Homme de lettres, romancier, philosophe et homme politique français né le 2 juin 1740 à Paris, Donatien Alphonse François de Sade, marquis de Sade, est décédé le 2 décembre 1814 à Saint-Maurice dans le département du Val-de-Marne. Pour de plus amples informations, Les 24 pensées et citations du marquis de Sade :
Aux âmes bien nées la vertu n'attend pas le nombre des années.
Mieux vaut se prêter à un petit mal que d'en occasionner un grand.
La bienfaisance est bien plutôt un vice de l'orgueil qu'une véritable vertu de l'âme.
L'amour n'est que l'épine de la jouissance, le physique seul en est la rose.
On se fait toujours passer pour autre chose quand on n'est rien.
Il n'est aucune sorte de sensation qui soit plus vive que celle de la douleur.
Il n'y a que ce qui est constant qui soit réellement bon.
Le propre de la faiblesse est de supposer ou de craindre la force.
Qui veut lutter seul contre les intérêts de la société doit s'attendre à périr.
La société ne se soutient que par des échanges perpétuels de bienfaits.
Il n'y a de vrai que les sensations physiques.
Bien des lèvres ne sont abreuvées que de fiel.
Mieux vaut mourir mille fois que d'enfreindre les principes reçus dans son enfance.
On ne se plaint point de son sort quand il ne tient qu'à soi d'y remédier.
Les plaisirs de la charité ne sont que les jouissances de l'orgueil.
Il n'y a plus ni honnêteté ni bienfaisance chez les hommes.
On n'estime, ici-bas, que ce qui rapporte ou ce qui délecte.
L'infortuné que le sort persécute a son cœur pour consolation.
La prospérité peut accompagner la plus mauvaise conduite.
Il est rare de s'arrêter après un premier délit.
La sagesse consiste plus à doubler la somme de ses plaisirs qu'à multiplier celle de ses peines.
Il n'y a aucun mal dont il ne naisse un bien.
Voir, c'est croire ; mais sentir, c'est être sûr !
Tout est bon quand il est excessif.