Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Victor Cherbuliez (3)

Les meilleures citations de Victor Cherbuliez :

L'orgueil est, selon les cas, un grand stimulant ou un grand empêchement.

Victor Cherbuliez - Une gageure (1890)

Un paresseux qui a beaucoup d'amour-propre en devient encore plus paresseux.

Victor Cherbuliez - Une gageure (1890)

Quand on a tâté de la mort, on s'aperçoit que vivre est une fatigue.

Victor Cherbuliez - Miss Rovel (1875)

Les maris oisifs font le malheur de leur femme et de leurs enfants.

Victor Cherbuliez - Le fiancé de Mademoiselle Saint-Maur (1876)

Les solitaires manquent de souplesse, c'est une qualité ou un défaut qu'ils n'ont pas eu l'occasion d'acquérir.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Eh oui ! les chats plaisantent en étranglant leur souris ; elle est déjà à demi-morte qu'ils lui proposent encore de jouer, et si elle refuse, ils se plaignent de son humeur maussade.

Victor Cherbuliez - Olivier Maugant (1885)

Il y a des gens à qui la science vient en boulevardant.

Victor Cherbuliez - Le fiancé de Mademoiselle Saint-Maur (1876)

Un ajournement équivaut presque toujours à une renonciation.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il y a des lendemains qui n'arrivent jamais.

Victor Cherbuliez - Une gageure (1890)

Quand on est très heureux, on ne se fâche pas facilement.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

La nature déteste les alignements.

Victor Cherbuliez - L'idée de Jean Têterol (1878)

Les femmes les plus compatissantes ont leur férocité.

Victor Cherbuliez - Olivier Maugant (1885)

Les philosophes enjoués sont une espèce rare.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Quand il y a de l'à-peu-près, il n'y a plus de certitude.

Victor Cherbuliez - La bête (1887)

Ayant commencé par railler les autres, on finit par se railler soi-même.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il existe une bonhomie fourrée de malice qui ne prend le change sur rien.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Les grandes douleurs sont les serres chaudes de l'âme.

Victor Cherbuliez - Noirs et rouges (1881)

Il en est qui parlent de Dieu en hommes d'affaires, et des affaires avec une sorte de religieuse onction.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Les faiseurs de phrases sont souvent des faiseurs d'affaires.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

On tient parfois davantage à ses intérêts qu'à ses colères.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Quand ils s'y mettent, les écus font des petits.

Victor Cherbuliez - La bête (1887)

Si les millions donnent quelquefois le spleen à ceux qui les ont, ils procurent des griseries d'imagination à ceux qui ne les ont pas.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

L'espérance doit savoir patienter.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Le secret de l'art d'écrire est de ne pas tout dire.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Une seule chose est bien à nous dans ce monde, c'est notre passé.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

On veut toujours du bien à ce qu'on comprend bien.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Quoi qu'en dise l'arithmétique, des riens additionnés finissent quelquefois par être quelque chose.

Victor Cherbuliez - Meta Holdenis (1873)

La soumission volontaire est peut-être la vraie liberté.

Victor Cherbuliez - La vocation du comte Ghislain (1888)

Il faut en prendre son parti : il y a des reines qui ressemblent à des bourgeoises, et des bourgeoises qui ressemblent à des reines, moins la couronne et le roi.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Si les hommes demandent aux femmes d'être très femmes, celles-ci aiment qu'un homme soit très homme.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Pour être mères, les femmes n'attendent pas d'avoir des enfants.

Victor Cherbuliez - Noirs et rouges (1881)

On doit de l'argent aux gens qu'on achète ; on ne leur doit ni estime, ni égards.

Victor Cherbuliez - L'idée de Jean Têterol (1878)

En matière d'héritage, les grosses rivières n'ont jamais méprisé les petits ruisseaux, et ce qui est plus curieux, les petits ruisseaux trouvent une sorte de gloire à s'aller perdre dans les rivières.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

En politique, on ne se fait aimer et respecter qu'à la condition d'être craint.

Victor Cherbuliez - Les profils étrangers (1889)

Il est difficile de faire entrer en propos deux hommes qui ne s'aiment pas, c'est plus tôt fait de les séparer.

