Les citations d'écrivains et de poètes célèbres :
Il y a un juge plus éclairé, plus sévère et plus juste que les lois, c'est le sentiment intérieur qu'on appelle la conscience.
La conscience est comme la neige : pure, toute empreinte s'y conserve ; une fois souillée, tout s'y confond et s'y perd.
Chaque défaillance de l'honneur expose à une capitulation de conscience.
L'amour-propre est le plus subtil enjôleur de la conscience.
Toute conscience est mémoire, conservation et accumulation du passé dans le présent.
Combien de fois la voix intérieure nous dit qu'en faisant notre bien aux dépens d'autrui, nous faisons mal. Nous croyons suivre l'impulsion de la nature, et nous lui résistons : en écoutant ce qu'elle dit à nos sens, nous méprisons ce qu'elle dit à nos cœurs. L'être actif obéit, l'être passif commande. La conscience est la voix de l'âme ; les passions sont la voix du corps.
Conscience ! conscience ! instinct divin ; immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu ; c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions, sans toi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs, à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans principe.
Les femmes, pour concilier leur conscience avec leur plaisir, ne se donnent pas, mais se laissent prendre.
Après tant de malheurs, que me reste-t-il ? — Moi, ta conscience, qui veille sur toi.
La conscience, la réputation, la santé et la bourse sont les victimes qu'on sacrifie à la volupté.
La conscience n'a pas d'amie plus sûre et de plus dangereuse ennemie que l'habitude.
La conscience est pour le juste la voix de Dieu même, ainsi l'ont décidé les sages.
La conscience est le jugement de l'âme.
La conscience a cet avantage qu'elle nous récompense même des sacrifices inutiles, tandis que les hommes ne nous savent gré que des réalités.
Je hais les consciences qui filtrent le moucheron et qui avalent le chameau.
La conscience est un trait d'union entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeté entre le passé et l'avenir.
On a tort d'estimer plus l'approbation de qui que ce soit que celle de sa propre conscience.
Quand on veut dresser sa conscience, elle vous embrasse, tout en vous mordant.
Qui dispute avec sa conscience, elle le pince ; c'est son métier.
La « conscience tranquille », certes, mais, si elle est vraiment conscience, peut-elle être tranquille ?
Une mauvaise conscience peut rendre la vie intéressante.
Ma conscience est lasse de porter, comme un fardeau, tout le mal que j'ai fait.
Mon inconscient connaît mieux la conscience du psychologue que sa conscience ne connaît mon inconscient.
Les morsures de la conscience sont les motions sadiques du christianisme.
La conscience du juste doit être crue sur parole.
Si la conscience des mourants calomnie leur vie, la jeunesse des vivants l'embellit.
Pour garder sa conscience pure, mettez-la au-dessus de celles de tous les autres.
La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions.
La paix de la conscience répand sur les sens une joie divine.
Tenez votre conscience pure des sentiments de l'envie.
La conscience est bien plus que l'écharde, elle est le poignard dans la chair.
La conscience est un tribunal sans appel.
La conscience est cette faculté par laquelle nous sommes sans cesse avertis de ce qui s'opère actuellement en nous ; nos plaisirs et nos peines, nos espérances et nos craintes, toutes nos sensations, tous nos actes, toutes nos pensées, en un mot, s'écoulent devant la conscience comme les eaux d'un fleuve sous l'œil du spectateur immobile, attaché au rivage. La conscience seule les observe et en rend compte à la réflexion, avec laquelle il ne faut pas la confondre.
Une conscience sans scandale est une conscience aliénée.
Chez l'adolescent, la première conscience est une conscience malade.
Une conscience sans Dieu, c'est un tribunal sans juge.
Il faut obéir aux lois de la conscience, quelque préjudiciables qu'elles soient à nos intérêts ou à ceux des personnes qui nous sont chères ; c'est le principe même de l'inaltérable et inattaquable souveraineté du droit.
La conscience est le tribunal de la pensée, c'est le juge intérieur qui prononce sur la moralité des actes ; témoin inévitable de tout ce qui se passe en nous, elle est la voix dénonciatrice de nos secrets penchants.
La conscience est cette faculté qu'à l'homme de contempler ce qui se passe en lui, d'assister à sa propre existence, d'être pour ainsi dire spectateur de lui-même. Quels que soient les faits qui s'accomplissent dans l'homme, c'est par le fait de conscience qu'ils se révèlent à lui. La conscience atteste la liberté, comme la sensation, comme la pensée ; l'homme se voit, se sait libre, comme il se voit, comme il se sait sentant, réfléchissant, jugeant.
Fouiller dans les consciences, ça regarde les prêtres et les magistrats.
C'est dans la conscience de son présent que l'individu se construit, pas en le fuyant.
Être une conscience, c'est s'éclater vers le monde.
La santé de l'âme vient du repos de la conscience.
La conscience fait de nous tous des lâches.
La conscience juge sévèrement nos pensées et nos actes les plus secrets.
La conscience est le meilleur livre de morale, et celui que l'on consulte le moins.
Choix et conscience sont une seule et même chose.
La conscience est une plante exotique qu'on doit cultiver avec soin et persévérance.
L'homme est emprisonné par sa conscience.
La conscience est la lumière de l'intelligence pour distinguer le bien du mal.
La conscience est en nous la voix de Dieu même.
Avoir la conscience tranquille, une façon comme une autre de déguiser son inconscience.