Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Pierre Corneille (2)

Les citations célèbres de Pierre Corneille :

Vous êtes son amour, craignez d'être sa haine.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, V, 3 (1670)

Le Ciel en un moment quelquefois nous éclaire.

Pierre Corneille - Don Sanche d'Aragon, I, 3 (1650)

Deux amants que sépare une légère offense rentrent d'un seul coup d'oeil en pleine intelligence.

Pierre Corneille - Andromède, IV, 2 (1650)

Les bienfaits ne font pas toujours ce que tu penses ; d'une main odieuse ils tiennent lieu d'offenses.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641)

Qui peut supporter une offense, peut mieux prendre à son point le temps de sa vengeance.

Pierre Corneille - Médée, I, 4 (1635)

Toute excuse est honteuse aux esprits généreux.

Pierre Corneille - Le Cid, III, 3 (1636)

Les esprits généreux jugent tout par eux-mêmes.

Pierre Corneille - Théodore, IV, 1 (1645)

C'est peu d'aller au ciel, je veux vous y conduire.

Pierre Corneille - Polyeucte (1641)

L'amour le plus parfait n'est pas un mariage.

Pierre Corneille - La galerie du palais (1633)

Quand une femme a le don de se taire, elle a des qualités au-dessus du vulgaire.

Pierre Corneille - Le menteur, I, 4 (1644)

Chaque moment d'attente ôte de notre prix, et fille qui vieillit tombe dans le mépris.

Pierre Corneille - Le menteur, II, 2 (1644)

Un cœur digne d'aimer court à l'objet aimable sans penser au succès dont sa flamme est capable.

Pierre Corneille - Andromède, I, 4 (1650)

L'amour et l'hyménée ont diverse méthode ; l'un court au plus aimable, et l'autre au plus commode.

Pierre Corneille - L'illusion comique, III, 5 (1636)

La liberté jamais ne cesse d'être aimable.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641)

L'âme abandonnée à ses remords secrets a toujours son supplice et ses bourreaux tout prêts.

Pierre Corneille - La mort de l'empereur Commode, IV, 1 (1657)

Le plus innocent devient coupable, quand il paraît aux yeux condamnable.

Pierre Corneille - Horace (1640)

Que de maux et de pleurs nous coûteront nos pères !

Pierre Corneille - Le Cid, III, 4 (1636)

À qui venge son père, il n'est rien d'impossible.

Pierre Corneille - Le Cid, II, 2 (1636)

Ah ! que loin de vos yeux les moments à mon cœur deviennent ennuyeux !

Pierre Corneille - Le menteur, V, 6 (1644)

Il ne faut craindre rien quand on a tout à craindre.

Pierre Corneille - Héraclius, I, 4 (1647)

Plus ton amour paraît, plus elle doit t'aimer.

Pierre Corneille - Horace (1640)

On peut changer d'amant, mais non changer d'époux.

Pierre Corneille - Horace (1640)

C'est le propre de jeune homme d'être amoureux et non pas d'un vieillard.

Pierre Corneille - Discours du poème dramatique (1660)

Que l'amour aisément penche à la jalousie ! Qu'on croit tôt ce qu'on craint en ces perplexités, où les moindres soupçons passent pour vérités.

Pierre Corneille - La suivante (1634)

La curiosité dans quelques âmes, produit le même effet que produiraient des flammes.

Pierre Corneille - Le menteur, IV, 9 (1644)

En matière d'amour, je suis fort inégal, j'en écris assez bien mais le fais assez mal.

Pierre Corneille - Réflexions - vers 1643.

Dans le bonheur d'autrui, je cherche mon bonheur.

Pierre Corneille - Le Cid, I, 3 (1636)

Jamais un envieux ne pardonne au mérite.

Pierre Corneille - Suréna, V, 2, le 14 décembre 1674.

Fuyez un ennemi qui sait votre défaut.

Pierre Corneille - Polyeucte (1641)

Les visages souvent sont de doux imposteurs.

Pierre Corneille - Le menteur, II, 2, 408 (1644)

Le temps aux plus belles choses se plaît à faire un affront, et saura faner vos roses, comme il a ridé mon front.

Pierre Corneille - Les stances à la marquise (1658)

Je ne cherche en aimant que le seul bien d'aimer.

Pierre Corneille - La veuve, le 9 mars 1632.

L'amour entre deux cœurs ne veut que les unir.

Pierre Corneille - Pulchérie, le 25 novembre 1672.

On n'est point criminel quand on punit un crime.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641)

La vérité quand un menteur la dit, en passant par sa bouche elle perd son crédit.

Pierre Corneille - Le menteur, III, 6 (1644)

La douleur qui se plaint cherche qu'on la soulage.

