Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.
Les citations célèbres sur la fausse amitié.
1 — Notre citation favorite sur les faux amis :
Entre deux amis, bien souvent il n'y en a qu'un qui soit l'ami de l'autre. Et entre tous les ennemis, le plus dangereux est celui dont on est l'ami. La véritable amitié est une belle et sainte chose. Mais qui comprend l'amitié ? Chacun veut avoir un ami, mais personne ne veut être l'ami d'un autre. On emprisonne ce qu'on appelle son ami dans ses propres idées à soi, dans ses goûts : on lui trace la route qu'il doit suivre. Il y a des limites où l'amitié cesse. Si votre ami prend un parti, avant de le suivre, vous examinerez s'il a tort ou raison. Ce serait là ce qu'on devrait faire pour un indifférent ; mais un ami ! s'il est malheureux, on doit être malheureux avec lui. Tout ce qu'il fait, on en doit supporter la responsabilité comme on supporte celle de ses propres actions ; deux amis doivent se suivre dans la vie comme s'ils ne faisaient qu'un. L'amitié ne doit pas être un pacte, mais une assimilation ; on ne doit pas prendre un ami, on doit devenir lui. (Alphonse Karr). Pour compléter cette rubrique, consultez aussi nos citations sur l'amitié sincère ainsi que notre dictionnaire des pensées sur la fidélité en amitié.
Combien de gens profanent le nom et l'usage de l'amitié ! Dans les uns, ce n'est que l'art du mensonge et de l'intérêt, dans les autres, un stratagème pour parvenir plus sûrement à leurs fins. Il vaut infiniment mieux être seul et isolé, que d'ouvrir son âme à de pareils amis.
Je vois deux personnes qui paraissent extrêmement liées d'amitié entre elles. Si je disais à chacune d'elles tout le mal qu'elles m'ont dit l'une de l'autre, elles se détesteraient encore plus qu'elles ne paraissent s'aimer.
Aristote - Ethique à Eudème, VII, XII, 18 - IVe s. av. J.-C.
On m'a fait les protestations d'attachement les plus fortes, on les a accompagnées des expressions les plus affectueuses, des promesses les plus flatteuses, des démonstrations les plus séduisantes ; mais tout cela n'était qu'un langage qui paraissait dire tout, et qui ne signifiait rien : le cœur avait, l'air de s'épancher en sentiments tendres et sincères, et dans le fond il ne sentait rien. J'ai enfin percé au travers de toutes ces apparences ; j'ai réduit les paroles à leur véritable sens : j'ai apprécié à leur juste valeur les témoignages les plus spécieux, et je n'ai vu que de l'indifférence, de la cupidité et de la perfidie.