Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Mocharrafoddin Saadi

Quelques mots sur l'auteur :

Photo de André GidePoète persan, auteur du célèbre ouvrage intitulé Le Gulistan ou le Jardin des roses, Mocharrafoddin Saadi est né à Schiraz en Perse en 1184, il serait décédé en 1283 ou en 1291. Le nom de Saadi lui fut donné parce que son père était attaché au prince persan Saad Ben Zenghi. Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.

Les 77 pensées et citations de Mocharrafoddin Saadi :

Frappez la tête du serpent avec la main de votre ennemi, et il en résultera nécessairement un bien pour vous ; car s'il est vainqueur, le serpent sera tué, et s'il est vaincu, vous aurez un ennemi de moins.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des roses - XIIIe siècle.

Le bonheur est un don de la justice divine ; il n'est pas le privilège de la force et de la grandeur.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

Le sage n'est pas celui qui prêche le bien, mais celui qui le fait.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des roses - XIIIe siècle.

Qui n'aime nul être ignore la joie de vivre.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des roses - XIIIe siècle.

La parole est la parure de l'âme, fais en sorte qu'elle ne soit pas pour toi une laideur.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

Le chemin de la vie est plein d'épines, tachez dans protéger vos frères.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des roses - XIIIe siècle.

Trop heureux ! celui qui tous les matins peut contempler les charmes d'un beau visage.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des roses - XIIIe siècle.

Délicat ou grossier, le repas est toujours bon quand l'appétit l'assaisonne.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

Souvent la lenteur dans les affaires est ce qui les conduit le plus sûrement et le plus promptement à leur fin. J'ai toujours vu dans le désert ceux qui avaient le moins de hâte arriver avant les plus pressés. Le cheval le plus rapide succombe souvent au milieu de sa course, et le chameau en marchant pas à pas arrive sûrement à terme de son voyage.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des roses - XIIIe siècle.

Malheur aux lâches et aux hypocrites qui, tour à tour agneaux timides et loups dévorants, flattent en leur présence ceux qu'ils déchirent en secret. Songe que celui qui te raconte les fautes d'autrui, ne vient que pour mieux épier les tiennes.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des roses - XIIIe siècle.

Les lâches détestent et calomnient les gens de cœur. Ils sont semblables à ces chiens de cuisine, qui, dès qu'ils voient un chien de chasse, ne manquent jamais d'aboyer contre lui, mais n'osent sortir pour le combattre.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des roses - XIIIe siècle.

N'annoncez pas vous-même une méchante nouvelle à celui qui peut en être troublé ; laissez un autre se charger de ce soin. Comme le rossignol, n'annoncez que le printemps, et non, comme la chouette, la nuit ou de funestes présages.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des roses - XIIIe siècle.

Si tu as une fois offensé quelqu'un, quand même tu lui aurais rendu depuis cent services, ne te crois jamais en sûreté avec lui.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des roses - XIIIe siècle.

Toute précaution est inutile contre la destinée !

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

La vraie dévotion est un bel arbre qu'il faut soigner pour qu'il porte des fruits.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

La piété est sur le cœur, et non sur les vêtements.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des roses - XIIIe siècle.

Le sage ne demande rien au mendiant, il sait que d'un être misérable il n'y a rien à espérer.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

Croire qu'un faible ennemi ne peut pas nuire, c'est croire qu'une étincelle ne peut pas causer un incendie.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

Apprend à pardonner les fautes d'autrui, sois bon et indulgent.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des roses - XIIIe siècle.

Le sucre perd toute sa douceur lorsque l'heure amère du paiement le suit de près.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

La sagesse est de jouir, la bonté de faire jouir.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

Ton cœur est comme l'enceinte fortifiée des secrets, prends garde qu'ils ne trouvent la porte ouverte.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

Méfie-toi du beau parleur : imite les sages, ne prononce qu'une parole, mais qu'elle soit sensée.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

Un grain de musc vaut mieux qu'un monceau d'argile.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

L'homme prudent en son langage n'est pas exposé à en rougir.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

Si tu ne sais quoi dire, garde le silence.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

Ventre plein, cervelle vide.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

Heureux celui qui, du fond de sa retraite, fait une ample provision de vertus !

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

Boire, manger, dormir, est l'unique souci de la brute.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

La modération dans les désirs est la vraie richesse de l'homme.

Mocharrafoddin Saadi - Le jardin des fruits - XIIIe siècle.

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