Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Raymond Philippe Auguste Brucker (2)

Les citations célèbres de Raymond Brucker :

Les yeux de l'amour sont bien éloquents !

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Il est des circonstances où l'on ne doit pas se laisser aller au désir de mettre à nu sa conscience à l'égard de certaines doctrines. Les déclarations de principes ont des conséquences inévitables ; le pain de la vérité n'est pas fait pour toutes les bouches, et l'on prend des engagements onéreux contre le monde lorsque l'on rompt en visière avec son langage.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Quand nous sommes absorbés dans une passion, elle nous voile le monde ; et nous vivons heureux dans la lumière de nos rêves, tandis qu'il s'élève autour de nous des concerts de souffrances et de malédictions.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Une femme qui ne veut s'apercevoir de rien, est une femme qui s'est aperçue de tout ; il faut terriblement se tenir sur ses gardes avec elle.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Les femmes, si femmes qu'elles soient, ne sont guère que des petites filles ; à la taille près, elles jouent toujours à la poupée.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

L'orgueil des sots est de parler toujours, même quand ils ne sauraient que dire.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Aimer c'est vivre de la vie des anges ; c'est avoir, par avance, l'intelligence des joies de la promesse évangélique ; c'est recevoir en son âme un rayon de ce feu doux et sacré dont sont animés les élus. L'amour est un grain d'encens qu'il faut brûler pour en parfumer l'infini.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Quand les hommes se grisent avec leurs prétentions, Dieu les abandonne au vertige.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Lorsque, pendant longtemps, la vie, pour une jeune femme, ne fut qu'un fardeau sans intérêt ; lorsque son regard ne s'est jamais levé vers les profondeurs indéfinies d'un ciel tout azuré de pressentiments splendides, sans qu'une douleur sombre comme une nuée d'orage ne l'ait aussitôt ramenée vers les réalités d'une existence mêlée de vicissitudes, elle éprouve, aux premières joies de son cœur, une émotion qui lui fait croire aux amours des anges ; tout se colore sous ses yeux, tout s'anime ; la verdure est plus riche, les fleurs répandent un plus éclatant parfum ; la nature a des explosions de joie ; le jour flamboie de toutes les clartés de son âme.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Un culte n'est jamais plus éloquent que dans les moments de silence. Le mot ne dit qu'un mot, et le regard dit tout.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

La résignation est une belle chose, mais la prévoyance vaut encore mieux.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Qui se rit de Dieu, se rit des hommes.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

La lâcheté se cache sous le masque d'une écriture empruntée.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

L'épée d'un homme, si lâche qu'il soit, ne se lève jamais sur la poitrine d'une femme.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

La maladie, celle dont presque tous les esprits sont tachés, qui semble notre vice originel, est de ne pas accepter les gens pour ce qu'ils sont, de tendre à les refaire, de les détacher d'un livre comme une vignette, de spéculer enfin sur des êtres chimériques.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

On est convenu, voyez-vous, chez les gens du monde, que les morts, quand ils sont bien morts, ont droit à tous nos égards, même après nous avoir donné tous les motifs de chagrins.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Les indiscrétions subalternes ne se retiennent pas, même à prix d'or.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

L'instinct, tout comme l'esprit, a ses raisons d'agir et sa prudence.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Plus on cherche, moins on trouve.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

L'affection a son magnétisme inexpliqué, sa vertu qui fait du bien.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Si j'avais tenu ma première femme sous clé, j'aurais aujourd'hui de l'argent mignon de reste.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Le zèle, quand il est extrême, compromet au lieu de servir.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Un fusil à deux coups pour se protéger a bien son charme.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Il vaut mieux tuer le méchant que le méchant ne nous tue.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Les riens sont des événements au milieu du calme, et l'on y bâtit volontiers des aventures à perte de vue sur la pointe d'une aiguille.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

L'harmonie n'est que dans l'unisson des volontés.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Si nous n'avions jamais que de la franchise, nous ne connaîtrions jamais de remords.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Lorsqu'on veut beaucoup obtenir des gens, il faut en exiger beaucoup moins qu'on en demande ; le zèle trouve sa récompense dans la liberté de ses inspirations ; mais, en passant la mesure, on excède le bon vouloir et l'on se fait haïr.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

C'est une sorte de religion à fleur de tête, à fleur d'âme si l'on veut, que la joie de se continuer soi-même au sein de la vie, par la légitimité des souvenirs, avec le nom d'un jeune héritier. Sur son berceau, nous plaçons mille espoirs. Un enfant est vraiment un principe, et sa poitrine renferme l'avenir du monde.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Le mépris est un penchant vers l'abîme.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Notre personne est d'ordinaire notre premier chef-d'œuvre, quoique à force d'y retoucher on la gâte.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Toujours un peu de faste entre dans nos douleurs !

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Mon Dieu ! que faites-vous des soupirs et des larmes que dans le désespoir nous vous adressons tous ?

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Le caractère des femmes nous apparaît comme un labyrinthe ; pour en connaître toutes les cavernes, il faut se mettre au rond-point de la forêt : la vie ne se juge que du lieu de départ d'où rayonnent ses sources.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

L'amour est quelquefois indulgent pour une première faute, mais sans pardon pour celles qui suivent.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

L'imposture, cette ruse qui donne au mensonge les dehors du vrai.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

Quand on n'a pas su s'arrêter à temps, on est emporté bien loin sur une pente rapide.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

Un amoureux ne saurait être absolument un sot.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

L'adultère répond à l'adultère, et la désaffection mutuelle engendre les représailles.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

Deux femmes qui s'entendent déjouent facilement les ruses d'un homme.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

On rendrait bien des lois inutiles si l'on en faisait de bonnes sur l'éducation.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

Dans la vie il faut choisir sa route, prendre son parti, et s'en écarter le moins possible.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

Une larme que l'on fait verser à l'être aimé est un coup de couteau qui lui retranche un jour de vie.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

Un homme qui lève la main sur sa femme tombe dans le dernier degré de l'abjection.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

Avec de la franchise et du caractère, on peut faillir, mais on s'éclaire par ses fautes.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

Un honnête homme dans la misère est bientôt secouru par d'honnêtes gens généreux.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

Il ne faut pas un grand génie pour devenir paresseux.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

L'avenir, c'est demain.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

L'oisiveté est la route la plus droite pour mourir de faim.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

Une fois qu'on a pris l'habitude de la débauche, on la perd difficilement.

Raymond Brucker - Daniel le lapidaire, ou Les contes de l'atelier (1832)

Il en coûte de perdre en un instant toute l'estime qu'on avait pour sa fille.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

Ce qui échappe à nos yeux et à nos oreilles, le cœur intelligent d'une femme le voit et l'entend ; on dirait que l'amour lui donne deux sens de plus qu'à nous autres hommes.

Raymond Brucker - Daniel le lapidaire, ou Les contes de l'atelier (1832)

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