Victor Cherbuliez - Samuel Brohl et compagnie (1877)

Se connaître un peu trop est parfois pire que de ne pas se connaître du tout.

Victor Cherbuliez - Samuel Brohl et compagnie (1877)

Une femme ne doit jamais épouser un ami intime, parce que c'est une manière de le perdre, et les amis sont bons à garder.

Victor Cherbuliez - Samuel Brohl et compagnie (1877)

L'amitié d'un homme imminent est un bienfait des dieux.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Quand je vois une femme qu'elle est lasse, mon cœur il s'émeut.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Si ce n'est lui, que ce soit un autre, pourvu que ce soit quelqu'un !

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Ce que fait ta main droite, ta main gauche n'en saura jamais rien.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

On ne peut demander à un homme d'avoir tous les genres de courage.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Une jolie fille n'a pas à craindre qu'on la laisse sécher dans la solitude.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Il faut plus d'un jour pour faire le tour d'un homme.

Victor Cherbuliez - L'idéal romanesque en France de 1610 à 1816 (1911)

Un souverain qui se respecte ne parlemente pas avec la révolution, il n'est permis de causer avec elle qu'à coups de canon.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Un homme méchant quand il fait patte de velours, la griffe est toujours là, prête à sortir.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Un honnête homme n'affecte jamais des opinions qu'il n'a pas, mais il sait se servir de celles qu'il a.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Lorsqu'on ne possède pas un grand génie, les petits talents en peuvent tenir lieu.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Pour un homme d'État vraiment moderne, dans ce siècle, l'autorité ne suffit pas. Le ministre le plus habile et le plus fortement épaulé est condamné à l'impuissance, s'il n'a pas pour lui le concours de l'opinion publique.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

De toutes les sciences, la plus nécessaire pour faire un vrai grand homme est la science du malheur.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

La victoire est une ensorceleuse.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Il n'y a que les sots qui ne soient jamais tentés de mentir.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Dis-moi ce que tu manges, et je te dirai qui tu es.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Quand on est curieux, on n'est pas méchant, car on a le goût des distractions, et la haine ne se distrait jamais.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Après une guerre il ne doit rester au peuple que les yeux pour pleurer.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Le scandale ne m'a jamais déplu, et, si le diable ne peut faire lui-même certains ouvrages, il peut toujours les commander.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Dans la vie comme dans le style, il est important de ménager les transitions.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Il faut savoir patienter avec la vie ; il est vrai qu'elle nous demande toujours du temps et qu'elle en a si peu à nous donner. La vie, dans sa rapidité et sa brusquerie, ne nous laisse pas toujours le temps de débrouiller nos impressions confuses.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Il est dur d'être convaincu et de ne pas convaincre.

Victor Cherbuliez - La vocation du comte Ghislain (1888)

Dans toute querelle, il y a les raisons qu'on dit et celles qu'on ne dit pas.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Je nage comme un poisson, je ne te ferai jamais le plaisir de me noyer.

Victor Cherbuliez - Le fiancé de Mademoiselle Saint-Maur (1876)

L'âpre breuvage de la vérité peut seul fortifier le cœur.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Avant de vouloir convaincre les autres, il fait se convaincre soi-même.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

La poésie est la maladie des gens qui n'ont pas vécu.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Il faut beaucoup de temps pour faire le tour d'un fait.

Victor Cherbuliez - L'idéal romanesque en France de 1610 à 1816 (1911)

La mort est de toutes les choses qui ne se comprennent pas celle que la jeunesse comprend le moins.

Victor Cherbuliez - Olivier Maugant (1885)

Soit timidité, soit préoccupation de faire leur cour, beaucoup de diplomates ne disent à leur gouvernement que ce qui lui peut être agréable ; ils aiment mieux tromper que déplaire.

Victor Cherbuliez - Meta Holdenis (1873)

Quand on a le bonheur de parler plusieurs langues et celui d'être aimé, deux ans d'exil passent comme un jour.

Victor Cherbuliez - Miss Rovel (1875)

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