Le monde est l'arène où tous les appétits luttent pour se satisfaire.
Citation de Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 18 novembre 1872.
Le monde est l'arène où tous les appétits luttent pour se satisfaire.
S'il faut beaucoup de courage pour lutter avec énergie contre la destinée, il n'en faut pas moins pour s'y soumettre ensuite sans se plaindre, lorsqu'on n'a pu en triompher.
En luttant contre l'adversité le vrai courage se montre dans tout son jour.
Bien des gens ne vantent leur courage à vaincre leurs passions que parce qu'ils n'ont eu à lutter que contre des ombres.
L'âme qui lutte contre le sort grandit ; l'âme qui lutte contre le sentiment s'abîme dans son triomphe comme dans sa chute.
Lutter, voilà la vie ; grandir, voilà sa récompense.
Évitez les propos injurieux, dans ce domaine vous ne pourrez jamais lutter avec la canaille.
Qui ne lutte plus ne vit plus ; il a le renom de vivant, mais il est déjà mort.
On ne lutte plus quand on n'espère plus rien.
L'homme qui lutte contre l'ordre des choses est un insecte qui entreprend de miner les pyramides.
La dernière ressource dans l'extrême malheur est de lutter avec courage contre lui.
Ce que le destin a prononcé, l'arrêt est sans appel, il est inutile de vouloir lutter.
Quoique le loup soit maigre, il peut lutter avec une chèvre.
Quand il faut lutter, les faux amis, ne valent jamais les pires de nos ennemis.
Plus on lutte contre un sentiment, plus on y pense, et y penser, c'est l'exaspérer.
Lutter, ce n'est pas passer son temps à se justifier, comme font quelques écrivains que la moindre critique blesse. Lutter c'est, puisque l'on attaque, recevoir soi-même les coups les plus durs sans broncher, c'est, sans être agressif, risquer de blesser sans autre intention que de s'affirmer contre tout ce qui empêche de passer ; c'est, quand on est, et pour se prouver que l'on est, le plus fort, vaincre l'indifférence ou l'hostilité. Et même, dans les cas les plus relevés, se vaincre soi-même et se supplanter.
Il ne suffit pas de lutter contre ses défauts, il faut lutter aussi contre ses dons pour les accroître.
La défiance est la mère de la sûreté, et j'aime mieux lutter contre mon avidité que contre mes regrets.
À quoi bon avoir tant lutté si tout s'effondre !
Qui veut lutter seul contre les intérêts de la société doit s'attendre à périr.
Examinez comme les ambitieux luttent, comme ils se heurtent réciproquement sur les routes escarpées qu'ils entreprennent de parcourir ; il semble voir des vaisseaux qui s'entrechoquent sur une mer agitée et qui s'accroissent de leurs mutuels débris.
On lutte quelque temps contre sa destinée, mais on finit toujours par céder.
La vieille lutte pour la vie s'est divisée en deux races ; l'une lutte pour l'honneur, l'autre lutte pour le pouvoir.
Lutter tant qu'on peut, puis ne pas se raidir, se rendre !
Ceux qui luttent vivent ; les autres se promènent dans la vie.
Comment s'aime-t-on sur la terre ? On lutte ensemble.
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent.
Inégal à lui-même, l'homme lutte pour atteindre sa propre égalité.
Il y a deux sortes d'ambitieux : les dévorants et les rongeurs, les premiers happent le morceau, les autres le grignotent à petits coups de dents.