Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations de Suzanne Curchod.

1 — Qui est Suzanne Necker, née Curchod ?

Photo de Suzanne Curchod Biographie courte : Écrivaine, salonnière et femme de lettres suisse née le 2 juin 1737 à Crassier dans le canton de Vaud, Suzanne Curchod est décédée le 6 mai 1794 à Beaulieu près de Lausanne. Fondatrice, en 1778 à Paris, de l'Hôpital Necker pour les enfants malades, elle est aussi la mère de la célèbre romancière et essayiste française Anne-Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, plus connue sous le nom de Madame de Staël. (Source : Wikipédia)

2 — Les 125 pensées et citations de Suzanne Curchod :

Le divorce pour infidélité est une flétrissure pour le coupable et un malheur pour l'offensé.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Si l'on pouvait savoir ce que les femmes pensent de leur sort dans le mariage, on verrait que rien n'y répond aux vœux ambitieux de leur jeunesse.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Les colères des amants sont comme les orages d'été qui ne font que rendre la campagne plus verte et plus belle.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Le bonheur ou le malheur de la vieillesse n'est souvent que l'extrait de notre vie passée.

Suzanne Curchod - Les réflexions sur le divorce (1794)

Les lunatiques ont l'humeur changeante, bien fou est qui s'y fie.

Suzanne Curchod - Les souvenirs et pensées (1784)

La meilleure manière que de n'être plus occupé que de soi, c'est de s'occuper des autres.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

L'ardeur pour le mal aveugle ; l'ardeur pour le bien éclaire.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Certaines personnes nous accrochent plus qu'elles nous attachent.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Le véritable sens des mots ne s'entend jamais que dans le lieu où on les prononce.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Le bonheur est l'accord de nos facultés avec nos besoins, et de nos opinions avec nos mœurs.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Quand on a beaucoup de chaleur dans l'esprit, il faut ne la montrer aux gens froids que graduellement ; sans cette précaution, on les étourdit, et même on les indispose : c'est comme le coup d'archet, qui doit commencer doucement, afin de pouvoir enfler le son insensiblement.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Il y a des gens qui louent la vertu, dans l'espoir secret que leur bouche l'avilira.

Suzanne Curchod - Les souvenirs et pensées (1784)

Chaque matin est une nouvelle vie que la nuit referme.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Le grand art de la conversation est d'attirer la parole, de parler peu, et de faire parler beaucoup les autres : c'est la véritable poétique de ce genre d'éloquence.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Il faut conduire la déraison par la raison, et non par une autre sorte de déraison.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Les affections naissent dans un couple et se développent par l'espérance d'un long avenir, et ensuite elles s'augmentent, s'ennoblissent et se fortifient par leur propre durée.

Suzanne Curchod - Les réflexions sur le divorce (1794)

Rien n'est si prêt de la bêtise que l'esprit sans raison.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Celui qui n'éprouve aucun sentiment affectueux n'en inspire aucun.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Les jeunes d'aujourd'hui ont des pensées, mais rarement de la réflexion.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Les gens qui n'osent s'exprimer sont insupportables, il vous obligent à faire le fond de la tapisserie, dont ils ne veulent tracer que les fleurs.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Les paroles offensent plus que les actions, le ton plus que les paroles, et l'air plus que le ton.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Il est des gens pour qui l'indulgence est une justice, ce sont ceux dont les défauts tiennent à l'excès de quelques qualités.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Les gens qui nous blessent, et qui d'ailleurs ont avec nous des rapports d'utilité et de convenance, doivent être regardés comme des instruments qui nous piquent, mais qui nous servent.

