Les meilleures citations d'Alphonse de Lamartine :
La patience est la vertu du juste.
La colère consume et n'illumine pas.
Le paresseux s'assied, l'impatient devance.
L'égoïsme hait tout pour n'adorer qu'un.
Élargissez, mortels, vos âmes rétrécies !
Dieu fit l'esprit sans bornes pour comprendre.
L'homme trop jeune est incapable d'aimer ! Il ne sait le prix de rien !
Aime mon âme ! elle sera avec toi toute ta vie.
Il y a toujours au fond de mon cœur une larme qui filtre goutte à goutte.
L'homme ne connaît le vrai bonheur qu'après l'avoir perdu !
Il y a plus de génie dans une larme que dans tous les musées.
Malheur à vous qui dès l'aurore respirez les parfums du vin ! Et que le soir retrouve encore chancelants aux bords du festin !
Mes jours fondent comme la neige au souffle du courroux divin ; mon espérance, qu'il abrège, s'enfuit comme l'eau de ma main.
Le désir et l'amour sont les ailes de l'âme.
C'est la langue du ciel que parle la prière, et que le tendre amour comprend seul sur la terre.
Vouloir c'est faire, exister c'est produire !
Les mêmes souffrances unissent mille fois plus que les mêmes joies.
Une conscience sans Dieu, c'est un tribunal sans juge.
La critique est la puissance des impuissants.
Un travail est fini, un autre aussitôt commence.
Aimons-nous ! car partout où Dieu mit deux coeurs, s'aimer est doux !
Étendre son esprit, resserrer ses désirs, c'est là ce grand secret ignoré du vulgaire.
Empire, gloire, liberté, tout est par le temps emporté.
Chaque peuple a son siècle, et chaque homme a son jour.
Quel crime avons-nous fait pour mériter de naître ?
Les yeux sur mon tombeau, je pleure sur moi-même.
Le jour du bonheur n'a pas de lendemain.
J'en jure par la mort, dans un monde pareil : non, je ne voudrais pas rajeunir d'un soleil, je ne veux pas d'un monde où tout change, où tout passe, où tout s'use et tout s'efface.
J'ai vécu ; j'ai passé ce désert de la vie, où toujours sous mes pas chaque fleur s'est flétrie.
L'univers est le temple, et la terre est l'autel.
Qui peut créer dédaigne de détruire.
L'homme est comme l'arbre qu'on secoue pour en faire tomber ses fruits : On n'ébranle jamais l'homme sans qu'il en tombe des pleurs.
La prédestination de l'enfant, c'est la maison où il est né.
Heureux celui que Dieu a fait naître d'une bonne et sainte famille !
Le paresseux s'endort dans les bras de la faim.
Cher amour, épanche ta douleur ; j'adoucirai ta peine en écoutant ta plainte.
Tout un monde d'amour éclos dans un regard.
De ces larmes s'abreuvant, la prière, union suprême, porte la paix au mort qu'elle aime, rapporte l'espoir au vivant !
L'or qu'au plaisir le riche apporte, ne fait que glisser dans sa main ; le pauvre qui veille à la porte, attend les miettes de ce pain.
Le plaisir est une prière et l'aumône une volupté.
Ta pure et touchante beauté dans les cieux même t'a suivie ; tes yeux, où s'éteignait la vie, rayonnent d'immortalité.
Dans mon âme rien ne t'efface, ô dernier songe de l'amour !
L'amour seul est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un songe effacé.
Ignorant d'où je viens, incertain où je vais.
Aimer, prier, chanter, voilà toute ma vie.
Celui qui sait attendrir sait tout.
Nous n'avons à nous que le jour d'aujourd'hui !
Nos voeux et nos espoirs perdus ! Là, refleuriront nos jeunesses, et les objets de nos tristesses à nos regrets seront rendus !
Ta jeune et brillante image, que le regret vient embellir, dans mon sein ne saurait vieillir comme l'âme, elle n'a point d'âge.