La plupart des dévotes sont veuves du diable.
Citation de Pierre-Jules Stahl ; L'esprit des femmes et les femmes d'esprit (1855)
La plupart des dévotes sont veuves du diable.
Il y a des gens qui se croient dévots parce que la crainte d'être damnés les empêche quelquefois de faire le mal.
Pour mener une vie dévote il faut d'abord se purifier du péché, et le moyen de le faire, c'est le sacrement de pénitence.
La dévote est toujours de bonne foi, tout en distillant le fiel.
La dévote est à la femme vraiment bonne ce que le vinaigre est au vin généreux.
En politique comme en religion, il s'agit bien moins d'édifier les dévots que de convertir les incrédules.
Les dévotes aiment presque toutes à entendre des gaudrioles, autorisées qu'elles sont par leurs grandes vertus à contempler des abîmes sans y choir et les embûches du démon sans s'y prendre.
Les dévotes se régalent l'esprit des péchés interdits à la chair.
Certains dévots se rendent à l'Église comme à un moulin à prières.
Le sacrilège, la seule manière que les impies ont encore d'être dévots.
La dévote croit aux dévots, l'indévote aux philosophes ; mais toutes deux sont également crédules.
L'habit de pèlerin est une lettre de change à vue tirée sur tous les dévots.
La plupart de nos impies ne sont que des dévots révoltés.
L'ombre est le paradis des dévots et des houris.
Il est de faux dévots ainsi que de faux braves.
Ah ! pour être dévot, je n'en suis pas moins homme !