Les citations, pensées et mots de célébrités :
Le temps des grands hommes s'en va ; l'époque de la fourmilière, de la vie multiple arrive. Le siècle de l'individualisme, si l'égalité abstraite triomphe, risque fort de ne plus voir de véritables individus. Par le nivellement continuel et la division du travail, la société deviendra tout et l'homme ne sera rien.
Le monde est plein de gens curieux, questionneurs et méchants, qui recueillent nos plaintes et qui donnent raison à celui qui les fait, qui enveniment ces tracasseries, et qui en font ensuite de faux rapports et perpétuent les divisions.
Diviser ses forces, c'est multiplier les périls.
Diviser les hommes, c'est créer des unités.
Dans les moments suprêmes, discourir, c'est se diviser ; se diviser, c'est se perdre.
Qu'on soit riche ou pauvre, l'intérêt est toujours ce qui nous divise.
Un cœur trop divisé n'appartient à personne ; les liens trop étendus se relâchent d'eux-mêmes. Ne pensez pas qu'un seul ennemi soit peu, ni que mille amis soient beaucoup.
Les hommes du monde du milieu se divisent en deux catégories : d'une part, les hommes de poids, de l'autre, les hommes de faux poids qui ne font pas le poids et qu'on appelle aussi les demi-sels.
Le gras-double, c'est du gras simple multiplié par six et divisé par trois.
C'est ce qui divise les hommes qui multiplie leurs différends.
La vanité divise les hommes au lieu de les réunir.
Le prochain se divise pour nous en trois catégories : ceux qui nous font du bien, ceux qui nous font du mal, ceux qui ne nous font ni mal ni bien. Ceux qui nous font du bien, sont si peu nombreux, qu'ils tiendraient sur un canapé. Les amis sont souvent plus nuisibles que les ennemis et l'on gagnerait à les voir entrer dans la troisième catégorie, tandis qu'ils prétendent à la première et sont de la seconde.
Les gens qui cherchent à diviser sont des insectes rampants, dont le cœur et la bouche, remplis de fiel et de malice, ne cherchent qu'à infecter la terre. Ce sont des ennemis de la société civile, et des perturbateurs du repos public. Ce sont de faux amis, qui viennent vous enfoncer le poignard dans le sein, et troubler la sérénité de vos jours. Ils vous apprennent ce qu'il vous serait presque toujours plus avantageux d'ignorer. Il y a mille choses qu'il est bon de ne pas savoir, mais surtout le mal qu'on pense ou qu'on dit de nous. Ne soyons point curieux de savoir ce qui nous déplairait, c'est folie de que de courir après ce qui peut nous chagriner.
Loin de ramener la paix dans les cœurs dont elle est bannie, il y a des gens, au contraire, qui se plaisent à la chasser des lieux où elle règne, par de sourdes intrigues, par de mauvais conseils, par de noires calomnies, par des rapports indiscrets. Voilà ce qui souvent trouble la paix de la société, aigrit les citoyens, désunit les amis, sème la discorde entre les frères et divise les époux. Que de chagrins, de larmes, de malheurs et de crimes n'ont pas causés dans tous les temps ces ennemis cruels de la paix !
Dans la nécessité tous les hommes sont frères ; l'humanité renverse tous les murs de la division, détruit tous les prétextes, et ne fait plus aucune distinction d'amis ou d'ennemis.
Il n'y a guère de secrets qu'on puisse cacher dans les divisions entre personnes.
Diviser les intérêts d'une nation, c'est les desservir tous, c'est engendrer la guerre civile. On ne divise pas ce qui par nature est indivisible, on le mutile.
La confusion des sentiments, l'incohérence des idées, les troubles de la volonté, font de la jalousie la seule passion qui paralyse nos forces en les divisant ; ce sont des troupes indisciplinées qui, ne pouvant vaincre l'ennemi, se vengent en ravageant le pays qu'elles sont appelées à défendre.
La politique divise les hommes en cent partis contraires qui n'ont, comme les bêtes féroces, d'autre science que celle de la destruction. La philosophie les divise seulement en généreux ou bons, et en égoïstes ou méchants. Chaque parti contient des uns et des autres ; rechercher les généreux, fuir les égoïstes, voilà tout le secret du bonheur pour l'homme juste qui a fait la triste expérience des hommes de partis.
Le mariage divise le fardeau en le multipliant.
Hélas ! les haines, les jalousies divisent encore les citoyens comme elles divisent les nations. Les animosités se perpétuent dans les familles, et les pères les transmettent aux enfants comme un héritage de malédiction. L'autorité a beau désarmer le bras, elle ne désarme pas les cœurs ; elle a beau ôter le glaive des mains, on perce aujourd'hui mille fois plus cruellement son ennemi avec le glaive de la langue.
Là où est l'unité, là est la perfection. Les autres nombres ne deviennent pas plus parfaits, mais plus divisibles, en s'éloignant de l'unité.
Le mulet toujours vante, en divisant la paire, sa mère la jument, mais jamais l'âne son père.
Qui ne bouge n'apprend rien. Oui, pars, divise-toi en parts.
L'orgueil est incompatible avec l'orgueil ; de là naissent toutes les divisions qui troublent le monde.
La division tue ; l'unité vivifie.
Divise afin de régner.
Se diviser, c'est s'affaiblir.
Deux ennemis, c'est un même homme divisé.
Un être humain divisé ne réussit pas à affronter dignement la vie.
Un royaume divisé ne résiste pas aux attaques de l'ennemi.
Le péché est ce qui divise et désintègre.
Là où règne l'esprit de division et de haine réciproque, les vertus les plus nécessaires sont la politesse, la patience, le pardon des injures, l'amour fraternel.
L'épée est l'axe du monde, et la grandeur ne se divise pas.