Vos jeunes beautés flétriront comme l'herbe que l'on a trop foulée, et qui ne fleurit plus.
Il ne faut pas se mêler de conduire le vaisseau sur lequel on n'est que passager.
L'aiguillon de l'amour, c'est la difficulté.
Nos jours passent comme le vent, et les plaisirs nous vont décevants.
C'est bien une juste coutume que le cœur affligé, par le canal des yeux vidant son amertume, cherche d'être allégé.
Il est meilleur de ne rien dire que ne pas dire ce qu'il faut.
Deux beaux yeux sont l'empire pour qui je soupire.
Vos yeux ont des appâts que j'aime et que je prise.
Les difficultés sont le champ des vertus.
Un courage élevé toute peine surmonte.
Qui cesse d'espérer, il cesse aussi de craindre.
Le temps est médecin d'heureuse expérience, son remède est tardif, mais il est bien certain.
Que d'épines, Amour, accompagnent tes roses !
Que mon fils ait perdu sa dépouille mortelle, ce fils si brave que j'aimais si fort, je ne l'impute point à l'injure du sort, puisque finir à l'homme est chose naturelle.
Le trouble de mon âme étant sans guérison, le vœu de la vengeance est un vœu légitime.
Grandeurs, richesses et l'amour, sont fleurs périssables et vaines.
Ta fille était du monde où les plus belles choses ont le pire destin, et rose, elle a vécu ce que vivent les roses, l'espace d'un matin.
Amour a cela de Neptune, que toujours à quelque infortune il se faut tenir préparé.
L'orgueil ne connaît point de lois.
Apprenez, âmes vulgaires, à mourir sans murmurer.
Je ne trouve la paix qu'à me faire la guerre.
Un déplaisir extrême est toujours à la fin d'un extrême plaisir !
La bonne cause est toujours la plus forte.
La femme est une mer aux naufrages fatales ; rien ne peut aplanir son humeur inégale.
Une chose qui plaît n'est jamais assurée.
Il n'est rien ici-bas d'éternelle durée.
C'est Dieu qui nous fait vivre, c'est Dieu qu'il faut aimer.