Les citations et mots d'auteurs :
De l'amour et de tout ce qui touche à l'amour, on peut tout dire, le pour et le contre, le oui et le non, sans avoir jamais tout à fait tort ou raison. L'amour est la chose indéfinissable par essence.
Les femmes ressemblent aux maisons espagnoles, qui ont beaucoup de portes et peu de fenêtres ; il est plus facile de pénétrer dans leur cœur, que d'y lire ce qu'elles pensent, ce qu'elles éprouvent, ce qu'elles sont.
Toute femme aimable régnera longtemps par l'amour, si elle rend ses faveurs rares et précieuses, si elle sait les faire valoir. Veut-elle voir son amant sans cesse à ses pieds ? Qu'elle le tienne toujours à quelque distance de sa personne ; mais dans son autorité, qu'elle mette de la modestie, et non pas du caprice, qu'elle soit réservée et non pas fantasque. Qu'elle se garde surtout, en ménageant son amour, de faire douter du sien ; qu'elle se fasse chérir par ses faveurs, respecter par ses refus, et que l'amant honore la pudeur de sa maîtresse, sans avoir à se plaindre de sa froideur.
En amour, les faveurs n'ont de prix qu'autant qu'elles sont gratuites ; l'amant n'est flatté de les obtenir, la maîtresse ne trouve de douceur à les accorder, que lorsqu'elles sont un don, et non l'acquit d'une dette. L'amour est la seule passion qui se paie d'une monnaie qu'elle fabrique elle-même, et l'amour seul peut acquitter l'amour.
Un amant est une plante parasite qui croît sur nos propres terres qu'on laisse en friche, ou qu'on ne cultive pas avec assez de soin en toutes saisons.
Ô mon cœur, entretiens en toi la flamme de l'amour, en dépit de la jeunesse et de la beauté qui nous quittent : pour le cœur où l'amour reste, la jeunesse et la beauté ne s'envolent point, car l'amour seul est toujours jeune et beau.
Une maîtresse est celle qu'on aime le plus ; une femme, celle qu'on aime le mieux ; une mère, celle qu'on aimera toujours.
L'amour est un alchimiste : un amoureux est presque toujours un homme qui, ayant trouvé un morceau de charbon, le serre précieusement dans sa poche en disant : C'est un diamant !
Malgré les outrages du temps, on se souvient toujours avec plaisir des amourettes de son jeune âge : C'est le parfum de l'innocence qui nous suit jusqu'au tombeau.
L'amour ne se gagne que par l'amour : si donc vous voulez être aimés, aimez d'abord vous-mêmes.
Il n'y a pas de plus forte chaîne pour lier une femme que celle de se savoir aimée.
L'amour console de tout, même des chagrins qu'il cause.
Le cœur d'une femme n'est jamais si rempli qu'il n'y reste une place pour l'amour.
Les célibataires sont les braconniers du mariage.
La constance en amour est une enclume qui s'endurcit plus elle est battue.
En amour, ce ne sont pas ceux qui cèdent qui aiment le plus, ce sont ceux qui résistent.
Une jolie blonde est plus jolie qu'une jolie brune, et une belle brune est plus belle qu'une belle blonde.
L'amour s'introduit plus aisément dans le cœur que le vent dans une maison ouverte.
Une blonde n'est pas, à beaucoup près, aussi belle qu'une brune, mais elle est souvent plus jolie.
En amour, l'homme jouit du bonheur qu'il ressent, la femme de celui qu'elle procure.
Il n'y a de véritable amour que celui qui s'occupe du bonheur de l'être aimé.
L'amour est un enfant qui veut qu'on le séduise, et non pas qu'on l'éclaire.
L'amour, c'est de l'argent comptant ; un pauvre diable qui a l'amour en main est plus riche qu'un banquier.
À trente-six ans une femme commence à se fixer, comme les girouettes qui se rouillent.
L'amour maternel donne beaucoup et reçoit peu, mais il vit de son propre fond.
L'amour est un enfant qu'il faut toujours conduire de peur qu'il ne se perde. C'est un malicieux aveugle qui ne cherche qu'à crever les yeux de son guide, afin de s'égarer tous deux ensemble.
L'amour est une liqueur, qui trouble l'esprit, et trouble la raison.
En amour comme en guerre, c'est lorsque l'ennemi se défend avec le plus d'énergie qu'il importe le plus de ne pas céder.
L'amour est un concert de l'esprit, du cœur et des sens qui exalte jusqu'au délire toutes les facultés humaines.
L'amour étant le sentiment le plus expansif de l'homme, malgré le soin ingénieux qu'il mettra à le retenir en lui, il éclatera à son insu ; c'est un feu trop violent pour qu'il n'en jaillisse pas quelques étincelles des regards ou des paroles. Le moindre mot indiscret qui le touche, la plus petite allusion qui l'effleure, fait parler son trouble aux yeux les moins clairvoyants.