Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations de George Sand.

1 — Qui est George Sand ?

Photo de George Sand Biographie courte : Romancière, auteur dramatique et critique littéraire française, Amantine Aurore Lucile Dupin, dite George Sand, est née le 1er juillet 1804 à Nohant-Vic dans le département de l'Indre. George Sand décède à l'âge de 71 ans d'une occlusion intestinale à Nohant-Vic le 8 juin 1876. (Source : Wikipédia)

2 — Les 160 pensées et citations de George Sand :

On a toujours tort quand on blesse ceux qu'on aime !

George Sand - Mauprat (1837)

Qu'est-ce que la jeunesse ? Un bal masqué resplendissant de feux ou d'éclairs !

George Sand - Flaminio, Théâtre (1854)

Plus j'avance dans la vie, moins je sens en moi de parti pris pour ou contre les manières. Je me laisse aller à aimer tout ce qui me plaît, sans vouloir qu'on me dise si c'est bien ou mal fait selon certaines conventions reçues par les uns, repoussées par les autres.

George Sand - Flaminio, Théâtre (1854)

La tolérance que j'ai pour les autres me conduit nécessairement à tolérer mes propres fantaisies, bien que je sache qu'on ne me rendra pas toujours la pareille en impartialité et en bonne foi. Cela ne me fait rien ; on est si heureux de se sentir encore naïf en dépit de l'âge et de l'expérience, qu'on peut bien pardonner aux autres de vous trouver niais.

George Sand - Flaminio, Théâtre (1854)

Il n'y a rien de si pudique que le sentiment de l'amour.

George Sand - Simon (1836)

Un homme trop pudique pour bien comprendre sa pudeur lutte contre elle-même, et se fait presque un reproche de la délicatesse de son émotion.

George Sand - Consuelo (1843)

Si la passion pouvait être un peu philosophe, l'amant heureux serait plein de courtoisie et de générosité pour l'amant délaissé ; mais elle ne l'est pas du tout !

George Sand - Lucrézia Floriani (1847)

Sans mémoire, on est éternellement ignorant ; mais savoir son ignorance, c'est savoir qu'il y a un monde enchanté où l'on voudrait toujours se glisser, et, si l'on reste à la porte, ce n'est pas parce qu'on se plaît au-dehors dans la stérilité et dans l'impuissance, c'est parce qu'on n'est pas doué ; mais au moins on est riche de désirs, d'élans, de rêves et d'aspirations. Le cœur vit de cette soif d'idéal. On s'oublie soi-même, on monte dans une région où la personnalité s'efface, parce que le sentiment, je dirais presque la sensation de la vie universelle, prend possession de notre être et le spiritualise en le dispersant dans le grand tout.

George Sand - Les nouvelles lettres d'un voyageur (1877)

Regarder la vie agir dans l'univers en même temps qu'elle agit en nous, c'est la sentir universalisée en soi et personnifiée dans l'univers. Levez les yeux vers le ciel et voyez palpiter la lumière des étoiles ; chacune de ces palpitations répond aux pulsations de notre cœur. Notre planète est un des petits êtres qui vivent du scintillement de ces grands astrés, et nous, êtres plus petits, nous vivons des mêmes effluves de chaleur et de lumière.

George Sand - Les nouvelles lettres d'un voyageur (1877)

La foi est un sanctuaire d'où l'on sort avec un front serein et une âme bienveillante.

George Sand - L'histoire de ma vie (1855)

Donnez la préférence à l'une sans exclure l'autre.

George Sand - Lélia (1833)

L'amour est un dieu, et toute belle femme au cœur tendre en est la prêtresse.

George Sand - Lucrézia Floriani (1847)

Les uns ont de la chance, les autres n'en ont pas : Ça dépend du numéro qu'on tire en venant au monde.

George Sand - Mademoiselle Merquem (1868)

Le repos et la tranquillité ne sont que dans la mort !

George Sand - Tamaris (1862)

L'amour, c'est l'idéal de l'égalité, puisque c'est le suprême effort vers l'assimilation des âmes, et quand cette égalité se dérange, la joie des âmes est troublée, et l'enthousiasme chancelle.

George Sand - Constance Verrier (1860)

Mieux vaut souffrir le mal que de le rendre.

George Sand - François le Champi (1850)

Les révolutions ne sont point des lits de roses.

George Sand - La petite Fadette (1849)

Il faut cultiver les hautes facultés de l'intelligence aussi bien que les doux instincts du cœur.

