Le paresseux craint la peine et la fatigue, il fait traîner l'ouvrage ; le fainéant aime à être désœuvré, il hait l'occupation, et fuit le travail.
Le sot, au lieu de se borner à n'être rien, veut être quelque chose.
Qui passe ses beaux jours dans l'oisiveté passera ses vieux jours dans la misère.
Une partie de la vie se passe à désirer l'avenir, et l'autre à regretter le passé.
L'union soutient les familles, et fait la puissance des Etats.
Il ne faut discontinuer le travail que pour se délasser, et pour le reprendre ensuite avec plus de goût et plus d'ardeur.
Il ne faut abandonner que ce qu'on ne saurait retenir.
La plus grande injure qu'on puisse faire à un honnête homme est de se défier de sa probité.
On ne se rend pas chanceux, on l'est ou on ne l'est pas.
Le plaisir est plus rapide que le bonheur, le bonheur plus passager que la félicité.
Le fat s'écoute et s'admire, il ajoute à la sottise le dédain.
La paresse se croit privilégiée pour recueillir sans avoir semé.
Les dons immodérés font d'insolents ingrats.
La nature n'a fait les gens d'esprit qu'aux dépens des sots.
Rien n'est plus agréable à un homme d'esprit que la bonne compagnie.
Un crime est toujours puni, si ce n'est tôt... c'est tard.
Tout homme est sujet à se tromper.
Le chemin de la fortune est environné de mille précipices.
Le goût et l'habitude triomphent toujours de la raison.
Un effronté n'est bon qu'à faire rougir ceux qui l'emploient.
Entre le vice et la vertu, il n'y a point d'accommodement possible.
Le temps use la patience.
C'est souvent plus à la force du tempérament qu'à l'effet des remèdes qu'on doit sa guérison.