Homme d'État athénien né en 384 av. J.-C. à Athènes, Démosthène est mort en 322 av. J.-C. dans le temple de Poséidon situé sur l'île de Calaurie (aujourd'hui Poros). Pour de plus amples informations, Les 26 pensées et citations de Démosthène :
Que la défiance soit votre compagne inséparable, vous serez à l'abri de tous les maux.
Chercher à connaître l'avenir, ce n'est pas là ce qui doit vous occuper ; mais prendre conscience que cet avenir vous sera bientôt funeste si vous persévérez dans votre inaction et dans la négligence de vos affaires, voilà ce qu'il vous importe de bien connaître.
Il ne suffit pas de savoir par ouï-dire, il faut voir de vos propres yeux.
Un homme sensé juge par les actions, et non pas par les paroles.
La manière de bien conduire une guerre ce n'est pas de suivre, mais de précéder les évènements. Un général marche à la tête des troupes, de même un bon politique doit marcher à la tête des affaires, afin d'être toujours le maître d'agir suivant sa volonté, sans être jamais obligé de se traîner à la suite des évènements.
L'homme sage trouve en lui-même une seule arme défensive, commune à chacun, utile et salutaire à tous, et quelle est cette arme ? La défiance. Portez-la toujours avec vous, ayez soin de vous en couvrir ; tant que vous ne la quitterez pas, vous n'aurez rien à craindre.
Etre libre et indépendant vaut mieux que d'être esclave d'un tyran.
Hâtez-vous d'agir tandis qu'il en est encore temps.
Un bon citoyen doit préférer dans ses discours le salut de la patrie à l'agrément des paroles.
Il est fort aisé de se tromper soi-même, on pense comme l'on est affecté.
Il faut toujours préférer l'utile à l'agréable si on ne peut avec les deux.
Un décret est inutile si l'on n'y ajoute une volonté ferme d'effectuer ce qui a été résolu.
On ne peut changer ce qui est fait.
Il est inutile, si le commencement n'est pas bien assuré, de raisonner sur la fin.
La moindre force, de quelque côté qu'on l'ajoute, fait pencher la balance.
Il est plus facile de conserver que d'acquérir.
Plus on passe pour beau parleur, plus on se défie de nos discours.
La parole sans les effets n'est qu'un son vain et inutile.
Les impostures dévoilées par le temps se détruisent elles-mêmes.
Il ne convient qu'à un scélérat de perdre la vie par une sentence.
Qui reste oisif ne réussira jamais à rien.
L'occasion échappe et n'attend pas les lenteurs de notre paresse.
La vigilance nous met au-dessus de tous les périls.
Qui ne pardonne à personne n'est pas digne de pardon.
Nulle excuse à apporter, nul pardon à espérer.
Le pardon ne change point la mauvaise volonté d'un puissant malfaiteur.