George Sand - Les sept cordes de la lyre (1840)

C'est toujours une sotte chose de se laisser aller à parler de soi. Ceux qui ont besoin de cela pour nous connaître ne nous aiment point, et ceux qui nous aiment nous devinent.

George Sand - Lettre à Anselme Pépétin, le 30 mai 1842.

Le gueux n'a jamais rien, il aime à croupir dans l'inaction.

George Sand - Le dieu Plutus (1862)

Avec des natures indisciplinées, la rigueur est salutaire.

George Sand - La filleule (1853)

On n'a pas le droit de se décourager : Quand le vin est tiré, il faut le boire.

George Sand - La ville noire (1860)

La vie solitaire est une vie anomale ; l'âme incomplète n'y peut donner qu'une vie incomplète.

George Sand - Evenor et Leucippe (1846)

Tout est beau et serein dans la mort du juste ; son départ cause des larmes, mais son souvenir laisse l'espérance et la consolation sur la terre.

George Sand - L'histoire de ma vie (1855)

Je suis une pierre que le temps désagrège, et la tranquillité de ces blocs, dont toute l'affaire est de subir l'action des jours et des nuits, me gagne, me pénètre, me calme et endort ma vitalité.

George Sand - Impressions et souvenirs (1871)

Un homme abruti n'appartient plus à aucune espèce, il doit être mis à l'écart de la société.

George Sand - Lélia (1833)

Le doute est un mal nécessaire, on peut dire qu'il est un grand bien, et que, subi avec douleur, avec humilité, avec l'impatient désir d'arriver à la foi, il est un des plus grands mérites qu'une âme sincère puisse offrir à Dieu. Oui, certes, si l'homme qui s'endort dans l'indifférence de la vérité est vil, si celui qui s'enorgueillit dans une négation cynique est insensé ou pervers, l'homme qui pleure sur son ignorance est respectable, et celui qui travaille hardiment à en sortir est déjà grand, même lorsqu'il n'a encore rien recueilli de son travail. Mais il faut une âme forte, ou une raison déjà assez mûre pour traverser cette mer tumultueuse du doute sans y être englouti.

George Sand - Spiridion (1839)

L'amour, c'est une chose qui embrouille la cervelle et fait clocher la raison.

George Sand - Antonia (1863)

La solitude prolongée assombrit et désenchante, elle répand l'effroi dans l'âme la plus forte.

George Sand - La Comtesse de Rudolstadt (1843)

Il y a dans l'humanité, à l'heure qu'il est, une souffrance morale qui ne peut rien amener de bon. Le méchant souffre, et la souffrance du méchant, c'est la rage ; le juste souffre, et la souffrance du juste, c'est le martyre auquel peu d'hommes survivent.

George Sand - La petite Fadette (1849)

La loi des temps n'a pas une marche régulière, à certaines époques de la vie des nations, un siècle est parcouru dans une heure, et quand l'humanité a péniblement accompli son œuvre préparatoire, elle se précipite et fait son étape en moins de temps qu'il ne lui en a fallu pour se lever et se mettre en marche.

George Sand - Correspondance (1812-1876)

Une femme ne peut pas aimer d'amour un homme qu'elle sent inférieur à elle en courage ; l'amour sans vénération et sans enthousiasme n'est plus que l'amitié : l'amitié est une froide compagne pour aider à supporter les maux immenses que l'amour a fait accepter.

George Sand - La mare au diable (1846)

L'amour c'est la vertu de la femme, c'est pour lui qu'elle se fait une gloire de ses fautes, c'est de lui qu'elle reçoit l'héroïsme de braver ses remords. Plus le crime lui coûte à commettre, plus elle aura mérité de celui qu'elle aime. C'est le fanatisme qui met le poignard aux mains des religieux.

George Sand - Indiana (1832)

Qui a bon cœur n'est jamais sot.

George Sand - François le Champi (1850)

L'abandon de deux volontés qui se confondent en une seule est un miracle.

George Sand - La comtesse de Rudolstadt (1843)

L'amour n'a que faire dans le mariage qui est la tendresse.

George Sand - Correspondance (1812-1876)

J'ai peine à croire qu'en perdant ceux qu'on aime on conserve son âme entière.

George Sand - Les lettres d'un voyageur (1834)

La chasteté est nue comme Eve avant sa faute.

George Sand - Jacques (1834)

Le dévouement tue l'amour et le change en amitié.

George Sand - Jacques (1834)

La solitude est bonne, et les hommes ne valent pas un regret.

George Sand - Indiana (1832)

L'amitié qui survit à l'amour est plus susceptible de calcul et plus froide dans ses jugements.

