Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations célèbres d'Henri-Frédéric Amiel.

1 — Notre citation favorite d'Henri-Frédéric Amiel :

Photo d'Henri-Frédéric Amiel Le travail et l'action, la pensée et l'amour seuls remplissent la vie ; ce qui nous manque bien souvent, c'est un noble but, une grande passion, une œuvre sacrée, une haute espérance, un devoir solennellement accepté, une foi pure et profonde, un objet de dévouement digne d'absorber nos jours, nos vœux et nos forces. Ce qui nous manque, c'est une compagne selon notre coeur ; ce qui nous dévore, c'est la solitude du coeur et le vide de l'âme. (Extrait du journal intime, le 9 août 1864.)

2 — Les pensées et citations célèbres d'Henri-Frédéric Amiel :

On ose appeler amour des escrimes de coquetterie qui ne sont pas même des amourettes.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 14 avril 1875.

Une mauvaise femme me rendrait un démon, un Barbe-bleue, et misanthrope féroce.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 26 novembre 1849.

Le scepticisme coupe toutes les racines de l'être et de la volonté.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 19 janvier 1872.

Le mécontentement à l'état chronique empoisonne tout.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 27 mars 1855.

De jour, la source rit et jase en la verdure, mais, prête bien l'oreille, elle pleure la nuit.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 1er octobre 1872.

La moquerie, c'est le pire des genres d'esprit et le plus facile.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 7 septembre 1869.

On doit à sa propre dignité de ne pas se traduire au dehors en caricature.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 5 mai 1872.

Aimer, c'est être doublement, car c'est comprendre et rendre. Ainsi deux êtres qui s'aiment en valent trois ; et c'est peut-être pourquoi ils deviennent trois. La génération est ainsi le symbole visible de ce miracle de l'amour, qui fait que 1 + 1 = 3.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 16 avril 1869.

L'activité est plus que le mérite ; ce qui ne se meut pas, ou plus, est tenu pour mort.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 20 décembre 1852.

Être choyé, c'est beaucoup ; pouvoir être utile, c'est plus encore.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 19 décembre 1852.

Les années s'écoulent bien rapidement, ne laissez pas partir le bonheur : Il est encore à votre porte. Vous souffrirez toujours davantage de cette solitude du cœur, pensez sérieusement à l'avenir.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 28 octobre 1872.

Si je ne puis vivre avec vous pour vous, je vivrai pour vous sans vous.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 27 septembre 1871.

Aucune grâce peinte ne veut une grâce vivante.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 9 juillet 1851.

Malheur aux débonnaires, car chacun marche sur eux comme sur un tapis.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 7 juillet 1874.

Familiarité amène mépris.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 6 août 1865.

Qui se domine peut seul guider sa vie, et seul la concevoir.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1852)

Il faut parfois une peine pour arriver à un plaisir.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 26 décembre 1872.

Un paysage quelconque est un état de l'âme.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 31 octobre 1852.

Une pensée involontaire, c'est une pensée inconsciente, une pensée non pensée.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 16 février 1849.

Qui veut avoir conscience de lui-même doit renoncer aux bénéfices de l'irréflexion téméraire.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 19 novembre 1873.

La compagnie des sots est une compagnie peu amusante.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

Pour les malsains tout est malsain, tout précipite leur pelade.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 21 avril 1871.

Les poètes célibataires sont une peste publique, ils troublent, sans le savoir et le vouloir, tous les cœurs féminins sans emploi.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 12 juillet 1866.

La vie est un combat, si par faiblesse il t'arrive de choir, reprends confiance sans te laisser abattre.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

La mauvaise humeur, le déboire la fait fleurir, et les mortifications la font éclater.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 28 février 1865.

Si un jour tu as un fils ou une fille, enseigne-lui que le temps perdu, c'est du temps volé, et que l'activité vaine qui ne mène à rien, c'est-à-dire sans but, n'est qu'un autre nom du temps perdu.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 4 septembre 1863.

L'amour n'est pas l'amour quand l'amour est obligé.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 6 septembre 1872.

Qui n'a pas l'esprit de son rôle, de son rôle a tout le malheur.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 1er octobre 1868.

Qui veut convaincre les autres doit se convaincre d'abord lui-même.

Henri-Frédéric Amiel - Les lettres de jeunesse (1904)

La bêtise aura toujours l'avantage du nombre.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 29 mars 1872.

