Les citations, pensées et mots de célébrités :
Il y a entre mes rêves et ma vie un abîme que je sens.
La vie sans la femme devient chaque jour plus intolérable. Pas de but, pas de halte, pas de ciel — ni ombre, ni soleil, le brouillard de l'ennui, l'abîme du dégoût, les idées de mort, le terrible À quoi bon ? Une jeunesse qui se dévore, inutile.
Le mépris est un penchant vers l'abîme.
J'ai essuyé bien des traverses dans ma vie ; elle a été plusieurs fois sur le point de sombrer dans un abîme : or, rien ne m'a plus servi dans ces conjonctures qu'une sorte d'énergie subite qui m'était donnée, sans que je susse comment, et qui, malgré les côtés faibles et mélancoliques de ma nature, m'a élevé au-dessus de moi-même à l'heure où je devrais tomber au-dessous.
Au bord de l'abîme, prenez-y garde, il ne vous reste plus qu'un seul pas à faire pour y tomber.
Les âmes tranquilles sont comme le vaisseau d'Ulysse : à fond de cale, elles renferment des outres pleines de tous les autans furieux ; qu'un accident en crève une, et le vaisseau tournoie et des abîmes s'entrouvrent.
Mon inutilité m'abîme et je m'abîme en elle.
II y a un abîme entre tout homme et son semblable qui ne se comble point avant que leurs regards ne se soient rencontrés dans le sein de Dieu. Alors l'abîme disparaît et l'amour des créatures, impuissant tant que rien ne les unissait, croît, grandit et prospère sous le souffle de l'amour divin.
En toute situation les femmes ont plus de causes de douleur que n'en a l'homme, et souffrent plus que lui. L'homme a sa force et l'exercice de sa puissance ; il agit, il va, il s'occupe, il pense, il embrasse l'avenir ; il y trouve des consolations ; mais la femme demeure, elle reste face à face avec les chagrins dont rien ne la distrait, elle descend jusqu'au fond de l'abîme qu'il a ouvert, le mesure et souvent le comble de ses vœux et de ses larmes.
Le positif c'est la vase noire et nauséabonde que le reflux nous laisse, tandis que là-bas étincelle la vague bleue portant cette flottille de barques bruyantes, ces voiles étendues, blanches ailes des vaisseaux, et les avirons aux cadences harmonieuses, et tous les gais murmures de ces eaux ; et puis tout cela disparaît, s'évanouit, tombe dans l'abîme ; et il nous reste à nous, rêveurs, la vase, le positif !
La poésie c'est le bouche-abîme du réel désiré qui manque.
L'esprit s'épanouit dans le plaisir, et l'âme se concentre dans la jouissance ; entre ces deux états, il y a l'abîme qui sépare l'ivresse de l'extase.
De sensations en sensations, nous sautons l'abîme, et puis il n'en reste rien que l'abîme. Les sensations sont le combustible du néant. Inutile de les noter, de les embaumer. Elles ne ressuscitent, avec leur sève et leur parfum, que lorsqu'elles ressurgissent on ne sait plus d'où, quand on les avait oubliées, qu'elles sont retordues, transformées, adaptées au moment précis où elles doivent être libérées. Non plus pour être exprimées elles-mêmes, mais pour exprimer.
À beaucoup le cœur manque quand leur regard rencontre l'abîme des choses futures.
Il n'est pas un cœur qui ne cherche quelque guide pour éviter les abîmes.
Le cœur de l'homme est un abîme de souffrance dont la profondeur n'a jamais été sondée.
Toutes choses entrent dans l'abime du passé, d'où elles ne sortent plus jamais.
L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.
L'homme n'est qu'un abîme de faiblesse, de corruption et de vanité.
Il y a des abîmes entre l'estime d'une femme et son amour.
Le passé et l'avenir sont deux abîmes dans lesquels l'esprit humain se plaît à se perdre.
Les hommes traversent la route du bonheur, et tombent dans les abîmes de l'infortune.
L'espérance de l'homme sans foi est comme la colombe de l'arche, planant au-dessus de l'abîme sans savoir où se reposer.
Les amis les plus chers sont séparés par d'infranchissables abîmes.
Physiquement, l'homme est un mystère ; spirituellement, c'est un abîme.
L'abîme qui sépare le bien et le mal est aisément comblé par l'intérêt.
Il y a des abîmes d'où personne ne peut vous sortir.
Le passé est un abîme sans fond qui engloutit tout ; l'avenir est abîme qui nous est impénétrable.
L'abîme appelle l'abîme.
L'abîme du plaisir ne sera toujours pour moi que l'abîme du dégoût que j'ai de moi-même.
L'amour cesse presque toujours au moment où il allait devenir raisonnable et fondé sur quelque chose. Entre la nouveauté et l'habitude, l'une attrait invincible, l'autre lien puissant, il y a à franchir un abîme dans lequel l'amour tombe et périt presque toujours.
L'homme doit prendre conscience de ses abîmes pour mieux les contourner.
En réalité nous ne savons rien, car la vérité est au fond de l'abîme.