Il faut sentir le malheur de la limitation pour sentir le bonheur de l'infinité.
Ludwig Feuerbach ; L'essence du christianisme (1841)
Il faut sentir le malheur de la limitation pour sentir le bonheur de l'infinité.
Le service rendu est la seule manière d'éprouver le bonheur de la bienfaisance.
Il n'y a de bon que ce qui se donne et se communique.
Le malheur de l'homme est le péché, son bonheur est dans le repentir.
L'homme n'est rien sans Dieu, mais Dieu n'est rien sans l'homme.
Un père n'est pas père sans enfant ; à eux deux ils forment un être commun.
Ce qui est le plus éloigné de nous est bien souvent ce qui est le plus proche.
La nature produit, l'homme fait.
L'activité la plus heureuse est l'activité productive ; créer est la plus belle des choses.
L'activité joyeuse triomphe de tout, rien ne nous réussit mieux que ce que nous faisons volontiers.
Plus le point de vue de l'homme est étroit, moins il sait.
Dieu voit tout, et entend tout.
Un dieu qui n'exauce pas nos prières n'est point un dieu.
Si Dieu n'existe pas, il n'y a plus de différence entre le bien et le mal, entre le vice et la vertu.
Tout ce qui est digne d'exister est aussi digne d'être connu.
Là où il y a conscience, il y a capacité pour la science.
L'homme religieux abandonne les joies terrestres, il se récompense par celles du ciel.
L'âme est au corps ce que le feu est au combustible.
La pensée, c'est le nec plus ultra d'un être, c'est la dernière limite de son horizon.
L'imagination est un océan sans bornes.
Toute jouissance permanente cesse infailliblement d'être jouissance.
Il n'existe rien dans l'intelligence qui ne préexiste dans nos sens physiques.
La mort c'est la fin du fini, c'est le commencement de l'infini.
L'amour, c'est la mort de l'égoïsme.
Aimer, c'est s'intéresser, c'est désirer, aimer c'est exister.