Les grands hurlent, les petits tremblent, car ils paient les fureurs des grands.
Proverbe kurde ; Les proverbes et adages du Kurdistan (1936)
Les grands hurlent, les petits tremblent, car ils paient les fureurs des grands.
Un bon chanteur est capable de chanter alors même que la demeure croule.
Les grandes tempêtes et les brouillards épais sont pour les hauts sommets.
Quand la tasse est cassée par la maîtresse de la maison, on n'entend aucun bruit.
Notre chien veut bien recevoir nos coups ; il s'enfuit devant le bâton étranger.
Une langue trop longue est un bâton menaçant sur nos têtes.
Acheter trop bon marché, c'est mettre de l'eau dans une outre percée.
Si tu ne peux pas construire une ville, construis un cœur.
Si tu ne rends pas le premier coup, tu en recevras d'autres.
Si l'un de tes yeux me repousse, mes deux yeux se détourneront de toi.
La victoire est à celui qui combat une seconde de plus.
Qui aime la rose aime l'épine.
Les nuits dorment, les ennemis veillent.
Ce n'est pas acheter qui instruit, mais vendre.
Mieux vaut une vérité qui fait pleurer qu'un mensonge qui fait rire.
L'ingrat est la première victime de son ingratitude.
Mieux vaut se venger sans mépris que pardonner en méprisant.
La solitude est le nid des pensées.
Le plus beau luxe est la simplicité.
Une maison, deux êtres, un esprit : voilà le bonheur.
Le frère est le frère, mais les affaires sont les affaires.
La femme est la colombe de la maison.
Oublie ta bonne action, Dieu lui s'en souviendra.
Mourir pour toi, Kurdistan, rien n'est plus beau.
Le cheval court, le cavalier se vante.
Un bel édifice n'est pas forcément un sanctuaire.
La parole des femmes prime sur la parole mâle.
L'invité est un hôte de Dieu.
Tu veux des perles ? Plonge dans la mer.