Les citations, pensées et mots de célébrités :
Le juge qui rend son arrêt sans avoir écouté les deux parties, commet une injustice, l'arrêt fût-il juste.
Jeune tu as encore les hommes pour juge ; vieux, ne l'oublie pas, tu n'as plus pour juge que Dieu.
On ne devrait prendre pour juges d'un délit que ceux qui sont dans l'impossibilité de le commettre ! Et l'adultère ? On ferait venir des juges de Constantinople.
On reconnaît un mauvais critique à ce qu'il donne des coups d'épingle sans jamais rien percer. Il est ce juge qui n'écoute que l'avocat général, ignore la défense et n'entend pas les jurés.
Dieu seul punit, parce que seul il peut égaler la peine à la faute. Les hommes ne punissent pas, même en faisant mourir le coupable, ils ne font que le bannir de la société, et le renvoyer un peu plus tôt que prévu devant son juge suprême, Dieu.
La disposition à inventer des machines qui exécutent le plus de travail possible avec le moins de dépense d'intelligence de la part de l'ouvrier s'est étendue aux choses morales. Le juge lui-même, au criminel, est une machine qui ouvre un livre, et marque du doigt la même peine pour des crimes souvent fort inégaux ; et les bureaux ne sont aussi que des machines d'administration.
On confond beaucoup trop le devoir d'opiner avec le devoir d'obéir. Le sujet peut obéir à la conscience du gouvernement ; le magistrat ne doit opiner que selon la sienne.
L'intégrité est la première vertu d'un juge, elle peut lui tenir lieu de toutes les autres.
Nous sommes, presque en tout, des juges injustes des actions des femmes, comme elles le sont aussi des nôtres.
Ce que j'appelle l'amour, c'est ce sentiment qui vous rend pour vous-même un juge si sévère, qui vous fait penser que vous ne serez jamais assez grand, assez noble, assez brave, assez désintéressé, assez dévoué, pour mériter que deux yeux s'arrêtent sur vous un instant.
L'estime des femmes sont les juges naturels du mérite des hommes.
Il y a un juge plus éclairé, plus sévère et plus juste que les lois, c'est le sentiment intérieur qu'on appelle la conscience.
Quand je m'adresse à mon juge intérieur, il voit très clair et parle fort juste.
Le juge n'a bien souvent à se prononcer qu'entre deux intérêts également délictueux.
Il vaut mieux être enfin l'innocent abattu, mourant dans les tourments, mais avec sa vertu, épuisant les horreurs d'un arrêt tyrannique, que le juge souillé d'un jugement inique.
Le devoir du magistrat est de bien entendre qu'il représente la société, qu'il doit dans sa personne en soutenir la dignité et l'honneur, veiller au maintien des lois, faire respecter les droits des citoyens, et se souvenir que c'est là un dépôt sacré confié à sa garde.
Il y a deux juges infaillibles : Dieu dans les cieux, l'expérience sur la terre.
Arbitre souverain de la destinée de ses créatures, Dieu est seul leur juste juge. C'est à lui qu'appartient la vengeance. Il s'est réservé le droit de punir ceux qui nous font du mal, de nous dédommager des torts qu'on nous cause, et de nous venger des outrages de nos ennemis. Tôt ou tard il jugera entre l'innocent et le coupable. S'il diffère de monter sur son tribunal, c'est qu'il trouve dans sa sagesse et dans sa bonté des raisons de différer : c'est à nous de révérer ces raisons profondes, sans vouloir les pénétrer, et il ne nous appartient pas de juger notre juge.
Le monde est le juge des apparences, mais les bons voient l'être réel.
L'on ne trouve pas dans les tribunaux trois juges qui aient le même avis sur un article de la loi.
Une année qui commence : un nouveau juge qui se lève.
Personne ne peut être juge dans sa propre cause.
Le juge le plus intransigeant se trouve souvent à l'intérieur de nous.
Tout adulte est un juge.
Un bon juge condamne ce que la loi réprouve, il ne hait point.
Un juge équitable ne décide pas dans sa cause autrement que dans celle d'autrui.
Le bon juge devrait unir l'esprit philosophique à la simple bonté.
Ce n'est pas donner des juges au peuple que de ne lui donner que le tribunal d'un seul homme.
Il arrive un moment, dans la vie des familles, où les enfants deviennent les juges de leurs parents.
Un juge peut être bon, car les hommes ne sont pas tous méchants.
Le mari et la femme sont leurs propres juges.
Une conscience sans Dieu, c'est un tribunal sans juge.
Toute excuse avilit la majorité suprême ; un roi n'a point de juge : il répond de lui-même.
L'univers, en faisant l'homme, s'est donné à la fois une victime et un juge.