Écrivain autrichien né le 28 avril 1874 à Gitschin (aujourd'hui Jičín en République tchèque), Karl Kraus est décédé le 12 juin 1936 à Vienne à l'âge de 62 ans. Pour de plus amples informations, Les 23 pensées et citations de Karl Kraus :
Que celui qui a quelque chose à dire s'avance et se taise.
Qui enfonce les portes ouvertes n'a pas à redouter qu'on lui casse les vitres.
Le monde est une prison où il vaut mieux occuper une cellule individuelle.
La langue sera la baguette qui trouve les sources de pensée.
La capacité de douter, après s'être promptement décidé, est la plus haute et la plus virile.
En admirateur de la femme, je souscris à tous les arguments de sa misogynie.
La pensée est un enfant de l'amour.
Rien ne change jamais, sauf qu'il n'est plus permis de le dire.
La fortune et la puissance, tout cela ne vaut pas l'amour.
La vie à Vienne est belle : toute la journée, une flute joue de moi.
La science est analyse spectrale ; l' art est synthèse de la lumière.
Plus on regarde un mot de près, plus il regarde loin en arrière.
Les morsures de la conscience sont les motions sadiques du christianisme.
L'un écrit parce qu'il voit ; l'autre parce qu'il entend.
Les pensées sont libres, mais on a quand meme des ennuis.
Le journaliste est stimulé par l'échéance : Il écrit plus mal quand il a le temps.
Qui ne creuse pas de fosse à autrui y tombe soi-même.
La langue est la mère, non la fille, de la pensée.
On doit chaque fois écrire comme si l'on écrivait pour la première et la dernière fois.
Un aphorisme est soit une demi-vérité soit une vérité et demie.
Plus on serre un mot de près, et plus il le prend de haut.
Une femme qui aime les hommes n'aime qu'un homme.
La vérité est un serviteur maladroit qui, en nettoyant, casse les assiettes.