Les citations célèbres d'Antoine Albalat :
Si la Critique n'est plus capable aujourd'hui de créer le succès, elle peut encore l'arrêter.
La lecture est la grande créatrice des vocations littéraires : On lit et, à force de lire, l'envie vous prend aussi d'écrire.
La littérature doit être une canne à la main, jamais une béquille.
Dans toute décision, l'avenir seul dira si l'on a eu tort ou raison.
Un quart d'heure de recommandation vaut dix années de travail.
Un bon avocat eût pu être un bon médecin ; un mauvais littérateur ne fera jamais un bon avoué.
Écrire, c'est le plaisir de vivre avec une pensée, de la mûrir, de la vêtir, de la faire forte et belle.
La règle, pour bien écrire et soigner son style, c'est qu'il faut laisser refroidir son premier jet, jusqu'à ce que le texte vous en redevienne étranger. On reprend ensuite ses phrases ; on rature, on biffe, on allège, on résume, essaye de concentrer sa pensée dans le moins de mots possible. La page est-elle noire, recopiez-la, c'est essentiel. Une fois recopiée, elle vous paraîtra tout autre.
La verve peut inspirer ; le travail seul solidifie.
Le naturel, c'est l'art passé à l'état d'habitude.
On est beaucoup plus capable de tout dire que de tout bien dire.
Être aimé de beaucoup de femmes ne signifie pas qu'on soit capable de beaucoup d'amour.
La perfection ne s'obtient que par la retouche et par la refonte.
Rien de ce qui se fait bien ne se fait vite.
L'étude des manuscrits est le meilleur cours de littérature, parce qu'ils contiennent à la fois la leçon et l'exemple.
L'art de bien parler n'est pas autre chose que l'art de bien écrire.
Rien n'est plus vain que de s'irriter contre les opinions qui ne sont pas les vôtres.
Le croyant peut s'alarmer ; le sceptique a le devoir de comprendre.
La première condition de l'art, c'est d'être moral
Tant qu'on les aime les défauts n'existent pas, mais quand l'amour s'en va les défauts restent.
Aimer la littérature, cela ne consiste pas à être au courant de l'actualité et à lire des romans ; aimer la littérature, c'est se passionner pour les grands classiques, pour Montesquieu, Rousseau, Bossuet, Montaigne et tous les grands écrivains, en dehors de toute préoccupation d'écoles.
Pour faire de la bonne critique littéraire, il faut d'abord aimer la littérature, et ce n'est pas un mince mérite.
Les personnes les plus incompétentes sont quelquefois les plus affirmatives.
Les ignorants ne doutent jamais d'eux-mêmes.
Ceux qui font de la philosophie de l'histoire ont toujours tort, parce qu'ils ont toujours raison.
Rien n'est plus facile que de paraître érudit.
On perd tout crédit à vouloir trop éblouir.
Le travail vaut souvent l'inspiration.
Il n'est personne qui ne soit capable d'écrire un peu moins mal en se corrigeant.
Le talent n'est qu'une aptitude qui se développe : on peut en acquérir deux ou trois fois plus qu'on en a.
Les écrivains qui écrivent bien et ne se vendent pas méprisent ceux qui se vendent bien et écrivent mal.
Il faut écrire comme on parle, à condition que l'on parle bien.
Bien écrire, c'est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien rendre.
Un livre qu'on quitte sans en avoir extrait quelque chose est un livre qu'on n'a pas lu.
Ecrire est une noble ambition, mais pour bien écrire, il faut avoir du talent.
La lecture est la base de l'art d'écrire.
Ne rien livrer au hasard, c'est économiser du travail.
On n'écoute volontiers que ce qui est bien raconté.
Le don d'écrire, c'est-à-dire la facilité d'exprimer ce que l'on sent, est une faculté aussi naturelle à l'homme que le don de parler.
Écrire est une affaire d'inspiration : on n'enseigne pas à avoir de l'inspiration.