Les grandes miséricordes sont comme les océans : elles ne se souviennent pas, elles engloutissent.
Anne Barratin ; Les pensées in Œuvres posthumes (1920)
Les grandes miséricordes sont comme les océans : elles ne se souviennent pas, elles engloutissent.
L'invraisemblable peut quelquefois être raisonnable.
La laideur a besoin d'être bien portée.
Le génie se salit aussi au contact des mœurs.
Ne jongle pas avec le bonheur, il se brise.
Être aimable, c'est être sain.
On ne juge ni dans l'amour ni dans la haine.
Les préjugés : des sottises héréditaires.
Le temps bâille au plaisir et sourit au travail.
La vie rit quelquefois avec nous, mais elle ne plaisante jamais.
L'amour irrégulier parlant de constance : le carnaval prêchant l'austérité.
La femme sait mieux donner que prêter.
Le vrai courage est calme ; la violence n'en est jamais la preuve.
La réussite nous rend plus exigeants que justes.
La raison dans la générosité est une dure obligation.
L'avare n'a généralement pas d'autre passion : l'avarice lui suffit.
Une lecture n'entre pas dans l'esprit si elle n'est pas suivie de réflexion.
L'amour sage est plus méritant que touchant.
Un souvenir plein aime la solitude, autant qu'un esprit vide aime le monde !
Honorer est à l'esprit ce qu'aimer est au coeur.
Le silence dans la souffrance, c'est l'homme fort ; la sérénité dans la souffrance, c'est le saint.
C'est savoir aimer que de savoir dire la vérité.
La rapidité est une qualité ; la précipitation est un défaut.
Le temps perdu a ses rancunes que plus tard il nous montre.
À soixante ans, fais tes paquets ; À soixante-dix, ficelle ; À quatre-vingts, enregistre tes bagages.
Aimer, c'est donner et désirer donner encore.
L'esprit n'a que des flambées, l'intelligence a des rayons.
Ne prépare ni la joie ni la peine, elles savent arriver seules.
Un baiser inattendu peut devenir un vainqueur.
Il y a des gens qui ont le calme inexpugnable.