Jean-François Collin d'Harleville

En flatteurs caressés, cet univers abonde.

À l'amitié, il n'est rien d'impossible.

J'aime à voir se quereller les méchants, c'est un repos pour les honnêtes gens.

Avant de parler, il faut savoir penser.

Nos goût formés dès nos plus jeunes ans, sont souvent nos plus doux penchants.

Soyez toujours honnête et raisonnable, la vie vous sera très agréable.

Quand on sent que l'on plaît, on en est plus aimable.

Impossible est un mot que je ne dis jamais.

Les premiers amours ne s'effacent jamais.

Notre meilleur ami, c'est encore le travail.

Toujours un peu de crainte est jointe à l'espérance.

La célébrité ne vaut pas le bonheur.

C'est le travail seul qui produit les chefs-d'œuvre.

L'honneur me défend, de faire violence au cœur de mon enfant.

Chacun de son affaire, il se faut occuper.

Mieux vaut ne pas manger que manger à demi.

Il faut faire à loisir ce que l'on fait.

Chacun à son goût, point de dispute.

La sincérité semble embellir encore une jeune beauté.

L'art de flatter est vieux comme le monde.

Le plus trompeur souvent est facile à tromper.

Chacun a ses embarras, ses peines ; et moi qui vous parle, j'ai moi-même les miennes.

Chacun est dans ce monde heureux à sa manière.

Pour se soustraire à une servitude, souvent on en rencontre une encore plus rude.

Laissez le passé, voyez le présent, et surtout l'avenir.

Pour se préparer une heureuse vieillesse, il faut à ses doux nœuds consacrer sa jeunesse.

On se marie, on a des enfants, et on amasse ; et si l'on meurt, on sait où le bien passe.

Pour un vieux garçon, il n'est point d'avenir.

On aime à se vanter de ce qui nous honore.

Il faut se défier toujours de son rival.

Le pauvre, lui-même, est riche en espérance.

Le devoir d'une femme est dans la complaisance.

L'exemple est le plus grand de tous les séducteurs.

On ne condamne point les gens sans les entendre.

La vérité n'est qu'une, et n'a qu'un seul langage.

Qui craint qu'on ne le trompe est lui-même un trompeur.

Dans la vie humaine, le bonheur, tôt ou tard, fait oublier la peine.

Les vrais trésors : la paix, le travail, la santé.

La santé peut paraître à la longue un peu fade ; il faut, pour la sentir, avoir été malade.

Il faut aimer les gens, non pour soi, mais pour eux.

Quelquefois dans la vie il faut que l'on s'égare.

Toujours une âme tendre est tant soit peu jalouse.

Le charme de la vie est dans la confiance.

Dans un ménage, il faut de petites querelles.

La vieillesse, c'est l'âge du repos, celui des souvenirs.

Heureux âge ! à seize ans on n'a point de souci : tout plaît.

Le ciel bénit toujours les nombreuses familles.

On peut être honnête homme, et fort mauvais époux.

La constance n'est point la vertu d'un mortel, et pour être constant, il faut être éternel.