George Sand - Mattéa (1835)

La vie est une longue blessure qui s'endort rarement, et ne guérit jamais.

George Sand - Lélia (1833)

Quand la méchanceté est exploitée par les femmes, elle va vite et loin.

George Sand - La petite Fadette (1849)

Qu'un baiser de vos lèvres de roses me soit octroyé, et je prendrai la chose en douceur.

George Sand - Cadio, I, 8 (1868)

Aimer est tout, et celui qui aime n'a pas le temps de s'occuper d'autre chose.

George Sand - Valvèdre (1861)

L'amour, c'est l'amitié portée jusqu'à l'enthousiasme.

George Sand - Teverino (1846)

Vivre d'amour et en mourir, c'est beau pour une femme.

George Sand - Lélia (1833)

Il n'y a rien d'impossible quand on s'aime.

George Sand - Jean de la Roche (1859)

Hélas ! l'amour ne vit pas longtemps de doux regards et de billets doux.

George Sand - Flaminio, Théâtre (1854)

Le malheur qui ne se plaint pas a le droit de se faire respecter.

George Sand - Claudie, Théâtre (1851)

Mieux vaut ne pas se hâter de déclarer son amour avant d'être certain que cet amour ne soit partagé.

George Sand - Heures du soir, Le livre des femmes (1833)

Apprends la courtoisie des manières, elles sont l'expression de ton cœur.

George Sand - Mauprat (1837)

On n'a rien à écouter d'un ingrat ni d'un faux ami.

George Sand - Le meunier d'Angibault (1845)

Il faut se méfier de l'homme à qui le vin ne desserre jamais les dents.

George Sand - Jacques (1834)

Le repos est un rêve ; la vie est un orage.

George Sand - Tamaris (1862)

Le cœur de l'homme est fait pour la tranquillité comme un oiseau pour la cage.

George Sand - Tamaris (1862)

Le rire est une gaieté optimiste et sympathique.

George Sand - La Daniella (1857)

La vanité est le plus despote, et le plus inique des maîtres.

George Sand - Teverino (1846)

Il n'y a d'homme accompli que celui qu'on aime.

George Sand - Constance Verrier (1860)

La femme vit par la pensée de l'amour autant que par l'amour même.

George Sand - Constance Verrier (1860)

L'homme dit : aimons pour vivre ; et la femme répond : vivons pour aimer.

George Sand - Constance Verrier (1860)

L'amour, c'est la fusion, l'identification de deux êtres qui s'admirent et s'adorent l'un l'autre.

George Sand - Le diable aux champs, IV, 10 (1857)

La solitude du cœur rend triste et maussade.

George Sand - Le marquis de Villemer (1861)

On ne brise pas la vie d'un siécle sans se briser avec lui.

George Sand - Mademoiselle La Quintinie (1863)

L'avenir peut s'éveiller plus beau que le passé.

George Sand - Aldo le rimeur (1833)

Il ne suffit pas de trouver le calice amer, il faut encore le boire jusqu'à la lie.

George Sand - Lélia (1833)

On ne sait jouir de rien à force de vouloir jouir de tout.

George Sand - Lélia (1833)

La brièveté des jours m'interdit le triste plaisir des rêveries.

George Sand - Lélia (1833)

On n'est jamais supérieur en tous points, quelque sage que l'on soit.

George Sand - Jean de la Roche (1859)

Oublie toute rancune, et reviens à moi comme je reviens à toi : sincèrement et avec joie.

George Sand - Jacques (1834)

L'indifférence et le dédain, c'est un naturel haïssable entre tous.

George Sand - Marielle (1862)

On ne gronde que ceux qu'on aime.

George Sand - Marielle (1862)

La beauté de l'âme l'emporte sur la beauté physique.

George Sand - Marielle (1862)

Le génie, c'est l'ordre dans la fantaisie.

George Sand - Marielle (1862)

Les hommes médisants ont le feu sous la lèvre.

George Sand - Marielle (1862)

Préservez-vous du désir puéril de montrer vos biens à ceux qui n'ont rien.

George Sand - Lélia (1833)

Les âmes faibles se corrompent dans l'adversité ; les âmes fortes s'y épurent.

George Sand - Lélia (1833)

Tout devoir porte en lui-même sa récompense.

George Sand - Evenor et Leucippe (1846)

Qui se plaint d'avoir été joué éclate en menaces de vengeance.

George Sand - Pauline (1840)

La crainte, c'est la méfiance ; la méfiance, c'est la haine ; et la haine, c'est la menace.

George Sand - Le diable aux champs (1857)
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