Les citations sur supporter.

Il est rare que celui qui supporte avec impatience ceux qui sont au-dessus de lui par le talent, par la fortune ou par la naissance, ne fasse pas sentir durement sa supériorité à ceux qu'il croit au-dessous de lui. Dans l'un et l'autre cas, c'est un sot orgueil qui le dirige.

C'est quand nous avons mérité notre malheur que nous le supportons le plus impatiemment.

La vie est surtout monotone et c'est cette monotonie même qu'il s'agit de supporter courageusement et simplement.

Il y a des choses que l'on peut souffrir et des choses que l'on ne peut supporter.

Un homme doit savoir vivre seul et dans la société : la société lui apprend à supporter les autres ; la solitude à se supporter lui-même.

Malheurs qui sait supporter, sait en sage se comporter.

Nul ne peut dire d'avance comment il saura supporter la douleur ou résister aux passions.

À force de patience, on s'accoutume à ses maux. Ils deviennent des habitués, presque des amis. — Les avoir tant supportés, les connaître depuis si longtemps, c'est être bien près de les aimer.

Souvenons-nous qu'il n'y a de mérite à supporter notre prochain qu'autant qu'il est désagréable. Cela nous aidera à lui pardonner de l'être.

Comment avons-nous tant de peine à nous aimer les uns les autres, et nous supportons-nous si mal, tandis que Dieu nous aime et nous supporte tant ?

Celui qui supporte mes fautes est mon maitre, fût-il mon serviteur.

Dieu a donné à l'homme la souffrance pour se purifier dans la vie et l'amour pour la supporter.

Je puis supporter la faim, la soif, les chaleurs torrides, les froids rigoureux, les fatigues des longues marches, les blessures du corps et de l'âme, la douleur et le chagrin ; mais il est une chose qui m'est impossible de supporter, c'est l'incertitude.

Un bonheur humble m'édifie moins qu'un malheur bien supporté.

Supporte ce que tu dois, aime qui tu peux.

Après une grande douleur, rien ne nous étonne plus, si ce n'est de l'avoir supportée.

Il y a des gens qu'on aime et qu'on ne supporte pas.

Il est beaucoup plus facile et moins onéreux de conquérir un homme que de le supporter.

Pour apprendre à supporter les vantards, il faut regarder à plus haut que soi.

On peut supporter tout au monde, excepté une suite de beaux jours.

Le seul moyen de rendre l'existence supportable est de cultiver son jardin.

Beaucoup d'êtres utilisent les autres pour se supporter tout en croyant les aimer.

Supportez les défauts des autres, par quel moyen ? Songez aux vôtres.

J'ai trop de mal à me supporter moi-même pour vouloir essayer de supporter les autres !

Il faut supporter avec résignation les maux que nous envoient les dieux.

La nature rend chacun de nous capable de supporter ce qui lui arrive.

Les femmes ne disent guère plus la vérité qu'elles la supportent.

La vie est supportable si l'on y remplace l'idée de justice par l'idée de fatalité. La justice, c'est la grande, l'absurde folie moderne.

Supporter tous les maux de la vie, les revers et les injures de la fortune, avec cette tranquillité d'âme qui ne s'altère jamais et l'inviolable dignité du sage, c'est le signe de la vraie noblesse et d'une force admirable de caractère.

Il faut savoir endurer ce qu'on ne peut guérir.

Je supporte plus facilement quelqu'un qu'une maison.

Qui ne supporte pas la vérité est à plaindre ou à mépriser, selon les raisons qu'il s'en donne.

Si l'on ne peut gagner les malveillants, il faut les supporter comme des fâcheux.

Il faut porter sa vie, et non la supporter.

S'abstenir est plus facile que supporter.

Chacun, dit-on, est seul juge de son honneur. Seul, en effet, chacun sent ce que son amour-propre ne lui pardonnerait pas d'avoir supporté.

La faute du prochain est toujours grave ; la nôtre toujours excusable. Notre malheur nous semble toujours intolérable, celui du voisin toujours facile à supporter.

Si l'on se jugeait aussi sévèrement que l'on juge les autres, nul ne pourrait se supporter soi-même.

On ne juge pas un ami, on le supporte tel qu'il est.

Le présent est presque toujours supportable. Ce qui ne l'est pas, ce sont les couleurs tragiques dont on le barbouille avant qu'il n'arrive.