Guillaume Apollinaire

Quelques mots sur l'auteur :

Photo de Guillaume ApollinaireCritique et théoricien d'art, écrivain et poète français né le 26 août 1880 à Rome en Italie, Guillaume Apollinaire est décédé à l'âge de 38 ans le 9 novembre 1918 à Paris de la grippe espagnole. Déclaré mort pour la France en raison de son engagement durant la guerre, Apollinaire repose au cimetière du Père-Lachaise. Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.

Les 47 pensées et citations de Guillaume Apollinaire :

Je t'adore, mon amour, tu es ma beauté, mon paradis, je te prends violemment, follement, je te désire comme jamais femme n'a été désirée, tu es mon amour adoré, je prends ta bouche.

Guillaume Apollinaire - Les lettres à Madeleine (1915-1916)

Nous lirons dans le même lit, au livre de ton corps lui-même, nous lirons le charmant poème des grâces de ton corps joli.

Guillaume Apollinaire - Ombre à mon amour, Rêverie sur ta venue (1955)

Le pré est vénéneux mais joli en automne les vaches y paissant, lentement s'empoisonnent.

Guillaume Apollinaire - Alcools, Les colchiques (1913)

Le fleuve est pareil à ma peine il s'écoule et ne tarit pas, quand donc finira la semaine.

Guillaume Apollinaire - Alcools, Marie (1913)

Mes amours d'un instant valent des amours d'un siècle.

Guillaume Apollinaire - L'hérésiarque et cie (1910)

Je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d'aimable, et dès qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous. Les inclinations naissantes, après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. On goûte une douceur extrême à séduire par cent hommages le cœur d'une jeune beauté ; à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, des larmes et des soupirs l'innocente pudeur qui a peine à rendre les armes.

Guillaume Apollinaire - Les Trois Don Juan (1915)

Il n'est d'important en amour que le premier contact avec la femme... et le dernier.

Guillaume Apollinaire - Les Trois Don Juan (1915)

Passent les jours et passent les semaines, ni temps passé ni les amours reviennent.

Guillaume Apollinaire - Alcools, Le pont Mirabeau (1913)

Ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne.

Guillaume Apollinaire - Alcools, Les colchiques (1913)

Vienne la nuit sonne l'heure, les jours s'en vont je demeure.

Guillaume Apollinaire - Alcools, Le pont Mirabeau (1913)

Nous passerons de doux dimanches, plus doux que n'est le chocolat, jouant tous deux au jeu des hanches : le soir, j'en serai raplapla.

Guillaume Apollinaire - Ombre à mon amour, Rêverie sur ta venue (1955)

Les feuilles qu'on foule, un train qui roule, la vie s'écoule.

Guillaume Apollinaire - Alcools, Automne malade (1913)

Je chante la joie d'errer et le plaisir d'en mourir.

Guillaume Apollinaire - Calligrammes, Le musicien de Saint-Merry (1918)

J'ai souvent rêvé, que, pendant mon sommeil, un serpent se réfugiait dans mon sein pour s'y réchauffer. Éperdu d'horreur et de crainte par le contact de ses écailles glacées, je voulais le rejeter loin de moi. Mais il était si beau, il me regardait avec des yeux si doux et si tristes que je n'avais plus le courage de m'en défaire. Alors il se mettait à siffler langoureusement, comme pour me remercier, et je me rendormais le cœur attendri et troublé.

Guillaume Apollinaire - Les Trois Don Juan (1915)

Un homme bien né se reconnaît à deux qualités : la galanterie et la bravoure.

Guillaume Apollinaire - Les Trois Don Juan (1915)

Faut-il qu'il m'en souvienne, la joie venait toujours après la peine.

Guillaume Apollinaire - Alcools, Le pont Mirabeau (1913)

Il est des loups de toute sorte je connais le plus inhumain, mon cœur que le diable l'emporte et qu'il le dépose à sa porte n'est plus qu'un jouet dans sa main.

Guillaume Apollinaire - Calligrammes, C'est Lou qu'on la nommait (1918)

Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence qui nous entraîne. J'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige.

Guillaume Apollinaire - Les Trois Don Juan (1915)

Les hommes ne se séparent de rien sans regret, et même les lieux, les choses et les gens qui les rendirent le plus malheureux, ils ne les abandonnent point sans douleur.

Guillaume Apollinaire - Le flâneur des deux rives (1918)

Mademoiselle, je ne vous ai pas plutôt aperçue que, fou d'amour, j'ai senti mes organes génitaux se tendre vers votre beauté souveraine, et je me suis trouvé plus échauffé que si j'avais bu un verre de raki.

Guillaume Apollinaire - Les onze mille verges (1907)

Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire.

