Les 84 pensées et citations de Jiddu Krishnamurti :
Le contrôle de l'enseignement par l'État est une calamité. Il n'y a aucun espoir d'établir la paix et l'ordre dans le monde, tant que l'éducation est au service des États ou des Églises.
S'attendre à être apprécié et soutenu est un manque de maturité.
Pour étudier un enfant, il faut de la patience, de la vivacité et de l'intelligence. Il faut observer ses tendances, ses aptitudes, son tempérament, comprendre ses difficultés, connaître son hérédité, les influences de son milieu et ne pas simplement le considérer comme appartenant à une certaine catégorie, il faut un esprit vif et souple, que n'encombrent ni systèmes ni préjugés.
On ne peut pas inviter le vent, mais on doit laisser la fenêtre ouverte.
L'intelligence, c'est l'aptitude à discerner, comprendre, distinguer ; c'est aussi l'aptitude à observer, rassembler tout ce que nous avons accumulé depuis de nombreuses année, et à agir en fonction de cela.
Apprendre c'est vouloir progresser, c'est être animé d'une passion, d'une soif intense de découverte.
L'éducation à pour but d'apporter à l'esprit la liberté totale, afin qu'il soit capable de mettre de l'ordre dans sa propre vie, mais aussi, par ce processus même, de faire émerger des structures sociales différentes.
Lorsqu'on est heureux, lorsqu'on est joyeux, le bonheur vient sans qu'on l'invite.
Quand il y a de l'amour entre deux êtres, les différences cessent d'exister.
Le cerveau, l'instrument qui pense, qui réagit, est l'entrepôt de la mémoire.
Un esprit intelligent doit pratiquer le doute et le scepticisme.
L'éducation devrait éveiller la capacité de se percevoir soi-même et non une complaisance pour l'expression de la personnalité.
Se mettre à la remorque d'une personnalité, quelque forte qu'elle soit, ou se laisser attirer par une idéologie, ce ne sont pas là les moyens de créer un monde paisible.
Le véritable problème de l'éducation est l'éducateur.
L'amour est une flamme sans fumée. La fumée est tout ce que nous connaissons si bien : la fumée de la jalousie, de la colère, de la dépendance, de l'attachement, des mots « personnel » ou « impersonnel ». Nous n'avons pas la flamme, mais nous connaissons si bien tout ce qui concerne la fumée.
L'amour est une flamme sans fumée, toujours neuve, créative et joyeuse.
Le passage de la certitude à l'incertitude n'engendre que la peur.
Dans une société établie sur l'esprit de compétition, il ne peut y avoir de fraternité ; et aucune réforme, aucune dictature, aucune méthode éducative ne l'engendrera.
Si l'on ne se compare à personne, on devient ce que l'on est.
La liberté est un état d'esprit, non le fait d'être affranchi de « quelque chose » ; c'est un sens de liberté ; c'est la liberté de douter, de remettre tout en question ; c'est une liberté si intense, active, vigoureuse, qu'elle rejette toute forme de sujétion, d'esclavage, de conformisme, d'acceptation. C'est un état où l'on est absolument seul.
Les leaders et leurs autorités sont facteurs de détérioration dans n'importe quelle culture. Suivre quelqu'un c'est n'avoir pas de compréhension ; il n'y a là que crainte et conformité, lesquelles aboutissent à la cruauté des États totalitaires et au dogmatisme des Églises.
L'éducation doit aider l'individu à mûrir librement, à s'épanouir en amour et en humanité.
La connaissance de soi est le commencement de la méditation.
La cruauté intentionnelle est l'œuvre d'un démon plutôt que celle d'un homme.
On ne peut servir Dieu en étant cruel et en tuant des êtres sans défense.
La religion enseigne l'unité des êtres, la bonté et la douceur envers toute créature sensible.
La bonté ne peut fleurir que dans la liberté.
Là où il y a amour, il y a compassion avec laquelle l'intelligence va de pair.
L'art de vivre, c'est la relation ; sans relation il n'est pas de vie.
Le désordre engendre l'autorité, et l'autorité sous toutes ses formes n'est autre que le mal.
Toute relation se double d'une responsabilité immense.
Toute relation est un miroir où le moi et nos activités peuvent nous apparaître.
Il n'y a pas de société s'il n'y a pas de relation.
La sagesse s'obtient en observant et comprenant les incidents quotidiens dans les relations humaines.
Apprendre à se connaître, voilà toute la difficulté pour l'homme.
La connaissance de soi consiste à suivre le moi, à suivre toutes les pensées, tous les sentiments, tous les mobiles, et à ne jamais, fût-ce pendant un instant, se dire qu'on les connaît.
L'idéal est une invention du cerveau en vue de s'évader de ce qui est.
Écouter ne consiste pas à approuver, à condamner ou à interpréter, cela consiste à examiner.
Le cerveau est le résultat du temps et de l'expérience, tout ce que l'on dit a déjà été emmagasiné.
Écouter est un art, il nous faut avoir un sentiment de calme dans le cerveau.