La joie n'est que l'épanouissement de l'être. Le soleil des âmes, c'est la tendresse.
Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 5 janvier 1864.
La joie n'est que l'épanouissement de l'être. Le soleil des âmes, c'est la tendresse.
Il y a peu de joies dans ce monde qui ne soient secrètement teintées de mélancolie et c'est joie sans défaut que de découvrir une âme pure. Ce sont des âmes qui ressemblent aux premiers livres pour enfants : elles contiennent aussi peu de mots et sont aussi coloriées.
La mort du Moi est la joie des joies, mais le Moi se tortille longtemps avant d'en convenir.
La joie n'est rien d'autre qu'une disposition de l'âme à la joie. Une joie qui déborde la personne et toutes ses certitudes.
La véritable joie est plus sérieuse que bruyante.
Les larmes ont leur joie secrète, en creusant un peu on y découvre quelque tristesse cachée.
L'espérance donne de la joie, dit l'Apôtre ; mais lorsqu'elle est différée, dit le Sage, elle afflige l'âme.
Une joie est une joie qu'à condition de périr.
L'amour est la source de toutes nos joies mais aussi de nos douleurs.
La joie emplit le cœur lorsqu'on a rencontré la certitude que la vie n'est pas un chemin qui va vers rien.
La peur ôte la joie, et la joie qui s'éteint glace le talent.
L'homme se regarde dans sa joie comme dans un miroir, et il ne se reconnaît pas, l'imbécile !
Rendre heureux est encore le plus sûr des bonheurs. Là où l'on apporte la joie, il est à peu près sûr qu'on la trouve. Le mérite est petit, la récompense est grande.
L'amour de la propriété impose à l'homme toutes sortes de corvées qu'il accomplit avec joie et avec ténacité.
La plus grande joie de la vie, c'est de se sentir utile aux autres.
Mieux vaut en joie un beau navet qu'avec chagrin un bon poulet.
Une fausse joie, c'est quand même un moment de joie.
La joie de regarder et de comprendre est le plus beau cadeau de la nature.
La joie fait couler de mes yeux des ruisseaux de larmes.
La véritable joie consiste dans le règlement des passions.
La trop grande joie est plus souvent nuisible que l'extrême douleur.
Le secret de la fortune, c'est la possession de la joie.
Toi qui fus ma joie et ma douleur, mon ivresse et mon désespoir, sais-je si je te hais ou si je t'aime, car si je saigne encore du mal que tu m'as fait, je tremble à la pensée du mal que l'on peut te faire !
Toutes nos joies sont soudaines, jamais elles ne naissent de la réflexion : on dirait qu'elles ne peuvent entrer dans l'âme que par surprise.
Un bienfait est une joie durable et sans fin.
La joie est une passion par laquelle l'âme jouit du bien présent, et s'y repose.
Toutes les joies que la vie nous offre sont en notre chair.
L'amour est dynamique, il est constructif, il est par excellence créateur de joie.
L'amour est une joie lumineuse et céleste qui doit remplir l'âme, et par l'âme le corps.
La joie est contagieuse, elle permet de ne pas se laisser paralyser par la dépression et la solitude.
Souvent une fausse joie vaut mieux qu'une tristesse dont la cause est vraie.
Telle est la vie des hommes, quelques joies très vite effacées par d'inoubliables chagrins.
En jeu d'armes et d'amours, pour une joie cent douleurs.
La joie du cœur se répand sur le visage ; la tristesse de l'âme abat l'esprit.
Ô cœur îles de joie sur fond de peine, la joie est une soie sur fond de laine.
Joie ou douleur, tout demande sans cesse à sortir de ton cœur.
La joie et le désir produisent l'espérance, comme le désir et la tristesse engendrent la crainte.
Il n'y a pas de plus grande joie que de connaître quelqu'un qui voit le même monde que nous, c'est comme apprendre que l'on n'était pas fou.