Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.
Mademoiselle Fontette de Sommery
Quelques mots sur l'auteur :
Romancière et essayiste française née au début du 18e siècle, Mademoiselle Fontette de Sommery serait décédée vers 1790. Ses principales œuvres : Doutes sur différentes opinions reçues dans la société (1782), Lettres de Mlle de Tourville à Mme la comtesse de Lenoncourt (1788) et L'Oreille, conte asiatique (1789).
Les 79 pensées et citations de Mademoiselle de Sommery :
Il est encore plus absurde de nier ce que l'on entend pas que de le croire.
Mademoiselle de Sommery - Les doutes sur différentes opinions reçues (1782)
Une erreur bien commune est de se croire important dans sa petite sphère.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
Une jolie femme, toute admirable qu'elle soit, ne charme que par la grâce qui l'accompagne.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
L'importun s'importune lui-même, il ne cherche quelqu'un que pour se fuir.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
On fait de grands repas presque partout, et d'excellents repas presque nulle part.
Mademoiselle de Sommery - Les doutes sur différentes opinions reçues (1782)
L'enfance ne prévoit pas l'avenir, le seul présent l'intéresse.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
Le vide de l'esprit fait accueillir tous les préjugés, toutes les misères, toutes les bagatelles.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
Il y a souvent plus de vraie bonté dans la critique que dans l'éloge.
Mademoiselle de Sommery - Les doutes sur différentes opinions reçues (1782)
L'enfer attend le coupable, sa mort hâterait son supplice.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
Qui ne sait pas être pauvre ne saurait pas être riche.
Mademoiselle de Sommery - Les doutes sur différentes opinions reçues (1782)
Beaucoup de gens doivent la régularité de leur conduite à la dureté de leurs mœurs.
Mademoiselle de Sommery - Les doutes sur différentes opinions reçues (1782)
Les propos qu'on tient aux malades sont des surcroits d'affliction.
Mademoiselle de Sommery - Les doutes sur différentes opinions reçues (1782)
L'amitié ne peut subsister sans l'estime.
Mademoiselle de Sommery - Les doutes sur différentes opinions reçues (1782)
L'éducation affaiblit le penchant au mal, et fortifie le penchant au bien.
Mademoiselle de Sommery - Les doutes sur différentes opinions reçues (1782)
L'incapacité de rester seul nous procure de sottes compagnies.
Mademoiselle de Sommery - Les doutes sur différentes opinions reçues (1782)
À chacun ses défauts, ses faiblesses et ses manies.
Mademoiselle de Sommery - Les doutes sur différentes opinions reçues (1782)
Un souper délicat dédommage d'une conversation languissante.
Mademoiselle de Sommery - Les doutes sur différentes opinions reçues (1782)
La douceur est d'un grand prix lorsqu'elle est vertu, et d'un prix médiocre lorsqu'elle n'est qu'indolence.
Mademoiselle de Sommery - Les doutes sur différentes opinions reçues (1782)
L'excès de l'amour-propre voile l'esprit, et dévoile la sottise.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
Avec de la hardiesse et des prôneurs, on devient un personnage.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
L'homme probe n'opprime point l'innocent ; l'honnête homme le défend.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
Un vice naturel n'est qu'un vice ; un vice feint en fait deux.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
La véritable amitié ne veut se feindre, elle veut le sacrifice du moi tout entier.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
La violence peut garantir du supplice, mais elle n'absout pas du crime.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
Plus grande est la faute, plus grand doit être le supplice.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
L'impossibilité du remède doit nous mettre au-dessus du mal.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
Les hommes s'en imposent les uns aux autres pour s'étourdir sur leur faiblesse et leurs destinées.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
Les sots oisifs s'importunent; ils se recherchent par besoin, et se fuient par dégoût.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
Un des plus grands malheurs est d'avoir une volonté impérieuse sans pouvoir.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)
Au moral comme au physique, c'est de la force que provient la facilité.
Mademoiselle de Sommery - Les réflexions et pensées (1794)