Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Edmond Marcelin Dehault de Pressensé

Quelques mots sur l'auteur :

Photo de Edmond de PressenséPasteur protestant, théologien et homme politique français né le 7 janvier 1824 à Paris, Edmond de Pressensé est décédé le 8 avril 1891 dans sa ville natale à l'âge de 67 ans. Tout en restant pasteur, il est élu député de la Seine de (1871-1876), ne faisant qu'un mandat. Il est nommé sénateur inamovible en 1883. Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.

Les 41 pensées et citations d'Edmond de Pressensé :

L'amour repose sur la liberté. Un amour de contrainte n'est pas de l'amour véritable. Autant vaudrait dire que la terre, tournant autour du soleil, aime le soleil.

Edmond de Pressensé - Le rédempteur (1854)

Celui qui de frivole est devenu sérieux est semblable à la lune dégagée de nuages.

Edmond de Pressensé - L'ancien monde et le christianisme (1887)

Comme l'abeille en volant sur la plaine qui ne cause aucun dommage aux fleurs, à leurs couleurs, à leur parfum, ainsi passe le sage sur la terre.

Edmond de Pressensé - L'ancien monde et le christianisme (1887)

Un homme peut vaincre des milliers d'hommes dans la bataille, mais le plus grand vainqueur est celui qui s'est vaincu lui-même. Vivons heureux en ne haïssant pas ceux qui nous haïssent. Vivons sans haine parmi les haïsseurs.

Edmond de Pressensé - L'ancien monde et le christianisme (1887)

La pire conséquence de l'esclavage, ce n'est pas la somme de souffrances et de cruautés qu'il rappelle, c'est surtout l'avilissement de la nature humaine et, pour tout dire, la destruction de la personne morale. Un véritable meurtre est constamment perpétré sur l'âme et sur la conscience de l'esclave.

Edmond de Pressensé - L'histoire des trois premiers siècles de l'Église chrétienne (1858)

L'avarice, semblable au serpent couché sur un trésor, ne jouit pas de ses propres biens et empêche les autres d'en profiter. Celui qui s'y abandonne se dessèche et semble n'avoir plus dans la poitrine qu'une pièce d'argent au lieu d'un cœur.

Edmond de Pressensé - L'histoire des trois premiers siècles de l'Église chrétienne (1858)

Un mari est tenu de respecter toujours la mère de ses enfants, et il doit se souvenir que la pureté véritable a sa source dans le cœur.

Edmond de Pressensé - L'histoire des trois premiers siècles de l'Église chrétienne (1858)

L'épouse doit se vouer à la vie domestique, confectionner de ses mains les vêtements de son mari et de ses enfants, et au besoin préparer le repas de la maison, toujours prête à rompre le pain de l'aumône au pauvre ou à l'étranger.

Edmond de Pressensé - L'histoire des trois premiers siècles de l'Église chrétienne (1858)

La femme est la joie et l'appui des siens, elle est la diaconesse de la famille.

Edmond de Pressensé - L'histoire des trois premiers siècles de l'Église chrétienne (1858)

Une mère, incapable de manger le pain de la paresse, le miel de la charité découle de ses lèvres, sa bouche ne s'ouvre que pour des paroles sages, et ses enfants la bénissent dès le matin.

Edmond de Pressensé - L'histoire des trois premiers siècles de l'Église chrétienne (1858)

La médisance se déploie à son aise dès qu'il s'agit de nuire aux personnes qu'elle envie.

Edmond de Pressensé - Verny et Robertson (1869)

La meilleure récompense de l'amour c'est d'aimer encore.

Edmond de Pressensé - Jésus-Christ, son temps, sa vie, son œuvre (1865)

Une épouse est la gloire de son mari, elle est le vrai trésor de la maison.

Edmond de Pressensé - L'histoire des trois premiers siècles de l'Église chrétienne (1858)

N'étouffez jamais une pensée et une parole sous prétexte qu'elle vous contrarie. Ne sifflez jamais des idées. Respectez scrupuleusement la liberté de la pensée. Ne faites pas surtout de censure préventive en couvrant par vos clameurs une voix qui a droit de se faire entendre au milieu de vous.

Edmond de Pressensé - La jeunesse et la liberté (1862)

Il vaut mieux être un homme mécontent qu'un porc satisfait.

Edmond de Pressensé - L'origine de la morale et de la religion (1883)

Les partis religieux, quelle que soit leur religion, qui mettent leurs crimes sur le compte de Dieu et prétendent venger la cause du ciel sont les plus dangereux de tous, parce qu'ils ne se croient tenus à aucune modération dans leurs emportements.

