L'esprit fait tous les frais d'une pensée fine ; il s'unit à l'imagination dans une pensée ingénieuse, et le sentiment vient en aide à tous deux pour créer une pensée gracieuse,disait Louis Joseph Mabire. Une romancière et essayiste française, Germaine de Staël, a écrit :
Les plaisirs de la pensée sont des remèdes contre les blessures du cœur.
Quand le sage s'élance par la pensée dans le ciel, le besoin ne tarde guère à le ramener sur la terre, en lui faisant sentir les liens qui l'y retiennent.
La pensée qui ne fait point réfléchir ne vaut rien.
La pensée finirait par gouverner assez doucement le monde, si elle pouvait le faire sans l'emploi de la force.
La plus grande différence de l'homme avec les autres animaux, est dans la pensée et non dans la forme du corps.
Si la pensée est le travail de l'esprit, la mémoire en est le capital.
Une belle pensée perd tout son prix si elle est mal exprimée ; elle vous ennuie, si elle est répétée.
L'orgueil de la pensée est quelque chose de terrible, à quoi la charité ne survit guère. Le diable y rattrape au centuple ce que, dans certains cœurs, la foi et l'espérance semblaient lui avoir fait perdre.
Une pensée bien exprimée est toujours musicale.
Jamais de verbosité ; à peine du verbe, juste ce qu'il en faut pour revêtir une pensée.
Saisir dans les méandres de son cerveau la pensée qu'on y craignait insaisissable, oh ! quelle joie !
Plus fragile que le verre, notre pensée est fusible comme lui, et, au feu de la lampe incandescente du Soleil ou mieux à la simple tiédeur lunaire, elle se file en toutes les formes.
Une pensée involontaire, c'est une pensée inconsciente, une pensée non pensée.
Certains semblent n'écrire que pour objectiver irrémédiablement leur sottise et la platitude de leur pensée.
Comme l'oiseau, la pensée vole autour de nous jusqu'à ce qu'elle ait trouvé sa branche.
L'atmosphère de la pensée pure ressemble suivant moi à l'air sur le Mont-Blanc. Les étoiles y paraissent grandes, on a les nuages à ses pieds, mais on respire à peine et la vie s'éteint bientôt, faute d'air respirable.
Nous n'observons que ce qui se greffe sur notre pensée.
Un pays libre en matière de philosophie, c'est celui où la pensée et l'expression de la pensée ne sont entravées ni par les lois, ni par les mœurs.
Il faut, pour qu'une pensée mérite d'être publiée, qu'elle soit juste, qu'elle renferme le germe d'une conséquence utile, et qu'elle soit tellement claire que le jugement l'accueille à l'instant, sans cependant que la mémoire la reconnaisse. Quant à l'expression, elle doit être telle qu'il soit impossible d'ajouter ou de retrancher un seul mot sans lui faire perdre de la précision ou de l'énergie.
La pensée humaine, ce rayon de l'âme, ne peut souvent jaillir du corps opaque qui l'étouffe qu'en le brisant.
Telle pensée, comme une fleur, paraît charmante isolée, qui disparaît dans un bouquet.
La pensée est amie de la solitude, elle y gravite en paix vers son centre qui est Dieu, et s'il y a tant de désordre sur la terre, c'est qu'il n'y a personne qui réfléchisse souvent en soi-même.
Parfois ma pensée se réalise plus tôt que je ne le pensais.
Une pensée est toujours vraie, mais elle est souvent incomplète, et l'erreur n'est que défaut de pensée.
Une pensée fine, discrètement voilée, donne envie de la suivre.
Dans la parole, c'est évidemment l'articulation qui est le signe de l'idée, puisque le son est commun à l'homme et à l'animal. L'articulation est, de plus, la mesure de la pensée. La langue des enfants, celle des sauvages sont bien moins articulées que la langue des adultes et celle des peuples civilisés. Les idiots n'articulent point ou presque point, et les enfants ne commencent à le faire, d'une manière distincte, que vers l'âge de raison.
L'essence de la pensée, comme l'essence de la vie, est la croissance.
Une pensée qu'on ne confronterait pas à sa contradiction serait une pensée inachevée.
Quand on a fait du bien, on doit s'attendre au mal qui en est la récompense ordinaire : (c'est dur, mais malheureusement trop vrai). Si la brutalité produit des êtres vivants, comment la pensée ne produirait-elle rien ?
J'ai joui aujourd'hui d'une lucidité d'esprit qui ne m'est pas ordinaire. J'ai vu clair dans les lointains de ma pensée, et j'ai goûté l'inexprimable sans obscurité, suprêmes délices de la philosophie.
Quand deux bons esprits se rencontrent dans une même pensée, c'est une preuve arithmétique de sa grandeur et de son utilité.
Chacun suit sa pensée née hier et qui mourra demain.
Je suis la trousse de secours de la pensée populaire.
Le talent, dans l'art, la science ou la pensée, ne s'élève que graduellement à la hauteur qu'il peut atteindre, tandis que le génie y parvient tout d'un trait.
Une pensée heureuse entrée dans une âme féconde est comme un bon grain tombé sur un champ fertile : elle ne peut manquer de porter des fruits.
De même qu'un nuage peut assombrir tout le ciel, une pensée amère peut assombrir toute la vie.
Il y en a qui ne se servent de leur pensée que pour faire leur métier.
Nul homme ne peut savoir quelle pensée occupera son esprit dans quelques minutes.
Ma pensée et ma plume courent malgré moi au contact de ton nom.
Toute pensée est une avant-pensée.
Sans la pensée et le savoir, la décision est orpheline.