C'est un principe doublement fécond que celui des causes finales : les sciences naturelles lui ont dû de belles découvertes, et la philosophie ou la théologie de solennelles puérilités.
Citation de Gustave Vapereau ; L'homme et la vie (1896)
C'est un principe doublement fécond que celui des causes finales : les sciences naturelles lui ont dû de belles découvertes, et la philosophie ou la théologie de solennelles puérilités.
À force de répéter une blague, elle devient un principe. La vérité est un régal pour amateurs éclairés, pour esprits supérieurs et inoffensifs. Le commun des hommes a besoin de préceptes arbitraires, de maximes morales rigides.
Les institutions doivent favoriser tout le monde, mais l'esprit qui les dicte ne doit être assis que sur un seul principe.
Le premier principe de la politique réaliste est qu'en politique il n'y a point de principes, qu'il n'y a que des occasions, que les occasions sont fugitives, qu'il faut les prendre aux cheveux ; que, si on les laisse échapper, elles ne reviennent jamais.
Chez les esprits droits et logiques, tout principe engendre ses conséquences : l'action naît de la pensée ; c'est l'arc d'où part la flèche.
Agir sans principe, c'est consulter sa montre après avoir placé l'aiguille au hasard.
L'inscription du principe de précaution dans la Constitution a sublimé la paresse puisque celle-ci est assimilée dorénavant au repos pris avant même d'être fatigué.
Une action, pour être véritablement bonne, doit partir d'un principe pur et louable.
Une forte quantité d'opinions est fondée sur le principe que nous ne sommes rien. Les meilleurs ajoutent que nous sommes pourtant susceptibles d'une certaine espèce de valeur absolue - en nous reconnaissant pour rien, et en croyant à l'amour de Dieu.
Sans Un, il n'y aurait ni Deux ni Trois : l'unité est donc le principe universel.
Toute création, n'étant que le principe dont la destruction est la conséquence, produit une immense mélancolie chez le créateur avisé. Si donc Dieu existe, en effet, ou plutôt en cause, il doit être bien triste !
Vouloir rendre un autre heureux, voilà le principe sentimental du mariage.
Se dévouer à un principe, c'est se dévouer à soi-même. On se personnifie dans l'idole que l'on s'est créée, et on lui sacrifie tout et tous, même soi.
Le principe de base du mariage est une incompréhension mutuelle.
Ne pas dételer est un bon principe à condition que les brancards tiennent bon la rampe.
L'amour est le principe et la fin des choses ; il engendre la justice qui engendre la paix, qui engendre l'ordre, d'où naît le bonheur, lequel se résout en amour et ainsi, par constance à son principe, l'âme se ramène à ce principe et parcourt un cercle ineffable où l'amour est la récompense des efforts aimants opérés par obéissance au moteur amour.
L'enthousiasme que l'amour nous inspire est comme un nouveau principe de vie.
Une âme bien née n'a qu'un seul principe à observer dans le monde : faire toujours du bien aux autres et jamais de mal.
Le principe de toute action est dans la volonté d'un être libre.
Le principe de l'être sensible c'est le désir d'exister. Tout ce qui semble étendre ou affermir notre existence nous flatte, tout ce qui semble la resserrer ou la détruire nous afflige. Telle est la source de toutes nos passions.
Le principe de notre estime ou de notre mépris pour une chose est son besoin ou son inutilité.
Un principe n'est ni vieux ni jeune, il a l'âge de ce qu'il vaut.
Une vie sans principe est comme un bateau sans gouvernail.
Le principe de la poésie est l'aspiration humaine vers une Beauté supérieure.
Les inconvénients qui résultent de l'exception n'empêchent pas l'existence d'un principe.
C'est bien long pour quiconque se figure qu'on tue un principe comme on tue un homme.