Veux-tu encore te cramponner à la carrière professorale, qui ne te promet plus que des ennuis, sous prétexte de quelques billets qu'elle te rapporte par an ? Veux-tu couver des œufs de pierre jusqu'à la fin de tes jours ? N'es-tu pas rassasié de notre jeunesse, de cette vocation, de cette duperie prolongée ? Ne serait-il pas temps de songer à toi-même, à tes goûts personnels ?

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 16 avril 1873.

Réjouir ceux qu'on aime, je ne connais d'autre bonheur.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 14 octobre 1872.

Je n'exige plus rien de moi-même, je vivote comme les végétaux.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 14 octobre 1872.

La vie est une course à un bonheur inexistant.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

Savoir finir, c'est la même chose au fond que savoir mourir, c'est distinguer les choses véritablement nécessaires et remettre les autres à leur place.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 15 août 1851.

Un ami ne remplace pas une femme aimée.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 27 août 1841.

Dans la rivalité ardente on ne tend plus la main, on ne donne que des crocs-en-jambe. Les bonnes paroles ne sont qu'un stratagème, la cordialité n'est qu'une grimace, la sympathie n'est qu'une feinte.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 8 janvier 1879.

On ne remonte jamais le fleuve des ans.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 17 août 1877.

En rabaissant autrui on s'abaisse soi-même.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 16 avril 1869.

L'homme peut devenir eunuque ; l'eunuque ne redevient pas homme.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 25 juillet 1878.

Le fer d'autrui me rend d'acier, et sa bonté me fait de cire.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 10 juin 1854.

Qu'il est amer de devenir un vieux par la surface, quand on est encore d'un autre âge par l'imagination, le cœur, les goûts et les habitudes.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 3 août 1872.

La haine a beau être un meurtre ; le haineux n'y veut voir qu'une hygiène.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

Les ennuyeux en ce monde sont légion.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1852)

Un arbre se juge toujours à ses fruits.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 18 mai 1872.

Tout ce qui aigrit l'humeur peut changer l'existence entière. Dès qu'on ne saurait plus agréer et plaire, il faut se faire craindre ou se faire oublier.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 31 mars 1872.

Chaque espérance est un œuf d'où peut sortir un serpent au lieu d'une colombe.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 5 avril 1851.

Tout ou Rien, je ne puis qu'être tout haine ou tout amour, tout entier bon ou tout entier méchant.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 3 juillet 1853.

Si la conscience nous rappelle notre devoir, l'amour-propre nous parle surtout de notre mérite.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 10 août 1878.

Juger autrui, c'est comparer.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 8 mars 1866.

Le pardon volontaire et gratuit est une surabondance de l'amour.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 5 juillet 1875.

Un frais sourire est le plus efficace des cordiaux.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 17 septembre 1872.

La solitude est mauvaise conseillère, et l'isolement aigrit.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 3 novembre 1869.

La rêverie est le dimanche de la pensée.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 29 avril 1852.

L'homme cultivé peut tout apprendre ; l'homme instruit a déjà des provisions accumulées.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 14 août 1877.

Gardons-nous de la fausse amitié ; il n'est bonne dorure, ami, que d'être d'or.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 25 décembre 1879.

La souffrance du corps est peu de chose vis-à-vis de la souffrance du cœur.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 8 décembre 1873.

Le découragement est une incrédulité, l'abstention une désertion.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 18 septembre 1864.

Plus on aime, plus on souffre. La somme des douleurs possibles pour chaque âme est proportionnelle à son degré de perfection.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 26 décembre 1868.

Chaque vie se fait son propre destin.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 16 décembre 1847.

À peine commençons-nous à savoir vivre, qu'il faut déjà apprendre à mourir.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 21 avril 1872.

Deux imbéciles se font un certain plaisir d'écraser leur supérieur naturel, et de lui prouver que 2 est le double de 1.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 18 avril 1871.

Il n'y a pas de vérité religieuse, il y a des croyances plus ou moins sincères et désintéressées.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 23 août 1877.

Etre, c'est être fort : la force fait la vie, elle fait la santé, la beauté, la vertu.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 28 avril 1871.

Le corps c'est l'âme visible et le temple du Saint-Esprit.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 23 mars 1873.

Vivre, pour un cœur amoureux, c'est aimer. Aimer, c'est n'être plus seul, c'est sentir sa propre vie par un autre et dans un autre ; c'est de deux faire un. L'abolition du moi, et son remplacement par le nous, est son impérieux désir, son indestructible instinct.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 17 avril 1866.

La désuétude finit par rouiller les sentiments.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 5 septembre 1878.

L'homme seul est comme une main seule, comme un pied seul, comme un œil seul, il agit, il marche, il juge imparfaitement.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 22 octobre 1872.