Suzanne Curchod - Les souvenirs et pensées (1784)

Le véritable bonheur, c'est l'amour partagé, sans concession et sans réserve.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Les livres sont à l'âme ce que les aliments sont au corps.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

L'oisiveté fait paraître extrêmement long l'instant qui s'écoule, et ne laisse aucun souvenir de celui qui s'est écoulé, elle a tous les inconvénients de la longueur de l'ennui et de la brièveté de la jouissance.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Le caractère est cette puissance de l'âme, cette force inconnue qui semble unir par une flamme invisible le mouvement à la volonté, et la volonté à la pensée.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

La vie la plus douce est comme la surface d'une onde paisible que la chute d'une fleur fait osciller.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Quelques efforts que fasse le luxe, il ne peut prendre l'air de l'abondance.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Le secret pour intéresser les autres, c'est de leur parler comme on se parlerait à soi-même.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

De loin nous aimons l'uniformité, elle impose ; et de près la variété, elle amuse.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Le charme de la conversation est un don de la nature qu'on ne peut définir parce qu'il ne peut s'acquérir. Tout ce que la nature donne à l'esprit ressemble aux effets des sens : l'on voit, l'on entend, mais l'on ne peut expliquer ce que c'est que voir et entendre.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Une idée de plus est toujours un rapport de plus avec la divinité.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Quand deux bons esprits se rencontrent dans une même pensée, c'est une preuve arithmétique de sa grandeur et de son utilité.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Quand on est à la source de certaines idées premières, il faut bien se garder de se désaltérer plus bas.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Il est des gens qu'on aime assez pour perdre auprès d'eux la propriété de son amour-propre.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Quand les liaisons sont fondées à la fois sur les penchants et sur les principes, la chaîne est indissoluble, car l'un des bouts s'attache au ciel et l'autre à la terre.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

On a toujours plus d'esprit et d'agrément, quand on s'abandonne dans la conversation, sans faire aucun calcul de vanité ou d'amour-propre.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Les peines auxquelles on n'a pas contribué s'effacent, mais les remords fixent les époques et les sentiments.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Aimer, c'est penser continuellement à une personne avec le désir de lui plaire.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

L'âge rend indulgent sur le caractère, et difficile sur l'esprit.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Il est des gens qui, au milieu de toutes les jouissances, se disent malheureux, afin de pouvoir à la fois goûter les plaisirs et s'honorer du sacrifice.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

L'esprit est le zéro qui ajoute aux qualités morales, mais qui seul ne représente que le néant.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Discuter sérieusement avec un sot, autant allumer une lanterne à un aveugle.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

L'esprit sans caractère est un tourniquet qui n'a point de place fixe, et qui sert à faire passer indifféremment tous les principes et toutes les opinions.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

L'homme vaniteux est rarement un peu moins qu'un homme nul.

Suzanne Curchod - Les souvenirs et pensées (1784)

Un homme d'esprit se tait avec les sots comme un riche refuse l'aumône aux indigents.

Suzanne Curchod - Les souvenirs et pensées (1784)

Pour être apprécié il faut se montrer rarement, et faire des visites courtes.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Les opinions d'autrui nous gênent, comme un habit qui ne serait pas fait à notre taille.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

On prouve que l'on a du caractère quand on parvient à vaincre le sien.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

L'amour a besoin des yeux, comme la pensée a besoin de la mémoire.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Il n'y a rien de si méchant que les peuples à demi civilisés, et l'on peut en dire autant des individus.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

L'imitation de la douleur morale est toujours belle, celle de la douleur physique est insupportable.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Les yeux étant destinés à être le miroir de l'âme, le regard fixe qui ne laisse entrevoir aucune pensée est très désagréable.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Il faut corriger toutes les fautes qu'on reconnaît en soi ; bien sûr, les autres en apercevront beaucoup encore qui nous ont échappées.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Le grand secret de la conversation est une attention continuelle.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Les personnes qui manquent de mémoire, se persuadent que la lecture leur est inutile : elles se trompent ; quand l'étude ne fait pas germe, elle cultive toujours et prépare une terre plus féconde.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Au physique comme au moral, les peines légères qui se répètent chaque jour sont cruelles, elles ressemblent à la goutte d'eau qui creuse enfin le marbre.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Rien ne fait plus de tort à la mémoire que l'ignorance ; on ne retient pas les choses qui arrivent seules dans notre tête, et qui n'y trouvent rien d'analogue pour les recevoir.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

En s'étudiant parfaitement soi-même on parvient quelquefois à bien connaître les autres.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)
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