L'amour, c'est peut-être d'être égoïstes ensemble,disait Marcel Achard. Un écrivain, fabuliste et poète français, Jean-Napoléon Vernier, a écrit :
À deux, on trouve parfois le silence préférable à la conversation, parce qu'il laisse mieux sentir le plaisir et le bonheur d'être ensemble.
Avec un idiot le plaisir de rentrer chez soi l'emporte sur celui d'être ensemble.
La causerie amicale ne peut être une prédication double qu'à de très rares intervalles. Ce qui doit la dominer c'est le naturel, l'abandon, le plaisir d'être ensemble.
Nous avons tant souffert ensemble ! Voilà l'hymne de l'amitié.
Un bon cœur ne saurait voir qu'avec peine la désunion des amis, et ne s'en fait aucune de se fatiguer pour les remettre bien ensemble. Il adoucit la colère de l'emporté, et a en horreur toute sorte de vengeance.
L'amour c'est aussi cette façon d'être deux à ne pas être ensemble, distance qu'il ne faut pas nier, mais savoir reconnaître.
Lorsqu'on ne peut pas être ensemble, lorsqu'on ne peut pas se donner sans cesse et sous mille formes l'un à l'autre, lorsqu'il faut s'aimer à travers la distance, il reste au moins cette consolation de se réunir par la pensée, de s'efforcer constamment de faire ce qui plairait à l'absent s'il était là, d'être chaque jour davantage ce qu'il voudrait que l'on soit.
On ne saurait être ensemble toujours, surtout en grande troupe : on laisse aller ses amis, on laisse courir la foule.
Quand on est ensemble, c'est pour être bien ; ça ne sert à rien de se disputer, sinon à se rendre malheureux !
Il faut un certain talent à ceux qui ont l'intention de passer leur vie ensemble sans mourir d'ennui. Mais ce talent, comme l'accord, doit être un talent pour la vie.
Tous les êtres sont ensemble bien que chacun d'eux reste séparé.
C'est épouvantable d'être seul quand on a été deux.
Être ensemble sans avoir rien de profond à se dire, c'est un des liens de l'amitié.
Notre amour est au-dessus des expressions de la terre. Être ensemble tout à Dieu, pour le temps et pour l'éternité ; souffrir ensemble des maux de la route ; espérer les biens du ciel ; aimer toutes les créatures ; être unis sans retour, et s'unir cependant à chaque heure, comme si l'heure précédente n'avait pas été témoin d'une union semblable ; entendre chacun non le vain écho de sa voix, mais le son qui complète le son, la note qui achève l'harmonie ; être un et être deux, ô mon amie, c'est là notre sort ! Ne craignons pas de troubler notre vie par les travaux et les combats ; notre part sera assez belle encore.
La liberté de la campagne est une chose si charmante et si commode ! — Les arbres même un peu effeuillés de l'automne offrent de si délicieux ombrages aux rêveries du naissant amour ! Il est difficile de résister au milieu de la belle nature ! Les oiseaux ont des chansons si langoureuses, les fleurs des parfums si enivrants, le revers des collines des gazons si dorés et si soyeux ! La solitude vous inspire mille voluptueuses pensées que le tourbillon du monde eût dispersées ou fait envoler çà et là, et le mouvement instinctif de deux êtres qui entendent battre leur cœur dans le silence d'une campagne déserte, est d'enlacer leurs bras plus étroitement et de se replier l'un sur l'autre, comme si effectivement il n'y avait plus qu'eux de vivants au monde.
Il suffit parfois de se séparer pour être ensemble.
L'amour, ce n'est pas de la soumission aveugle, c'est une union victorieuse de deux êtres qui vont ensemble vers quelque chose qui n'appartient qu'à eux.
L'amitié, c'est un, mais c'est être au moins deux.
En amour, un plus un ne font qu'uns.
Il n'y a de communautaire que l'illusion d'être ensemble.
Ce qui fait que les amants et les maîtresses ne s'ennuient point d'être ensemble, c'est qu'ils parlent toujours d'eux-mêmes.
S'ils veulent être heureux ensemble, les époux doivent être nés avec le don du compromis gracieux.
As-tu quelquefois voulu être petit oiseau ? Nous volerions ensemble, ça doit être si doux de faire l'amour dans l'air ! les vents vous poussent, les nuages vous entourent.
Les gens du monde se réunissent moins pour goûter le plaisir d'être ensemble que pour s'en répartir l'ennui.
Mieux vaut se quitter de temps en temps ; si on était toujours ensemble, on finirait par s'embêter !
L'amour vole aux amants les heures qu'ils ne passent pas ensemble : séparés, on ne vit plus, on attend de vivre.
Le bonheur, ce n'est pas une note séparée, c'est la joie que deux notes ont à rebondir l'une contre l'autre.
La voilà, la magie idéale : pouvoir supporter tout à coup d'être ensemble.
Amitié, mariage de deux êtres qui ne peuvent pas coucher ensemble.
Autant qu'il nous semble, raisonnable et fou, nous irons ensemble au-delà de tout.
Si les époux ne vivaient pas ensemble, les bons ménages seraient plus fréquents.