La musique d'aujourd'hui adoucit les mœurs et rend sourd,disait Frédéric Dard. Un ministre d'État et académicien français, Pierre-Marc-Gaston de Levis, a écrit :
Entendre le soir de la bonne musique, c'est accorder un juste dédommagement aux oreilles pour tout ce qu'elles ont à souffrir pendant la journée.
Il ne faut jamais m'octroyer les mots, je ne suis responsable que de la musique.
La langue française est une grande dame qu'il faut habiller le mieux possible avec de belles paroles et de belles musiques. J'ai le sentiment d'être le Yves Saint Laurent de la chanson française. Or, quand j'écoute ce qui se fait aujourd'hui, je n'entends que des blue-jeans troués et des casquettes à l'envers.
La musique est universelle, la bonne… mais la mauvaise aussi !
Il y a dans la musique, la poésie et les beaux-arts quelque chose de surhumain qui ne peut venir que des cieux.
À quoi la musique fait appel en nous, il est difficile de le savoir ; ce qui est certain, c'est qu'elle touche une zone si profonde que la folie elle-même n'y saurait pénétrer.
La musique d'amateurs ravit ceux qui l'exécutent et fait souffrir ceux qui l'entendent. L'exécutant écoute avec son imagination, les auditeurs avec leurs oreilles.
La poésie c'est ce que l'homme a de plus divin dans la pensée ; de ce que la nature visible a de plus magnifique dans les images et de plus mélodieux dans les sons ! C'est à la fois sentiment et sensation, esprit et matière, et voilà pourquoi c'est la langue complète, la langue par excellence qui saisit l'homme par son humanité tout entière, idée pour l'esprit, sentiment pour l'âme, image pour l'imagination, et musique pour l'oreille !
Tout homme insensible à la musique n'est sensible qu'à demi.
La musique sacrée ne concerne que l'amour divin, ce qui n'est pas une raison pour massacrer la musique profane par un amour excessif de la musique divine.
Si le drame de la vie était écrit en musique, il ne contiendrait que des soupirs.
La déclamation est une musique vocale, comme la musique vocale est une déclamation. Chacune a son harmonie, toutes deux naissent des passions, et servent à les peindre.
La musique c'est la négation des phrases, la musique c'est l'anti-mot !
Les bavards mettent toutes leurs actions en paroles, les musiciens mettent leurs paroles en musique.
La musique est un bienfait du ciel, elle en est descendue.
Dieu nous a donné la musique pour calmer nos passions.
La musique est la langue des dieux.
Il existe une musique de style, et celui qui ne la possède pas, ne saura jamais écrire.
La musique est le moyen le plus commode et le moins humiliant de tuer le temps sans prendre la peine de penser.
La musique est un art qui dit ce qu'aucune langue ne peut dire ; il y a dans l'âme humaine des profondeurs qui se taisent, elle prête une voix à leur silence, et nous connaissons par elle ce je ne sais quoi qui est en nous et qui ne parle pas.
En général, j'aime mieux les peintres que la peinture ; de même que j'aime mieux la musique que les musiciens.
O musiciens ! enfants chéris du ciel, que les peintres et les poètes courbent le front devant vous, car la musique, c'est la langue du ciel. Là où s'arrête le génie du peintre, là où le poète n'a plus que des sensations confuses qu'il est impuissant à exprimer, là où s'arrête la poésie, la musique commence. Je parle de la vraie musique.
Il n'est pas de musique religieuse plus absorbante que cette musique muette que produit l'harmonie des couleurs dans les vitraux d'une église gothique. À mesure que les couleurs s'éteignent et semblent remonter au ciel sur les rayons du soleil, l'âme et l'esprit les suivent ; le vert, le violet, le rouge disparaissent successivement, puis le jaune s'éteint le dernier.
La musique a sept lettres, l'écriture a vingt cinq notes.
La musique est un charme, charme nostalgique comme l'est toujours le charme.
La musique est un présent de Dieu, accordé aux femmes et aux hommes pour écarter et affaiblir le triste souvenir de leurs maux ; c'est une douce occupation qui suspend et charme les ennuis du quotidien, qui en adoucit l'amertume et en distrait le sentiment.
La musique a été inventée par un homme sensible qui souhaitait consoler les malheureux.
La guitare, c'est comme une femme en amour, elle chante quand on la caresse.
Quand la musique pleure, c'est l'humanité, c'est la nature entière qui pleure avec elle.
Par la musique, les passions jouissent d'elles-mêmes.
Si la musique ne plaît pas aux sourds, même s'ils sont muets, ce n'est pas une raison pour la méconnaître.
Flûte traversière : Instrument de musique qui a la priorité quand il vient de la droite.
La musique bruyante, mise à la mode par certains compositeurs modernes, détruit en nous le goût de ce charme exquis du naturel et de la vérité : elle produit l'effet de ces liqueurs fortes qui blasent, à tel point, ceux qui s'y adonnent, que le nectar même leur paraîtrait fade.
Le langage de l'amour a une si douce musique que l'on se préoccupe peu des paroles.
Poésie et musique sont les suprêmes délices des choses.
La musique qui marche au pas, cela ne m'intéresse pas.
La musique est le baume de la vie.
Le sentiment que j'ai de la vie est un sentiment musical - la musique, comme chacun sait, accomplissant ce prodige de disparaître dans le même temps où elle apparaît.
La musique n'a tant de pouvoir sur l'homme que parce qu'à son insu elle flatte la plupart de ses goûts. La mesure satisfait le penchant naturel pour l'ordre et la symétrie ; la mélodie plaît par sa variété, et l'harmonie imitative satisfait l'attrait que l'on a généralement pour l'illusion.
Il en est de la plaisanterie comme de la musique : un peu fait plaisir, quand elle est bonne ; davantage fatigue; et ces deux divertissements, trop prolongés, excèdent.
La musique dépourvue de chant n'est que du bruit qu'on fait en mesure.
La musique : une pompe à gonfler l'âme.
Quelle musique, le silence !
La musique double la vie.
L'amour porte en soi la musique.
La poésie est une espèce de musique : il faut l'entendre pour en juger.
De la musique avant toute chose.
Le virtuose ne sert pas la musique ; il s'en sert.
La musique et la danse vident la tête?