Les citations et mots d'auteurs :
Quand se lassera-t-on de représenter l'Amour sous les traits d'un enfant, et de l'orner d'un carquois ? Qui n'est jamais mort des coups partis de ce joujou ? L'Amour, le vrai Amour, c'est un monsieur déjà mûr, ayant de l'or et des diamants dans ses poches, et non ce bambin tout nu qu'on peint sur les plafonds.
Être aimé n'est qu'un bonheur humain, le charme d'aimer est la volupté des anges.
Ôter du monde les femmes et les fleurs, c'est vivre en un lieu sans beauté ni douceur.
Dans les affaires d'amour, de l'innocence à la faute, il n'y a qu'un baiser.
L'amour est le soleil qui fait éclore les fleurs de l'âme, et qui leur fait exhaler de suaves parfums.
L'amour est comme le fruit du lotus, quand on y a goûté, tout ce qui n'est pas lui devient insipide.
L'amour des parents pour leurs enfants, l'amour filial, le dévouement de l'amitié, l'ardeur du courage, se ressemblent dans tous les temps ; mais les relations de l'homme avec la femme varient complètement selon les mœurs, et l'on pourrait dire même qu'elles caractérisent les mœurs.
L'amour est une lumière qui vient du ciel, une étincelle de ce feu immortel que nous partageons avec les anges, et qui nous fut donnée par Dieu pour détacher nos désirs de la terre. La piété nous élève vers le ciel, mais dans l'amour c'est le ciel lui-même qui descend en nous, sentiment émané de la Divinité même pour épurer nos cœurs de toute pensée grossière, rayon de celui qui a tout créé, auréole qui resplendit autour de l'âme.
Être insensible en amour, c'est n'avoir pas encore rencontré la personne que l'on doit aimer.
Quand on aime véritablement on ne parle pas avec l'esprit, on parle avec le cœur.
L'amour, qui vient du cœur, chaque jour s'enflamme par le désir et la douceur.
En amour, aujourd'hui vaut mieux que demain ; le bonheur que l'on diffère est du bonheur perdu.
Quand on s'aime, aujourd'hui est si beau, qu'on ne peut penser à demain.
Lorsqu'on brûle des feux d'un véritable amour, il faut estimer ce qu'on aime, admirer ce qui plaît en elle, rendre son âme digne de ce qu'on adore : il faut s'enorgueillir des perfections que nous aimons. De grâce, fuyez la jalousie ; elle offense quand elle est injuste ; elle devient inutile dès qu'elle est fondée : ne vous livrez pas non plus à une aveugle sécurité ; elle produit la langueur ; on se néglige, et dès qu'on n'est plus aimable, on n'est plus aimé : cherchez toujours à lui plaire, comme si vous doutiez qu'elle vous aime.
Le but de l'amour est d'unir parfaitement deux êtres, que leur existence soit confondue en une seule ; et si la vie est un bienfait des dieux, l'amour double ce bienfait pour les amoureux.
Se livrer tout entier sans rien garder de soi, renoncer à sa possession et à son libre arbitre, remettre sa volonté entre les bras d'un autre, ne plus voir par ses yeux, ne plus entendre avec ses oreilles, n'être qu'un en deux corps, fondre et mêler les âmes de façon à ne plus savoir si vous êtes vous ou l'autre, absorber et rayonner continuellement, être tantôt la lune et tantôt le soleil, voir tout le monde et toute la création dans un seul être, déplacer le centre de vie, être prêt, à toute heure, aux plus grands sacrifices et à l'abnégation la plus absolue, souffrir à la poitrine de la personne aimée, comme si c'était la vôtre ; ô prodige, se doubler en se donnant. — Voilà l'amour.
L'amour a sur nous cette divine influence, que tout ce qu'il y a de beau au monde étant devenu partie de la femme que nous aimons, nous nous trouvons disposé à faire tout ce qu'il y a de beau au monde.
L'amour est la plus noble des passions du cœur humain, c'est elle qui, pour trouver le chemin du bonheur, a besoin de l'inspirer au même degré qu'elle le sent.
Aimer est un destin charmant, c'est un bonheur qui nous enivre, et qui produit l'enchantement. Avoir aimé, c'est ne plus vivre ; c'est avoir acheté cette accablante vérité, que les serments sont un mensonge, que l'amour trompe tôt ou tard, que l'innocence n'est qu'un art, et que le bonheur n'est qu'un songe.
Rien n'est plus contagieux en ce monde que l'amour ; avant que l'on ait eu le temps de s'en défendre, il se fait sentir, et la tête bientôt n'est plus maîtresse du cœur.
L'ange qu'on a aimé jusqu'à la folie, devient parfois, un diable que l'on déteste.
Les amoureux sont comme les enfants, il ne faut les bercer qu'un instant pour qu'ils s'endorment.
L'amour ressemble beaucoup à un jardin au bout duquel on arriverait en trois pas, si le chemin à faire n'était prolongé par une foule de petites allées tournant capricieusement, fleuries et embaumées.
Quelle est la cause et la nature de l'amour ? L'amour est un je ne sais quoi, qui vient de je ne sais où, se forme je ne sais comment, et nous enchante par je ne sais quelles choses.
Il est difficile de définir l'amour : ce qu'on en peut dire est que, dans l'âme, c'est une passion de régner ; dans les esprits, c'est une sympathie, et dans le corps, ce n'est qu'une envie cachée et délicate de posséder ce que l'on aime après beaucoup de mystères.
Passer de l'amour à l'amitié est chose rare entre l'homme et la femme qui se sont aimés, mais ce retour n'est pas absolument impossible ; il ne s'agit que d'avoir un bon esprit, et un bon cœur.
Il n'est pas plus facile de remplacer une amante qu'un ami. Des liaisons nouvelles seraient-elles encore de l'amour ? Hélas ! l'amour ne se recommence jamais, dès qu'il disparait, le cœur est en deuil.
Tel est le pouvoir de l'amour, qu'il transforme celui qui aime en l'objet aimé ; de deux âmes il n'en fait qu'une, mais il faut pour cela que l'amour soit réciproque.
L'amour, quand il est seul, n'est qu'un feu passager ; il est tout désir, tout passion : il faut que l'amitié s'y mêle, et ce n'est que de ce sentiment qu'il reçoit la plénitude et la durée de son existence.
Le célibataire cherche une femme pour éviter la solitude, l'homme marié cherche la foule pour éviter le tête-à-tête.