Les 69 pensées et citations de Eschyle :
Ne consens à vivre ni dans l'anarchie ni sous le despotisme.
Être le premier à annoncer un malheur est déjà un malheur.
La discipline est la mère du succès.
Le succès, voilà ce que les mortels regardent comme un dieu, plus qu'un dieu.
Qui n'est pas envié n'est pas digne de l'être.
L'adresse est faible en face de la nécessité.
Il est bon d'apprendre à être sage à l'école de la douleur.
On fait le délicat dans les jours de bonheur.
Le malheur, dans sa course errante, se pose aujourd'hui sur l'un et demain sur l'autre.
L'anarchie est dangereuse autant que le despotisme.
De la sagesse naît une douce et désirable félicité.
L'insolence en germant ne porte que l'épi du malheur, et la moisson qu'on en recueille est toute de larmes.
Il est aisé, dans le port, d'exhorter et de conseiller, ceux qui sont dans la tourmente.
Sers la justice avec courage, et ne crains point les vains efforts de la calomnie.
L'intelligence qui m'anime est descendue du ciel sur la terre, et me crie sans cesse : N'accorde qu'une faible estime à ce qui est mortel.
Ce n'est jamais chose facile que la garde de fruits à leur maturité.
Il est pour les humains des maux de bien des sortes ; nulle part l'aile de l'infortune ne se montre la même aux yeux.
La volonté de Jupiter est impénétrable, et pourtant elle se montre resplendissante jusque dans les ténèbres mêmes.
C'est le ciel qui décide du succès des mortels.
L'homme qui respecte les dieux est redoutable.
Quand les hommes se livrent à des pensées présomptueuses, c'est dans leurs propres discours qu'ils trouvent d'incorruptibles accusateurs.
L'homme doit garder que la femme ne se mêle des choses du dehors : elle, sa place est près du foyer ; là, elle ne peut nuire.
L'union est le remède de tous les maux chez les mortels.
Qu'on jette de la fange dans une source pure, elle se trouble et n'est plus qu'un désagréable breuvage.
La sagesse nait souvent du remords.
Les reproches sont l'aiguillon des sages.
Nul d'entre les mortels n'a une existence éternellement paisible ; tous ont à payer leur tribut au malheur.
La divinité a sa loi, elle ne saurait favoriser les méchants. Adorons le pouvoir qui régit le ciel.
Ce sont les fatigues de l'époux qui nourrissent la femme oisive au foyer.
Le glaive de la justice atteint toujours le cœur du coupable ; l'iniquité n'est pas un sol que foulent impunément nos pieds.