On est souvent seul tout en étant deux, et deux tout en étant séparés,disait Victor Cherbuliez. Un romancier, journaliste et académicien français, Jean Dutourd, a écrit :
Être seul, se laisser submerger par la paresse, rêvasser, être à moitié engourdi, flotter entre deux eaux, avoir envie d'un peu de tout et en même temps de rien, ça c'est extraordinairement bon pour la création.
Souvent on est solitaire sans être seul ; il suffit pour cela de se livrer entièrement à ses réflexions.
Être seul n'est pas bon pour les affligés, les larmes ne font que couler plus abondamment.
L'homme n'est pas fait pour vivre seul ; la société est nécessaire à son corps aussi bien qu'à son âme ; l'association développe et multiplie ses forces et sa puissance : seul, il s'alanguit, s'étiole comme une fleur qui n'a point de soleil, et devient un fardeau pour les autres et pour lui-même.
Il n'est pas bon qu'un homme soit seul. Les âmes humaines veulent être accouplées pour valoir tout leur prix, et la force unie des amis comme celle des lames d'un aimant artificiel est incomparablement plus grande que la somme de leurs forces particulières. Divine amitié, c'est-là ton empire !
Un homme doit savoir vivre seul et dans la société : la société lui apprend à supporter les autres ; la solitude à se supporter lui-même.
Qu'il y a de genres de solitudes produites par cet état unique : être seul !
La solitude, c'est être seul ; l'isolement, c'est se trouver seul au monde, quand on est seul.
Être seul, ne connaître personne dans une ville, transforme en prison ce lieu sans échanges.
Vouloir être seul, c'est toujours vouloir donner rendez-vous à un quelqu'un ou à un quelque chose.
Quand on est seul, sans famille à nourrir, on n'a à se soucier que de soi, ce qui n'est pas rien.
À un certain âge, un homme prend difficilement son parti d'être seul, et, à défaut des joies d'un amour partagé, il sent le prix des attentions et des soins.
J'aime, deux ou trois par an, entrer dans des périodes de silence. De m'immerger dans un temps et un espace où je me coupe de tout. Où je peux disparaître sans téléphone, sans adresse où me joindre, sans autre contact que mon besoin d'être seul.
Dans la triste absence de tout ce dont le cœur a besoin, lorsqu'on se trouve seul à regret, on n'a d'autres ressources que de s'occuper, comme on peut, de ses propres idées.
Mon cher ami, je veux continuer, moi, mes relations avec toi. Je le veux pour mon plaisir ; je le veux parce que c'est mon devoir de vieil ami de ne pas t'abandonner quand tu es seul.
Mieux vaut être seul qu'en mauvaise et lâche compagnie.
Tout le monde dans la vie cherche quelqu'un afin de ne pas rester seul.
Seul ! Quel bonheur d'être seul, d'être à soi ! Quel bonheur d'avoir échappé à ses chaînes, à la torture de ses souvenirs, à l'hallucination des figures aimées et détestées ! Quel bonheur de vivre enfin, sans être la proie de la vie, d'être devenu son maître !
On peut être seul au milieu du monde, on peut être en société dans une profonde solitude.
Il y a un plaisir non pas d'être seule mais d'être capable de l'être.
Je m'ennuie tant, toujours seul ! Ça m'attriste, quand je rentre chez moi le soir, de trouver le feu éteint, les murs nus, l'absence de vie, d'intimité de toute chose.
Je suis effroyablement seul, je n'ai personne au monde ! On se tait, on se tait longtemps, puis un beau jour, tout se met à bouillonner dans l'âme et cela déborde... Dans ces moments-là, je serais capable de parler à un arbre, même à un caillou.
Il est amer d'être seul, mais il est plus amer encore quand on est deux, de ne pas faire qu'un seul. La pire des solitudes gît dans la communion ratée.
Dans la vie, on est toujours seul : l'important est de savoir avec qui !
Elle m'a crié : — Tu finiras seul comme une merde ! J'ai répondu : — C'est mieux que de finir seul avec une merde !
L'homme seul est comme une main seule, comme un pied seul, comme un œil seul, il agit, il marche, il juge imparfaitement. Il se trompe, il trébuche, il tombe et il n'a personne pour le relever.
Vous reconnaissez vos amis à ce qu'ils ne vous empêchent pas d'être seul.
