Les citations, pensées et mots de célébrités :
La vie de l'homme est comprise entre deux genres littéraires. On commence par écrire ses désirs et l'on finit par écrire ses Mémoires.
En littérature, les plus grands amuseurs oublient généralement de s'amuser.
Dans le domaine de la littérature, chacun critique ce qu'il ne peut réussir.
Que ton vers soit la bonne aventure, et tout le reste est littérature !
En littérature, le plus sûr moyen d'avoir raison, c'est d'être mort.
L'enseignement de la littérature, de l'histoire, des mathématiques, des sciences, contribue à l'insertion dans la vie sociale ; l'enseignement de la littérature est d'autant plus utile qu'il développe en même temps sensibilité et connaissance ; l'enseignement de la philosophie stimule en chaque esprit réceptif la capacité réflexive.
En littérature l'amour commence à se faire facile : tout le monde couche avec tout le monde.
La littérature m'a rendu moins con. Je passais souvent devant l'école, mais rarement à l'intérieur. On m'a donné mon certificat d'études pour que je m'en aille.
Les feuilles volantes sont la peste de la littérature.
La littérature est l'expression de la société, comme la parole est l'expression de l'homme.
C'est un avantage inappréciable pour les étrangers que de commencer aujourd'hui seulement l'étude sérieuse de notre littérature ; car ils sautent par-dessus les crises du développement, dans lesquelles nous avons dû passer presque tout le siècle ; et cette étude, faite avec succès, ne peut que contribuer heureusement à leur culture.
La critique devrait, en matière de littérature, être une sorte de pédagogie de l'enthousiasme.
La littérature ne puise ses beautés durables que dans la morale la plus délicate.
En littérature, la sincérité se veut l'avocate du manque de talent alors qu'elle en est l'accusatrice.
Pour arriver à des choses neuves en littérature, il faut déplacer les expressions, et, en philosophie, il faut déplacer les idées.
Il y a une certaine façon de dire les choses qui n'est pas précisément la correction grammaticale, qui n'est pas non plus l'art proprement dit, mais qui tient de l'une et de l'autre. C'est un je ne sais quoi qu'on ne peut ni définir ni enseigner, qui se prend, sans qu'on s'en doute, dans le commerce intime des grands écrivains ; c'est ce qu'on pourrait appeler le bon air de la littérature.
En littérature, peu de gens sont capables de juger leurs propres ouvrages. Qu'on se loue ou qu'on se critique, on se trompe presque toujours : ou on est indulgent ou on est injuste.
Le roman est devenu un commerce comme celui de la betterave ou de la pomme de terre. Les Revues payent le manuscrit, l'éditeur lance le volume, il se vend, et on recommence. L'écrivain ne travaille que pour l'argent.
La littérature doit être une canne à la main, jamais une béquille.
L'étude des manuscrits est le meilleur cours de littérature, parce qu'ils contiennent à la fois la leçon et l'exemple.
La littérature est devenue immense, le nombre des livres innombrable, la science universelle impossible. Le bel esprit n'est plus qu'un écho, et le siècle présent n'est que le disciple du siècle passé. On s'est fait un magasin d'idées et d'expressions où tout le monde puise. Rien n'est neuf, par conséquent tout languit, et la multitude des auteurs a fait la décadence.
Aimer la littérature, cela ne consiste pas à être au courant de l'actualité et à lire des romans ; aimer la littérature, c'est se passionner pour les grands classiques, pour Montesquieu, Rousseau, Bossuet, Montaigne et tous les grands écrivains, en dehors de toute préoccupation d'écoles.
Pour faire de la bonne critique littéraire, il faut d'abord aimer la littérature, et ce n'est pas un mince mérite.
La difficulté, en littérature, n'est pas d'écrire, mais d'écrire ce que l'on pense.
Aimer la littérature, c'est détester le désordre.
Aimer la littérature, c'est refuser que la beauté soit mise entre parenthèses.
Il n'y a pas de faillites en littérature, il n'y a que des banqueroutes.
Les esprits forts sont, en fait de religion, ce que sont les beaux esprits en fait de littérature.
Se corriger, en littérature, c'est presque toujours soustraire ; en morale aussi.
La littérature des peuples commence par les fables et finit par les romans.
En morale, en littérature, les erreurs d'optique sont produites par l'irréflexion.
Aimer la littérature, c'est être persuadé qu'il y a une phrase écrite qui nous re-donnera le goût de vivre.
La littérature n'est que l'élargissement de la vie individuelle, la communication avec plus d'esprits et d'âmes.
La littérature est aux lettres ce que le facteur est aux imprimés.
Le plus grand chef-d'œuvre de la littérature n'est jamais qu'un dictionnaire en désordre.
Dites-vous bien que la littérature est un des plus tristes chemins qui mènent à tout.
Un homme de lettre ne doit être qu'homme de lettres : tout le reste est littérature.
La littérature ne se corrompt que dans la mesure où les hommes sont corrompus.
Le plagiat est la base de toute les littératures, excepté de la première, qui d'ailleurs est inconnue.