Pierre Corneille - L'illusion comique, V, 5 (1636)

L'amour dont la vertu n'est point le fondement, se détruit de soi-même, et passe en un moment.

Pierre Corneille - L'illusion comique, V, 3 (1636)

Qui cache sa colère assure sa vengeance.

Pierre Corneille - L'illusion comique, III, 6 (1636)

À qui sait bien aimer il n'est rien d'impossible.

Pierre Corneille - Médée, V, 8 (1635)

Où le péril égale et passe le plaisir, il faut se faire force, et vaincre son désir.

Pierre Corneille - Médée, IV, 4 (1635)

La peine qui n'est plus augmente nos délices.

Pierre Corneille - La veuve, le 9 mars 1632.

La confidence avec un bon ami jamais, sans l'offenser, ne s'exerce à demi.

Pierre Corneille - La veuve, le 9 mars 1632.

L'ambition déplaît quand elle est assouvie.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641)

On n'aime point à voir ceux à qui l'on doit tout.

Pierre Corneille - Nicomède, II, 1, 418 (1651)

Si l'hymen fut trop prompt, le divorce est aisé.

Pierre Corneille - Sophonisbe (1663)

J'ai peine à concevoir que le ciel vous envoie des sujets de chagrin dans la commune joie.

Pierre Corneille - Sophonisbe (1663)

D'un chagrin secret la sombre et dure loi m'y fait voir des malheurs qui ne sont que pour moi.

Pierre Corneille - Sophonisbe (1663)

On a peine à haïr ce qu'on a bien aimé, et le feu mal éteint est bientôt rallumé.

Pierre Corneille - Sertorius, I, 3 (1662)

On décrit mal sa joie au milieu des malheurs ; et sa plus douce idée est un sujet de pleurs.

Pierre Corneille - Andromède, I, 1 (1650)

La fourberie n'est le jeu que des petites âmes.

Pierre Corneille - Nicomède, IV, 1255 (1651)

La trahison seule a pour lui des appas ; son crime est sans excuse.

Pierre Corneille - La place royale (1634)

La gloire et le plaisir, la honte et les tourments, tout doit être commun entre de vrais amants.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641)

Plus le péril est grand, plus doux en est le fruit.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641)

L'amour a des tendresses que nous n'apprenons point qu'auprès de nos maîtresses.

Pierre Corneille - La galerie du palais (1633)

Détacher sans regret votre âme de la mienne !

Pierre Corneille - Andromède, II, 3 (1650)

Si vous vous aimez, gagnez sur vous ce point, de vous donner entière, ou ne vous donnez point.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, I, 1 (1670)

La façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne.

Pierre Corneille - Le menteur, I, 1 (1644)

Faites votre devoir, et laissez faire aux dieux.

Pierre Corneille - Horace (1640)

Qui se venge à demi, court lui-même à sa perte.

Pierre Corneille - Rodogune (1644)

L'obéissance est un métier bien rude.

Pierre Corneille - Nicomède, II, I, 383 (1662)

Qu'il fait bon avoir enduré ! Que le plaisir se goûte au sortir des supplices !

Pierre Corneille - La veuve, le 9 mars 1632.

L'amour n'est qu'un plaisir, l'honneur est un devoir.

Pierre Corneille - Le Cid (1636)

L'amour rend tout permis, un véritable amant ne connaît point d'amis.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641)

La raison et l'amour sont ennemis jurés.

Pierre Corneille - La veuve, le 9 mars 1632.

Je vous aime beaucoup moins que mon Dieu, mais bien plus que moi-même.

Pierre Corneille - Polyeucte martyr, IV, 3 (1642)

À force d'être juste, on est souvent coupable.

Pierre Corneille - La mort de Pompée, I, 1 (1642)

Un cœur est trop cruel quand il trouve des charmes aux douceurs que corrompt l'amertume des larmes.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641)

Qui m'aima généreux me haïrait infâme.

Pierre Corneille - Le Cid, III, 4 (1636)

L'amour est un grand maître, il instruit tout d'un coup.

Pierre Corneille - Le menteur, II, 3 (1644)

La vengeance est douce à l'esprit d'une femme.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641)

Lorsque le malade aime sa maladie, qu'il a peine à souffrir que l'on y remédie !

Pierre Corneille - Le Cid (1636)

L'absence ne fait mal que de ceux que l'on aime.

Pierre Corneille - La veuve, le 9 mars 1632.

Quelque fin que tu sois, tiens-toi pour affiné.

Pierre Corneille - La place Royale (1635)

Ce que Dieu donne bien à la mère des hommes, ne le refusons pas à la Mère de Dieu.

Pierre Corneille - Eve et Marie.

Si je perds bien des maîtresses, j'en fais encore plus souvent, et mes voeux et mes promesses ne sont que feintes caresses.

Pierre Corneille - Chanson.

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