Edmond de Pressensé - L'histoire des trois premiers siècles de l'Église chrétienne (1858)

Celui qui pleure vraiment avec ceux qui pleurent a trouvé dans sa sympathie l'éloquence souveraine qui persuade. Un consolateur auquel manquent les larmes compatissantes n'est qu'un insupportable discoureur, mais celui qui a vraiment souffert des maux qu'il veut soulager a d'inimitables accents, les malheureux l'écoutent avec empressement, ils se sentent aimés.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

La compassion nous détache de nous-mêmes et nous fait participer à ce qu'il y a de plus touchant dans la miséricorde divine, et elle devient ainsi la forme supérieure de la piété.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

La vraie charité est vaste comme l'amour de Dieu, embrassant tout ce qui souffre, pénétrante, comme lui, pour atteindre le dernier fond de la douleur ; elle participe à sa durée, car elle ne se lasse pas et ne se dissipe pas comme une fugitive émotion de l'âme.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Compatir, c'est rendre sienne l'affliction d'un autre, la ressentir comme il la ressent, porter avec lui son fardeau, plier sous sa croix, être désolé de sa désolation, être en détresse avec lui.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

La souffrance, de nos jours il est de bon goût de la passer sous silence ; on la fuit comme une maladie contagieuse et l'on s'acquitte envers elle par quelques témoignages d'une sympathie banale.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

L'acte de bienfaisance d'aujourd'hui ne me dispense pas de celui de demain.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Le monde ne croit qu'à la force triomphante qui brise tous les obstacles et qui étend ses conquêtes le glaive à la main.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Le chrétien est un agneau qui devient un lion pour combattre l'injustice.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Il est impie de faire de la créature humaine une bête de somme.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Sachons dire aux hommes qui ont le pouvoir, la richesse, l'influence : Il ne vous est pas permis de violer le droit et de frustrer le faible.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Il y a du bonheur à souffrir pour une noble cause ! Celui qui se sacrifie à une idée trouve sa récompense dans son sacrifice même ; elle lui devient d'autant plus chère qu'elle lui a imposé plus d'efforts et de privations.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Il est beau de mourir pour sa patrie, mais il est plus beau encore de s'immoler pour elle quand avec le sol natal on défend l'indépendance et la liberté de ses concitoyens.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Le dévouement est la joie la plus sacrée et la plus profonde de l'âme humaine ; porté aux dernières limites il l'enivre d'une exaltation sublime qui vaut mieux que toutes les jouissances.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

S'il est beau de souffrir pour une grande idée, il est plus doux encore de souffrir pour une personne. Une idée est insensible à ce que nous faisons pour elle, un cœur chaud et vivant est réjoui par notre dévouement comme il serait attristé par notre abandon.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Tous les océans ne laveraient pas une faute morale sans le repentir.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Une larme efface un péché si cette larme jaillit d'un cœur repentant.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

L'homme est un condamné, un proscrit, la proie constante de la puissance de destruction qui abat l'une après l'autre toutes les branches de l'arbre avant de le couper par la racine par un dernier coup de cognée.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Les larmes les plus brûlantes sont celles que l'on refoule et qui coulent au-dedans ; il en est de ces souffrances déguisées comme des plaies dont le sang ne s'épanche pas en dehors ; ce sont les plus mortelles et les plus incurables.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Le désespoir porte en lui sa réfutation et son châtiment.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Les difficultés que rencontre l'esprit empêchent souvent la paix du cœur.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Partout sur notre route nous rencontrons la maladie, la pauvreté, la décrépitude ; il faudra bien finir par reconnaître que, quelque éclatante qu'ait été la comédie de la vie, le dernier acte est toujours sanglant.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Rajeunir et vivifier les âmes flétries, fonder la royauté d'un amour qui triomphe de toutes nos misères, voilà la grandeur par excellence.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Consoler ceux qui pleurent, relever les cœurs brisés, voilà la grandeur par excellence.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

Aucune de nos actions ne se termine à nous. Nous sommes les anneaux d'une immense chaîne, et nous transmettons à toute la chaîne, soit en bien, soit en mal, l'électricité morale qui nous a ébranlés.

Edmond de Pressensé - Les discours religieux (1859)

L'oubli de nous-mêmes nous conserve le calme et la sérénité.

Edmond de Pressensé - Les études évangéliques (1867)

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