L'honorabilité du vainqueur ajoute à la gravité de la défaite,disait Anne Barratin. Un écrivain, romancier et académicien français, Jean Dutourd, a écrit :
Les seuls moyens qu'un vaincu ait de tenir tête à son vainqueur s'appellent fierté, irréductibilité, folie, grandeur d'âme. Le vainqueur voit devant lui un égal, qu'il respecte.
L'artiste est Jacob, le génie est l'ange qu'il doit terrasser. Il sort du combat vainqueur et invalide.
Un petit vainqueur est plus admirable qu'un grand vaincu. Il faut tout utiliser tant qu'il y a quelque chose à sauver, et ensuite, si tout s'écroule, tirer un trait et passer à une autre entreprise.
Homme, le mariage où l'amour est vainqueur est une royauté de l'âme sur le cœur.
On n'est jamais complètement vaincu quand on s'est bien défendu, et l'on peut espérer qu'on sera vainqueur la prochaine fois.
L'honorabilité du vainqueur ajoute à la gravité de la défaite.
Cède à plus fort que toi : les vaincus, avec gloire, souvent à leurs vainqueurs ont repris la victoire.
Le blessé du combat quand il revient vainqueur souffre, mais la victoire emporte la douleur.
Mieux vaut être vaincu lorsqu'au parti vainqueur la victoire est fatale, et doit coûter l'honneur.
Quand le mal seul partout trône et règne en vainqueur, l'homme qui fait le bien, c'est lui qui fait erreur.
Tu auras beau prier un ennemi vainqueur, ni tes pleurs ni tes cris ne toucheront son cœur.
Un ennemi cruel et trop souvent vainqueur, c'est celui qui se cache au fond de notre cœur.
Le triomphe suprême, c'est l'ascendant vainqueur que l'on prend sur soi-même.
Quand au sein du triomphe elle frappe un vainqueur, la blessure n'est rien : Il rit de la douleur.
Vaincre, et, victorieux, maîtriser son ardeur, c'est, en un seul combat, être deux fois vainqueur.
Les seuls moyens qu'un vaincu ait de tenir tête à son vainqueur s'appellent fierté, irréductibilité, folie, grandeur d'âme. Le vainqueur voit devant lui un égal, qu'il respecte.
Pour que le vainqueur jouisse à fond de son triomphe, pour que le vaincu sente sa déchéance et son néant, pour qu'il soit tout à fait brisé, il importe de l'humilier, de lui faire éprouver par des coups, des contraintes, des dégradations qu'il est une personne physique comme n'importe qui, soumise à la douleur et au besoin.
La société est le conflit des intérêts et les vainqueurs dans cette sordide mêlée, ce sont les habiles. Or les habiles me sont antipathiques.
Pour nous autres Français, il ne suffit pas d'être vainqueur, faut-il encore que ce soit au prix de l'héroïsme.
La meilleure façon dans la vie est d'y aller mollo. Regardez, par exemple, les courses de marathon : c'est pas toujours celui qui est premier au départ qui est donné vainqueur à l'arrivée.
De vaincu à vainqueur, il n'y a pas de traités ; il n'y a que des trêves.
Plus les vainqueurs sont au-dessus des vaincus, plus ils doivent les traiter humainement.
Le premier devoir d'un vainqueur est d'être juste.
Un ennemi mésestimé est un ennemi vainqueur.
La guerre, au bout de quelques années, rend le vainqueur presque aussi malheureux que le vaincu.
Le vainqueur, enivré de sa prospérité, souffre mal le partage et la rivalité.
La vie est un combat dont nous devons sortir vainqueur, et pour cela il suffit de le vouloir.
Plus le péril fut grand, plus grand est le vainqueur.
Le vainqueur est celui qui a de la patience.
Les hommes politiques battus sont des gens qui attendent leur vainqueur au tournant de l'Histoire.
Le vainqueur, dans la lutte conjugale, est celui qui attache le moindre prix à la paix.
Qui veut mourir ou vaincre est sûr d'être vainqueur.
L'hymen et l'amour sont le prix des vainqueurs.
Nul vainqueur ne croit au hasard.
Si tu combats avec une épée d'argent, tu seras toujours vainqueur.
Tout favorise le vainqueur, tout est contraire au vaincu.
Vainqueur ou vaincu, qui peut combattre encore n'a pas assez vécu.
Mieux vaut devoir son salut à une prompte retraite que de subir la loi du vainqueur.
On ne déteste pas son vainqueur, on le redoute.
Jamais par la force on n'entra dans un cœur ; toute âme est libre à nommer son vainqueur.