Le talent d'écrire peut devenir une puissance dans un État libre.
Citation de Germaine de Staël ; Les maximes et pensées inédites (1817)
Le talent d'écrire peut devenir une puissance dans un État libre.
Il est beau d'écrire ce que l'on pense, c'est le privilège de l'homme.
Je ne pourrais pas vivre sans écrire. Enfant, adolescente, les livres m'ont sauvée du désespoir ; cela m'a persuadée que la culture est la plus haute des valeurs.
Une femme qui écrit à celui qu'elle aime glisse sur tous les points pour en faire des traits-d'union.
Si tu aimes écrire, et si cela te fait plaisir, écris sur des sujets de ton goût et de ton choix, à ton heure, sans précipitation aucune ni obligation. Écrire, ce n'est pas publier. Compose pour ta satisfaction personnelle, ne mets au jour que ce qui a des chances d'être utile ou d'être bien accueilli.
Il est aussi plat de s'attribuer les ouvrages des autres que d'en écrire de mauvais.
On ne doit jamais rien écrire qu'en le signant, et on doit se garder surtout du pseudonyme. Quand on ne peut pas mettre son nom au bas d'un écrit, c'est le signe infaillible qu'on ne devait pas l'écrire, et qu'on ne doit pas le publier.
Qui veut penser, qui veut écrire, ne doit consulter que la conviction d'une raison méditative.
Ne pas écrire correctement, c'est dévoiler le peu d'éducation qu'on a reçu.
Si ma manière d'écrire vous plaît, sachez que la vôtre me charme.
Il y a les auteurs qui écrivent avec de la lumière, d'autres avec du sang, avec de la lave, avec du feu, avec de la terre, avec de la boue, avec de la poudre de diamant et enfin ceux qui écrivent avec de l'encre, les malheureux, avec de l'encre tout simplement.
Pour écrire, il faut vivre dans la connaissance des mots et l'amitié des phrases.
Apprendre à bien écrire, c'est aussi apprendre à juger les bons écrivains.
À force de vouloir écrire, on finit par ne plus savoir écrire.
Écrire est une noble ambition, mais pour écrire il faut avoir du talent.
Écrire, c'est le plaisir de vivre avec une pensée, de la mûrir, de la vêtir, de la faire forte et belle.
La règle, pour bien écrire et soigner son style, c'est qu'il faut laisser refroidir son premier jet, jusqu'à ce que le texte vous en redevienne étranger. On reprend ensuite ses phrases ; on rature, on biffe, on allège, on résume, essaye de concentrer sa pensée dans le moins de mots possible. La page est-elle noire, recopiez-la, c'est essentiel. Une fois recopiée, elle vous paraîtra tout autre.
Écrivez, quand vous êtes triste, mélancolique ou heureux, quand vous éprouvez le besoin de soulager votre cœur ou votre esprit, quand vous ressentez le besoin de partager vos émotions avec autrui, de demander, de questionner, de communiquer aux autres vos états d'âme : écrivez ce que vous ressentez.
Il n'est personne qui ne soit capable d'écrire un peu moins mal en se corrigeant.
Les écrivains qui écrivent bien et ne se vendent pas méprisent ceux qui se vendent bien et écrivent mal.
Il faut écrire comme on parle, à condition que l'on parle bien.
Bien écrire, c'est tout à la fois bien penser, bien sentir et bien rendre.
Ecrire est une noble ambition, mais pour bien écrire, il faut avoir du talent.
Écrire ne coûte rien mais nous procure d'infinis plaisirs.
Écrire une préface, c'est sonner à la porte de quelqu'un pour lui tirer la langue.
L'un écrit parce qu'il voit ; l'autre parce qu'il entend.
On doit chaque fois écrire comme si l'on écrivait pour la première et la dernière fois.
Si je devais écrire une biographie un jour, j'écrirais celle de Pierre Dac.
Pour bien écrire, rien n'est tel que d'avoir vraiment quelque chose à dire.
Pour bien écrire, sans pédantisme, le sûr instinct de la langue vaut mieux que la connaissance.
Rien ne fait mieux écrire que d'écrire sur ce qu'on aime.
Qui n'est pas enchanté de ce qu'il écrit, et ne le trouve bien supérieur à ce qu'écrivent les autres ?
Lire et écrire sont deux points de résistance à l'absolutisme du monde.
Écrire, c'est une façon de parler sans être interrompu.
Lorsque écrire nous empêche de dormir, songeons que dormir nous empêcherait d'écrire !
Écrire est l'acte le moins ascétique qui soit.
Écrire, c'est agir ; écrire l'erreur avec opiniâtreté, c'est commettre un crime honteux.
Qui écrit pour se sauver est foutu d'avance.
Écrire, si on est un grand artiste, on y passe sa vie, on se jette dedans.
Écrire, c'est une maladie, c'est une maladie qui donne des illusions.
Écrire est long pour l'auteur, mais lire est très court pour le lecteur.
Il y a des choses qu'il faut avoir le courage de ne pas écrire.
Si vous écrivez, suivant une méthode surréaliste, de tristes imbécillités, ce sont de tristes imbécillités.
Ecrire, publier, c'est comme aimer ; on plonge les yeux fermés.
Écrire l'inconsolable engendre une paix, comme une lampe qui tourne et propose ses ombres chinoises à l'enfant au bord de s'endormir. Quand je pense aux gens que j'aime et même à ceux que je n'aime pas, quand j'y pense vraiment, les bras m'en tombent. La vie s'approche de nous. Elle guette le moment favorable pour frapper puis, à chacun, elle lance : chante, maintenant. Vas-y, chante. Écris.
On ne peut pas écrire quand on a la crainte perpétuelle de pécher en écrivant.
Écrire est le véritable plaisir, être lu n'est qu'un plaisir superficiel.