Les citations, pensées et mots de célébrités :
La charité doit s'épancher dans l'ombre, c'est une fleur dont le jour ternit l'éclat, c'est une mélodie qui se perd dans le bruit discordant de la foule. Il faut qu'elle se glisse comme furtivement jusqu'au grabat où gît le malade, qu'elle aille dans son taudis infect découvrir le pauvre honteux, qu'une aumône secrète surprenne l'indigent au fond de sa retraite.
On est quelquefois étonné et offensé du ton aigre dont les malheureux remercient l'aumône. C'est que trop souvent on leur jette l'aumône comme un os à un chien, sans aucun regard de compassion et de douceur. 0 vous qui visitez les malheureux, si vous saviez tout ce qu'on peut acheter avec votre or ! Donné d'un air froid, avec un visage qui se détourne, il ne vaut pas une bonne et douce larme versée dans un instant de sympathie véritable.
Si vous ne pouvez travailler avec amour mais seulement avec dégoût, il vaut mieux quitter votre travail et vous asseoir à la porte du temple et recevoir l'aumône de ceux qui travaillent dans la joie.
Il y a beaucoup de pauvres, et il y en aura toujours ! Mais pourquoi en voyons-nous un si grand nombre, et pourquoi sont-ils si malheureux ? N'est-ce pas parce que la plus grande partie des richesses est entre les mains de quelques heureux qui refusent d'en faire part, comme ils le devraient, à ceux qui n'ont rien ? Plus il y a d'indigents, plus on doit multiplier ses aumônes.
Le bien qu'on répand dans le sein des pauvres est comme une semence qui souvent produit des fruits abondants, même pour cette vie. L'aumône faite en vue de Dieu et selon les lois de la charité, n'a jamais vu l'indigence marcher à sa suite. Combien, au contraire, n'y en a-t-il pas, dont la postérité semble avoir été en proportion de leurs aumônes ! Ce qu'ils donnaient d'un côté, Dieu le leur rendait de l'autre. C'est qu'on ne perd rien avec un maître qui ne se laisse pas vaincre en libéralité.
Donner aux pauvres est un trésor que l'on amasse et une grande récompense qu'on se prépare pour le jour où l'on en aura besoin. Car l'aumône expie tous les péchés, délivre de la mort éternelle, et elle empêche l'âme de tomber dans les ténèbres. L'aumône devient, pour tous ceux qui la font, le sujet d'une grande confiance devant le Dieu souverain.
Faites l'aumône de votre bien, et ne détournez jamais les yeux d'aucun mendiant : par-là vous mériterez que les yeux de Dieu ne se détournent jamais de vous. Soyez miséricordieux, selon l'étendue de votre pouvoir. Si vous avez beaucoup, donnez beaucoup ; si vous n'avez que peu, donnez peu, mais donnez-le volontiers.
Lorsque vous faites l'aumône, faites-la promptement et de bon cœur. La faire à regret, pour se délivrer de l'importunité, c'est vouloir en perdre tout le mérite.
Le bon exemple est comme une aumône spirituelle que nous devons donner à tous les hommes, ils y ont tous droit : et nous ne devons pas craindre de trop donner, parce que leur besoin est sans cesse renaissant.
On rencontre des pauvres qui ont l'air si heureux qu'on serait plutôt tenté de faire l'aumône à certains riches.
Quand on donne on veut voir ou être vu ; jamais aveugle opulent n'a songé à faire l'aumône au pauvre aveugle son confrère.
Ne refusez pas votre aide au mendiant, mais que là ne s'arrête pas votre aumône. L'aumône intelligente et haute est celle qui procure aux pauvres de plus honnêtes moyens de vivre que la mendicité, c'est-à-dire celle qui aux diverses professions, libérales ou communes, donne travail et pain.
Ne faites pas seulement l'aumône, faites la charité ; les œuvres de miséricorde soulagent plus de maux que l'argent.
L'aumône est une action d'homme qui connaît le besoin que son semblable en a.
Les riches font l'aumône avec de l'argent ; les gens d'esprit avec de l'indulgence.
Il n'y a pas de plus grand crime contre le peuple que de lui apprendre à détester l'aumône, et que d'ôter au malheureux la reconnaissance, la dernière richesse qui lui reste, mais la plus grande de toutes, puisqu'il n'est rien qu'elle ne puisse payer !
L'aumône entretient la misère, le travail seul la fait disparaître.
N'ayons point honte d'être pauvres ni de demander l'aumône par charité. Recevons celle qui nous sera donnée avec humilité, et acceptons le refus avec douceur.
Beaucoup font l'aumône, peu font la charité.
Quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite.
L'aumône est la prière par excellence.
Les aumônes sont des remises faites sur l'éternité, à son arrivée chacun les trouvera payables à vue.
L'aumône est un revenu qu'on se fait dans le ciel.
Qui fait l'aumône et ne supporte pas d'être volé montre là ses limites.
Aux bons comme aux méchants fait l'aumône.
Quand l'aumône qu'on donne aux mendiants ne serait pas pour eux un secours réel, c'est au moins un témoignage qu'on prend part à leur peine, un adoucissement à la dureté du refus, une sorte de salutation qu'on leur rend.
Une des charités les plus louables est sans doute celle qui a pour objet l'âme encore plus que le corps, ou qui entretient dans l'amour du travail. L'aumône qui nourrit le vice ou la fainéantise, ne mérite pas d'en porter le nom.
Le crédit est la seule aumône qu'on puisse faire à un grand État.
Comme une aumône, enfant, donne la prière à ton père, ta mère, aux pères de ton père.
Faites-moi l'aumône d'un peu d'espoir !
Exécrable pratique de l'aumône ! Pitié barbare de l'élémosyne !
L'eau éteint le feu, et l'aumône expie les péchés.
Petite aumône, grande joie.