Fils de Mnacha Tenenbaum (1886-1942), russe de confession juive naturalisé français, ouvrier joaillier, et de Antoinette Malon (1888-1964), née à Paris d'une famille originaire d'Auvergne, ouvrière dans une entreprise de fleurs artificielles, Jean Ferrat voit le jour dans l'entre-deux-guerres, dans un milieu relativement aisé, au sein d'une famille fonctionnelle, baignée d'amour et de joie, à Vaucresson, entre Versailles et Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine. Il est le « petit dernier » d'une famille de quatre enfants. En 1935, la famille Tenenbaum quitte Vaucresson et s'installe à Versailles.
Après avoir arrêté ses études secondaires pour aider sa famille, sans diplôme ni expérience, il est embauché comme aide-chimiste dans un laboratoire spécialisé dans le Bâtiment et les Travaux Publics à Paris. En 1954, il quitte le métier de chimiste et se tourne vers la vie d'artiste, la musique et la chanson. Sous le nom de Jean Ferrat (en référence à Saint-Jean-Cap-Ferrat), il se produit dans plusieurs cabarets parisiens où il interprète le répertoire d'Yves Montand. En 1956, il met en musique Les Yeux d'Elsa, poème de Louis Aragon dont il sera toute sa vie l'admirateur. Jean Ferrat accède à la consécration avec Ma môme en 1960, puis avec Deux enfants au soleil en 1961. En 1964, il confirme son succès auprès du public avec La Montagne qui demeure l'un de ses plus grands succès.
Jean Ferrat meurt, entouré de ses intimes, le 13 mars 2010 à 13h30 à l'hôpital d'Aubenas en Ardèche où il était suivi depuis des années. Il est inhumé le 16 mars 2010 au cimetière communal d'Antraigues-sur-Volane près de son frère André.
Ses principales chansons : Ma môme (1960), Deux enfants au soleil (1961), Nuit et brouillard (1963), C'est beau la vie (1963), La montagne (1964), Potemkine (1965), Un jour, un jour (1967), Ma France (1969), Camarade (1970), Un air de liberté (1975). (Jean Ferrat sur Wikipédia)