Être seul, c'est odieux, c'est mortel, et c'est cruel aussi pour ceux qui vous aiment.
Il est plus insupportable d'être toujours seul que de ne le pouvoir jamais être.
Être souvent seul, et faire de soi tout son univers, cela peut être la source de grandes joies.
Mieux vaut être seul que d'être avec des scélérats.
Être seul vaut mieux encore qu'être avec des indifférents.
Qui ne sait dire non de rien ne vient à bout ; qui ne sait être seul ne peut agir du tout.
L'homme seul est comme une main seule, comme un pied seul, comme un œil seul, il agit, il marche, il juge imparfaitement.
C'est être seul au monde que de n'être point aimé, et la solitude, selon la parole divine, est funeste à l'homme. L'absence d'affection est un mal si insupportable qu'elle doit servir, devant Dieu, de circonstance atténuante au suicide.
L'homme n'est point né pour vivre seul, la solitude a ses préjugés comme la société.
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.
N'ayant pas une âme à qui parler, pas une personne à visiter, je rentre solitaire.
L'homme n'est jamais moins seul que lorsqu'il est seul.
Celui qui s'ennuie étant seul n'est souvent qu'un ennuyeux auprès des autres.
Être seul de mon avis me paraît agréable, quand j'ai le sentiment d'être dans le vrai.
Malheur à celui qui est seul ; quand il tombe, il n'a personne pour le relever.
Savoir vivre seul est une condition essentielle pour qui veut conserver intactes, en toutes circonstances, la dignité de ses mœurs et la sincérité de son caractère.
Lorsqu'un arbre est seul, il est battu des vents et dépouillé de ses feuilles ; ses branches, au lieu de s'élever, s'abaissent comme si elles cherchaient la terre. Lorsqu'une plante est seule, ne trouvant point d'abri contre l'ardeur du soleil, elle languit et se dessèche, et meurt. Lorsque l'homme est seul, le vent de la puissance le courbe vers la terre, et l'ardeur de la convoitise des grands de ce monde absorbe la sève qui le nourrit. Ne soyez donc point comme la plante et comme l'arbre qui sont seuls : mais unissez-vous les uns aux autres, et appuyez-vous, et abritez-vous mutuellement.
L'homme qui n'aime que soi, ne hait rien tant que d'être seul avec soi.
On se perd en se donnant trop aux autres ; on se retrouve quand on sait un peu être seul.
Vivre seul et ne s'occuper que de soi, c'est mettre à l'abri des plus grands malheurs son cœur.
Si vous êtes assez heureux pour vivre seul, restez seul.
Être seul, c'est comme ne plus faire partie de l'espèce humaine.
Il n'y a qu'une souffrance, c'est d'être seul.
Un seul doigt ne fait pas une main.
La plus grande souffrance, c'est d'être seul, de ne pas se sentir aimé, de n'avoir personne.
On n'est libre qu'en étant seul.
Mieux vaut être seul que parmi les traîtres !
Si on ne s'aimait pas tant soi-même on serait toujours seul.
Être adulte, c'est être seul.
Si tu vis seul, la calomnie s'acharnera sur toi : mais si tu ne vis pas seul, ce sera bien pis.
On n'est jamais tout à fait seul : par malheur, on est toujours avec soi-même.
L'habitude d'être seul rend maussade.
On n'est jamais mieux que seul.
D'être seule me réveille parfois assez tristement.
L'homme qui est seul cherche la société, la parole, la vie ; l'esprit qui est seule cherche Dieu.
La solitude n'apprend pas à être seul, mais le seul.
Qui aime n'est jamais seul, il a ses pensées et ses souvenirs.
Être souvent seul, c'est travailler à une sorte de philosophie qui justifie et permet le suicide.
Il n'est pas bon que l'homme vive seul.
L'homme n'est pas longtemps honnête quand il est seul !
On est toujours un peu étranger dans la vie, et très seul.
La seule chose nécessaire est de ne pas être seul.
Comme certains recherchent autrui pour s'oublier, moi je recherche autrui pour me retrouver seule.
Si l'on n'a pas de plus grand plaisir que d'être seul avec ce qu'on aime, alors pourquoi peut-on rester si rarement avec soi-même ?
Mieux vaut vivre seul qu'en mauvaise compagnie?