Il y a des choses qu'il ne faut jamais discuter mais prouver,disait Anne Barratin. Une écrivaine, essayiste et réalisatrice française, Virginie Despentes, a écrit :
Quand on a envie de discuter avec quelqu'un, voilà comment s'y prendre. C'est la même chose qu'avec les pigeons, il s'agit de distribuer régulièrement des petits bouts d'attention.
Ne discute qu'avec ceux qui le désirent et qui cherchent la vérité ; avec les autres c'est peine perdue ; se taire ou faire ses réserves, c'est tout ce qu'il faut.
Quand je discute avec les autres, c'est pour bien savoir, non ce qu'ils pensent, mais ce que je pense moi-même.
On discute à perte de vue sur des vétilles et l'on tranche d'un coup les plus grosses questions.
Il faudrait chaque fois se redire qu'on ne discute pas pour avoir raison, mais pour devenir raison. On ne discute pas pour avoir l'avantage, mais pour savoir davantage.
Si tu refuses de discuter avec les sots, tu ne discuteras plus avec personne.
Discuter sérieusement une opinion avec un sot, c'est porter une lanterne devant un aveugle.
Écoute cette conversation intime. Ce sont tes deux « Moi » qui discutent. Crois-tu que celui qui est fils de ta raison convaincra l'autre ?
Pauvres gens qui perdez votre temps à discuter des affaires des autres, il vous serait si profitable de le consacrer à l'arrangement des vôtres !
Quand des hommes de bonne foi discutent longtemps, il y a grande chance que la question n'est pas claire.
Un salon de bonne compagnie où l'on discute poliment n'est pas une Église, et une dispute même courtoise n'est pas un culte.
On ne devrait discuter qu'avec ses égaux, car il y a des opinions de caste comme il y a des vérités de situation.
Pendant qu'à discuter notre esprit s'ingénie, l'occasion souvent nous fausse compagnie.
Après avoir accepté un marché on ne discute plus afin d'obtenir un rabais.
Les hommes d'action ne s'attardent jamais à discuter de questions inutiles.
Discuter n'est pas résoudre.
Ils sont tous comme cela ! ils n'ont qu'une heure ou deux pour aimer, boire et se reposer, et ils passent tous ce peu de temps à discuter sur l'amour, sur les vins et sur l'aubergiste, et à faire, défaire et refaire un lit sur lequel d'autres viendront dormir !
On ne discute pas pesamment ce qui ne vaut pas la peine d'être remarqué légèrement.
Discuter avec une personne qui a un tempérament impétueux et l'esprit lent ou lourd : de là une conversation pâteuse, une parole pesante et un tout fort ennuyeux, sans trace de grâce !
L'amitié ne supporte aucun arrangement, elle réclame l'entière sincérité des deux parties. Prendre une bière et faire trois blagues, on est toujours sûr d'y arriver. Mais rencontrer un interlocuteur avec qui on puisse vraiment discuter est quelque chose de rare.
La société est infestée de discuteurs et d'insulteurs que l'on rencontre aux tables communes ou aux tables particulières, qui, semblables aux terriers, regardent comme le devoir d'un chien d'honorer d'un grognement tout passant, et de faire les honneurs de la table en aboyant après celui-ci une fois hors de vue.
On ne discute pas sur une affaire majeure sans s'échauffer un peu.
Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder.
Beaucoup de personnes ont l'habitude de discuter avant de poser la question, comme Don Quichotte commence toujours à combattre avant de savoir quels sont ses ennemis.
Vouloir discuter avec un homme borné, autant parler avec un mur.
Il y a un charme tout particulier à pouvoir discuter et philosopher sans arrière-pensée sur le fond des choses et de la vie, avec un ami, surtout un ami de l'autre sexe, car on se sent plus près du vrai, parce qu'on a tous les éléments de la question, les expériences complémentaires et les points de vues opposés.
Employer la raison pour discuter avec un bel esprit, c'est faire usage d'une langue qui lui est inconnue.
Discuter sérieusement avec un sot, autant allumer une lanterne à un aveugle.
Rien de tel que l'indiscutable pour être discuté.
Cherchez, en discutant, seulement à vous instruire, et non pas à contrarier.
Le blâme n'exclut pas l'estime, il laisse la consolation de discuter, de contredire.
Discutons souvent, mais ne nous disputons jamais.
Divorcer est plus facile que discuter.
Quand on a beaucoup à discuter, on est forcé d'étendre son discours.
Écouter les objections et en discuter sont les moyens les plus surs pour démêler la vérité, mais cela demande du sang-froid et du jugement.
On discute ardemment la justice des causes, on n'examine jamais celle des moyens.
On ne discute pas plus avec les croyances des foules qu'avec les cyclones.
Essaie de te souvenir qu'on ne possède pas la raison. Ne pas discuter pour avoir raison, mais pour être, pour devenir raison. Ne pas avoir l'avantage, mais savoir davantage.
Ne discute pas, travaille en silence ; contre un homme mauvais, rassemble ton énergie.
Les nécessités se subissent et ne se discutent pas.
Qui veut s'instruire est obligé de tout discuter avec le plus grand scrupule.
Une morale sans obligation ni sanction se discute, elle ne s'enseigne pas.
Discutée avec calme, une thèse s'éclaire, mais la vérité fuit aux cris de la colère.
Sans principes communs, ce n'est pas la peine de discuter.
Celui qui excelle ne discute pas, il maîtrise sa science et se tait.
De la discussion jaillit la lumière?