérité.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

L'ennui est un avertissement qu'on n'écoute jamais trop.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

Le vrai malheur rend le vrai bonheur presque inimaginable.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

Savoir est bon ; mais savoir où ranger son savoir pour le retrouver, cela est excellent.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

Vouloir être aimé pour soi-même c'est parfois trop demander.

Claude Roy - Les rencontres des jours (1992)

L'amour est un plaisir qui varie les plaisirs.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

Aimer plus longtemps qu'on aime, c'est toujours... en remettre.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

Tu es une hypocrite, dit-il ; on l'est toujours un peu si on est poli, dit-elle.

Claude Roy - Le malheur d'aimer (1958)

Le souvenir d'un bonheur n'est bénéfique que lorsque celui qui se souvient est encore heureux.

Claude Roy - L'ami lointain (1987)
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