N'étant d'aucune coterie, d'aucun cercle et d'aucune de nos vieilles sociétés, personne ne s'associe à moi et même ne me connaît dans ce monde-là. Et plus on me délaisse, plus je me retire de mon côté.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 10 février 1874.

Chacun de nous se fait un étroit terrier dans la montagne des connaissances, chaque érudit n'est qu'un lapin.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 26 mai 1846.

Le pédant a la tournure raide et gauche du coq d'Inde qui se croit un paon.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 21 janvier 1854.

L'humanité prise en bloc est bête comme un mouton, éternellement elle se cogne et se bute aux mêmes endroits et gobe les mêmes amorces.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 23 avril 1872.

L'esprit chagrin voit tout en noir, gâte l'avenir, n'espère plus ; le caractère morose gâte le présent, il murmure sourdement et imagine des contrariétés, des ennuis partout.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 12 septembre 1850.

La vie est une lutte où chaque jour doit être un combat contre soi-même.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 11 septembre 1850.

Il y a plus d'âme dans une larme que dans un sourire.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 30 mars 1851.

Sur la pente de la désaffection, on roule vite jusqu'à la haine.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 2 février 1853.

Un rien est le commencement de tout.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 19 août 1877.

Le succès donne de l'aplomb et de l'entrain.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 18 novembre 1872.

Le recueillement est comme un bain de l'âme dans la contemplation, et le journal intime n'est que le recueillement, plume en main.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 28 janvier 1872.

Mon âme ne se découvre que dans l'intimité sûre.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 10 décembre 1872.

Chacun juge d'après soi-même, c'est pourquoi nos jugements nous jugent et nous décèlent.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 20 mai 1869.

La paresse s'empare de tout prétexte pour se croiser les bras.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 13 janvier 1853.

La vie est une bataille, c'est à ses victoires que se mesure la valeur d'un homme.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 13 janvier 1853.

L'amour envahissant et jaloux veut absorber son objet et le rendre heureux, mais non pas le laisser être heureux.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 2 décembre 1877.

Le devoir est la nécessité volontaire, la lettre de noblesse de l'homme.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 5 mai 1848.

Je ne crois pas à la vie, je ne crois pas à une Providence individuelle et paternelle ; je sais que tout désir trompe, que tout espoir leurre, que tout effort échoue, que rien de bon n'est stable et durable, que tout ce que nous voudrions retenir nous est arraché ; je sais que la sainteté est aussi hors de nos prises que le bonheur, je vois partout l'irréparable, l'inévitable et l'inaccessible.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 10 juin 1877.

On ne joue pas sa vie à pile ou face ou à la courte paille.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1852)

Les atouts vont au joueur prospère.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 2 septembre 1869.

Un badinage sans fiel peut provoquer des rancunes sans fin.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 20 février 1878.

Quoi qu'il arrive, quoi qu'on te dise, ne doute jamais de mon amour.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 27 septembre 1871.

Agis à découvert, va à ton but franchement, sans mystère, et le front toujours levé.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 13 octobre 1840.

Ose être toi-même, et dis-toi que tu en vaux un autre.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 13 octobre 1840.

Apprends à avoir confiance en toi, et tu sauras vivre.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 22 novembre 1865.

Qui a plus de confiance en soi a un plus joyeux courage.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 10 mars 1867.

La sympathie a l'efficacité de la rosée, elle fait refleurir même le désert.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 23 mai 1868.

Après un long, bien long voyage, du fond des pays de l'exil, attiré par quelque mirage mon ancien cœur reviendrait-il ?

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

Ne serait-ce point l'instinct de conservation et de préservation qui nous rend si insociables, si difficiles à contenter et à associer ? Il nous faut toujours remettre de l'air entre nous et les autres, fussent-ils nos collègues, nos parents, nos amis ; nous ne pouvons les supporter à la continue, parce qu'ils ne satisfont quelque chose en nous qu'au détriment d'autre chose, c'est-à-dire parce qu'ils ne favorisent pas l'essor de tout notre être. Réciproquement, nous les fatiguons et les ennuyons assez vite.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 6 octobre 1877.

Qui ne réussit pas à se faire comprendre, et qui a la majorité contre lui, est relativement un fou, un isolé, un énigmatique.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 3 décembre 1875.

Chaque négligence est un grief qu'on n'oublie jamais.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 4 août 1863.

Sois ce que tu dois être, le reste regarde Dieu.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

Le découragement, c'est le vampire qui nous boit le sang du cœur, et qui nous ôte la force de faire.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 22 septembre 1869.