Guillaume Apollinaire - Alcools, Nuit rhénane (1913)

Quand on a le temps, on a la liberté.

Guillaume Apollinaire - Calligrammes, Les fenêtres (1918)

Où va le pâle sourire de la lune qui me regarde écrire.

Guillaume Apollinaire - Calligrammes, Veille (1918)

Le galop bleu des souvenances traverse les lilas des yeux, et les canons des indolences tirent mes songes vers les cieux.

Guillaume Apollinaire - Calligrammes, Reconnaissance (1918)

De l'illimité et de l'avenir, pitié pour nos erreurs, pitié pour nos péchés.

Guillaume Apollinaire - Calligrammes, La jolie rousse (1918)

La beauté n'est la plupart du temps que la simplicité.

Guillaume Apollinaire - Calligrammes, Chant de l'honneur (1915)

On imagine difficilement à quel point le succès rend les gens stupides.

Guillaume Apollinaire - Calligrammes, La victoire (1918)

Ô bouches l'homme est à la recherche d'un nouveau langage auquel le grammairien d'aucune langue n'aura rien à dire.

Guillaume Apollinaire - Calligrammes, La victoire (1918)

Incertitude, ô mes délices, vous et moi nous nous en allons comme s'en vont les écrevisses, à reculons, à reculons.

Guillaume Apollinaire - Le Bestiaire ou cortège d'Orphée (1911)

Les grands hommes qui n'ont pas leur statue sont légion.

Guillaume Apollinaire - L'inventeur de la gomme à effacer (1909)

Douce poésie ! le plus beau des arts ! Toi qui, suscitant en nous le pouvoir créateur, nous met tout proches de la divinité.

Guillaume Apollinaire - La femme assise (1914)

Lou si je meurs là-bas souvenir qu'on oublie, souviens-t'en quelquefois aux instants de folie de jeunesse et d'amour et d'éclatante ardeur, mon sang c'est la fontaine ardente du bonheur, et sois la plus heureuse étant la plus jolie.

Guillaume Apollinaire - Poèmes à Lou, Si je mourais là-bas (1915)

Si je mourais là-bas sur le front de l'armée tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée, et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt un obus éclatant sur le front de l'armée, un bel obus semblable aux mimosas en fleur.

Guillaume Apollinaire - Poèmes à Lou, Si je mourais là-bas (1915)

J'ai cueilli ce brin de bruyère, l'automne est morte souviens-t'en, nous ne nous verrons plus sur terre, odeur du temps Brin de bruyère et souviens-toi que je t'attends.

Guillaume Apollinaire - Alcools, L'adieu (1913)

Que lentement passent les heures, comme passe un enterrement. Tu pleureras l'heure où tu pleures, qui passera trop vitement, comme passent toutes les heures.

Guillaume Apollinaire - Alcools, À la santé (1913)

Ô ma jeunesse abandonnée comme une guirlande fanée voici que s'en vient la saison des regrets et de la raison.

Guillaume Apollinaire - Vitam impendere amori (1917)

L'honneur tient souvent à l'heure que marque la pendule.

Guillaume Apollinaire - Calligrammes, Lundi rue Christine (1918)

On peut être poète dans tous les domaines : Il suffit que l'on soit aventureux et que l'on aille à la découverte.

Guillaume Apollinaire - Vitam impendere amori (1917)

L'art, de plus en plus, aura une patrie.

Guillaume Apollinaire - Vitam impendere amori (1917)

Qui oserait dire que, pour ceux qui sont dignes de la joie, ce qui est nouveau ne soit pas beau ?

Guillaume Apollinaire - Vitam impendere amori (1917)

Il est grand temps de rallumer les étoiles.

Guillaume Apollinaire - Les mamelles de Tirésias (1917)

Tous les hommes aiment avant tout la lumière, ils ont inventé le feu.

Guillaume Apollinaire - Les peintres cubistes (1913)

Un Picasso étudie un objet comme un chirurgien dissèque un cadavre.

Guillaume Apollinaire - Les peintres cubistes (1913)

On ne peut pas transporter partout le cadavre de son père.

Guillaume Apollinaire - Les peintres cubistes (1913)

Avant tout, les artistes sont des hommes qui veulent devenir inhumains.

Guillaume Apollinaire - Les peintres cubistes (1913)

Les tendres rêveries, les chants des poètes ne pouvaient lui offrir ce dont il avait réellement besoin : un sein pour reposer sa tête, un cœur qui battit d'amour contre le sien, et d'autres caresses encore.

Guillaume Apollinaire - Les Trois Don Juan (1915)

Comme la vie est lente, et comme l'espérance est violente.

Guillaume Apollinaire - Alcools, Le pont Mirabeau (1913)

La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
Top