Enfant, on est libre ; libre, on est malheureux.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 14 décembre 1849.

Le succès bien souvent ne vaut pas ce qu'il coûte.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 30 mars 1875.

Vivre, c'est faire du bien, vivre c'est aimer et vouloir.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 6 mai 1872.

Le journal intime, ce monologue quotidien, est une forme de la prière, un entretien de l'âme avec son principe, un dialogue avec Dieu.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 28 janvier 1872.

Le savoir-faire et le courage ne font pas la destinée, mais y contribuent.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 2 octobre 1872.

À la fleur de l'âge, les vies se dénouent comme les fleurs tombent pour un souffle de vent ou un frisson de froidure.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 21 avril 1872.

Quand la vie est absurde, il est presque dommage qu'elle s'obstine. Chaque année j'espère vaguement être dispensé de quelque parti décisif. En tout, je n'ai jamais que la moitié du désirable, demi-santé, demi-aisance, demi-savoir, demi-talent, demi-courage, demi-confiance, demi-volonté.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 20 novembre 1872.

Il n'est pas sur cette terre un homme complet, pauvre nature humaine !

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 14 octobre 1864.

La paresse est ingénieuse, elle sait se faire de l'ignorance un bouclier.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 12 février 1853.

L'enfer est le malheur sans espérance.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

Pauvre cœur, que d'illusions t'ont bercé, que d'espérances t'ont caressé, pour finir par la haine.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

Accuser le sort ou s'accuser soi-même ajoute du mal au mal.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

Vivre dans le divin, comprendre le divin, exprimer le divin, que ce soit là ta devise.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

Mieux vaut la mort que le déshonneur.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

Le bien et le mal se paient d'eux-mêmes, donnez et vous recevrez, refusez et on vous refusera.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 8 décembre 1849.

Le sommeil est une sorte d'innocence, et de purification.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 28 février 1865.

Il faut, pour bien avoir les deux pieds sur terre, se rappeler qu'on est ce qu'on est.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

L'amour est l'exaltation de la vie, et la tendresse le couronnement de l'amour.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 6 août 1861.

Toute malice est petite comparée à la malice de la femme.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 4 juillet 1868.

Le succès est un fruit de l'audace.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

La femme est faite pour l'homme, mais l'homme n'est pas fait pour la femme.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 11 avril 1867.

L'honnête homme trompé s'éloigne et ne dit mot.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 15 mai 1872.

Une femme fidèle dont le cœur est pris, c'est un jardin sous clef, une fontaine close.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

Un moucheron peut mettre un lion sur les dents ; une puce peut faire brandir la massue d'Hercule.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 3 août 1880.

Le semblable seul agit sur le semblable.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 3 avril 1873.

On ne se justifie, on ne se dévoile, on ne s'épanche qu'en présence de l'amitié.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 12 mai 1866.

Partout querelle, dispute, zizanie ; que le monde est fatigant !

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 23 novembre 1872.

Les sots, les vaniteux, les fats, les niais, les gourmés, les cuistres, les grimauds, les pédants de tout pelage, de tout rang, et de toute forme, tout ce qui pose, perche, piaffe, se rengorge, se grime, se farde, se pavane, se cambre, s'écoute, s'impose, tout cela c'est le gibier du satirique.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 6 février 1868.

La concurrence double l'activité des ambitieux qui se font valoir ; la jalousie rencontrée décourage le zèle désintéressé qui ne sait que s'offrir.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 26 mai 1880.

L'amour maternel ne veut que le bonheur de l'être aimé, même sans en être la source.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 2 décembre 1877.

Le néant peut seul cacher l'infini.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 18 août 1873.

Les jamais portent malheur.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime (1870)

L'on vient à bout de tout, il ne s'agit que de vouloir.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 10 juin 1878.

Respecte les autres et respecte-toi.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 16 novembre 1848.

Ne veuille plus que ton devoir, ta vie s'allégera.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 9 septembre 1866.

La charité, c'est le nom plus saint de l'amour.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

L'amour divin ne peut être semblable à l'amour partial, exclusif des créatures. Etant infini, il doit faire tout le bien possible dans chaque cas particulier et pour chaque être, et le faire sans condition de retour ou de reconnaissance. En d'autres termes, c'est un agent universel, toujours semblable à lui-même. Dès lors, il n'y a point de Providence individuelle, quoiqu'il y ait application aux individus des lois qui agissent sur tous.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 12 janvier 1877.
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